Brisebois : Pourquoi pas le rarissime doublé Coupes BJK et Davis ?

On surveille quoi au tennis cette semaine ? Bien sûr, la Coupe Billie Jean King où le Canada reçoit la Belgique. C’est à Vancouver vendredi et samedi.

Les filles obtiennent toute la place alors que Félix Auger-Aliassime retarde sa rentrée sur terre battue en faisant l’impasse sur le Masters de Monte-Carlo afin de donner tout le repos nécessaire à son genou.

Ces grandes rencontres internationales entre pays ont toujours été suivies ici le sont encore plus, le Canada étant champion en titre de la Coupe Davis.

Jeunes et… talentueux

À quand maintenant les Coupes BJK et Davis la même année au Canada ?

On a fait de la recherche et sachez que seulement quatre pays dans l’histoire ont eu la distinction de détenir les deux Coupes la même année.

Pour votre info, le très sélect carré d’as est composé de l’Australie, les États-Unis, la République tchèque et la Russie. 

Revenons à la question des chances de nos représentantes.

Le Canada coiffe le classement en Coupe Davis et nos représentantes ne sont pas si loin avec une 6^e place.  

Leylah Annie Fernandez n’a que 20 ans et Bianca Andreescu, 22 ans, même s’il nous semble qu’elles jouent depuis la nuit des temps. En ajoutant Denis Shapovalov, le « doyen » à 24 ans (qu’il célébrera samedi), et Félix, 22 ans, le Canada possède le double facteur âge-talent en sa faveur. 

Ce qu’il faut savoir

Avant de penser aux Coupes, il faut d’abord accéder aux finales. Le parcours reprend cette semaine au Pacific Coliseum.

Bien qu’elle compte effectuer le déplacement à Vancouver, Bianca, 27^e WTA, ne sera pas en action pour le Canada à la suite de sa double déchirure ligamentaire à une cheville subie à Miami.

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De retour dans son rôle de capitaine, la nouvelle maman Heidi El Tabakh devra composer avec Leylah Annie Fernandez, 50^e, la Vancouvéroise Rebecca Marino classée 80^e, de même que Gabriela Dabrowski, 7^e en double. Avec sa fiche de 8-3, Leylah Annie a prouvé qu’elle avait assez de nerf pour les grands rendez-vous.

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Gagnante d’un match WTA à Miami et à Charleston après s’y être qualifiée, Katherine Sebov, 136^e, est rappelée pour compléter le quatuor. 

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Les absences ne sont pas à sens unique.  

Auparavant entraîneur de Kim Clijsters, Angelique Kerber, Victoria Azarenka, Simona Halep et Naomi Osaka qu’il a toutes amenées au numéro un mondial, Wim Fissette est privé pour la Belgique de ses deux premières raquettes, Elise Mertens (29^e) et Maryna Zanevska (75^e).

Ysaline Bonaventure, 85^e, devient la nouvelle cheffe de file par la force des événements 

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Titulaire du Challenger Banque Nationale de Québec en 2012, Kirsten Flipkens demeure toujours active à 37 ans et son nom est sur les rangs en double. 

Il faut aussi savoir que l’an dernier, le Canada avait été éliminé par la Suisse, qui allait éventuellement remporter la Coupe.

Fierté et… argent

En plus de la fierté de représenter son pays, on n’en doute pas, la Coupe BJK se joue aussi pour de très gros $$$.

Présentée par la firme Gainbridge, la compétition offre des bourses de 11,4 millions de dollars pour les fédérations et les joueuses (huit millions).

Les championnes partageront deux millions et les finalistes 1,2 M$. Une qualification vaut 400 000 $.

On est loin ici du chèque de 1000 $ de Réjean Genois, dans le temps en Coupe Davis, pour le salaire et les dépenses d’entraînement !