Pour Karl Hale, directeur de longue date de l’Omnium Banque Nationale, c’est reparti.
Vous pouvez le trouver sur le site de 7 h à 3 h le lendemain matin durant les dix jours du tournoi. Il est là pour répondre aux demandes, aux besoins des joueuses, des commanditaires et des intervenants ainsi que pour s’assurer que tout se déroule aussi bien que possible.
« Chaque fois que tu penses avoir terminé ta journée, tu reçois un texto ou un appel d’un agent, d’une joueuse ou d’un membre du personnel à propos de quelque chose à régler le lendemain, mentionne Hale. On veut simplement s’assurer que les joueuses vivent une bonne expérience pour qu’elles reviennent année après année. Il faut donc dépasser leurs attentes. »
Après l’annulation du tournoi en 2020, le retour à la normale se fait progressivement. L’an dernier, de nombreuses mesures étaient en place et cette année, c’est le retour des activités, des restaurants, des activations sans restriction. Hale admet qu’après les deux dernières années, il a une nouvelle appréciation pour tous les éléments interactifs qui font de ce tournoi un grand festival.
« C’est la journée d’ouverture la plus achalandée que j’aie jamais vue, poursuit Hale. C’est bon de revoir les gens sourire, s’amuser et être reconnaissants d’avoir un si bon tournoi à Toronto. Nous sommes vraiment heureux de pouvoir accueillir tous ces amateurs.
« Nous essayons d’être le tournoi le plus convivial du monde. Nous avons un cadre très intime ici. Nous essayons de faire participer tout le monde et de rendre notre site très chaleureux. »
Au cours des dix dernières années, Hale a vu beaucoup de changements et le plus important a été le calibre des joueuses canadiennes. Le tournoi féminin de Toronto compte d’ailleurs sur la présence de Bianca Andreescu, championne de 2019 face à Serena Williams. La numéro un canadienne et finaliste des Internationaux des États-Unis de 2021, Leylah Annie Fernandez, ainsi que la jeune Victoria Mboko, participent également au tournoi. Selon Hale, le tournoi a contribué à préparer les joueuses à la célébrité.
« Affronter Serena ici en 2019 a été très important pour Bianca, car lorsqu’elle est arrivée sur le terrain pour la finale des Internationaux des États-Unis contre l’Américaine, ce n’était pas du nouveau. Elle avait vécu cette expérience quelques semaines plus tôt et était un peu moins nerveuse. Le processus se poursuit avec la nouvelle génération : le tournoi aide vraiment les joueuses canadiennes à bien des égards. »
Serena et Venus Williams sont de retour ensemble à Toronto pour la première fois depuis 2015. Ces deux légendes vivantes, qui sont déjà dans la quarantaine, pourraient bien évoluer dans la ville reine pour la dernière fois de leur carrière. Selon Hale, ce n’est là qu’une des nombreuses raisons pour lesquelles il estime que ce tournoi pourrait entrer dans l’histoire comme l’un des plus mémorables.
« Ces deux-là occupent vraiment une place spéciale dans mon cœur et je suis très proche d’elles. Elles ont tellement fait pour notre sport. Nous voulons leur offrir une magnifique expérience à Toronto (possiblement leur dernière). Les amateurs ont extrêmement bien réagi à l’annonce de leur venue et les ventes de billets ont explosé. Nous sommes vraiment choyés de les compter parmi nous. »