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Montréal: 26 juillet - 7 août 2025
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Toronto: 26 juillet - 7 août 2025
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WTA
Roland Garros

Coco Gauff, championne de Roland-Garros, à la tête d’un fort contingent américain

Les observateurs attentifs ont dû remarquer les similitudes entre les victoires de Coco Gauff en quart de finale et en finale de Roland-Garros contre deux des plus puissantes joueuses de la WTA.

IEn quart de finale, Gauff tirait de l’arrière par deux bris (1-4) face à Madison Keys, et Keys a eu des balles de jeu pour faire 5-1 dans la manche initiale. Si Gauff a perdu la première manche au jeu décisif, elle a réussi à s’imposer en des comptes de 6-7(6), 6-4 et 6-1, aidée par les 60 fautes directes de sa compatriote. 

Quelques jours plus tard, lors de la finale sur le Court Philippe-Chatrier, Aryna Sabalenka a également mené l’Américaine par deux bris et servait à 4-1, 40-0, avant de se diriger vers le jeu décisif dans la première manche. Une fois de plus, Gauff a renversé la vapeur, cette fois contre une numéro 1 mondiale de plus en plus frustrée, par une journée froide et venteuse à Paris. Le pointage final a été de 6-7(5), 6-2 et 6-4, Sabalenka ayant commis 70 fautes directes.

« C’était difficile quand je suis entrée sur le terrain et que j’ai senti le vent, car nous venions de nous échauffer avec le toit fermé, a commenté Gauff. Je me suis dit que ça allait être une journée difficile. Je savais que ce serait une question de volonté et de force mentale. » 

Comme ce fut le cas contre Sabalenka en finale des Internationaux des États-Unis de 2023, la deuxième mondiale a été plus forte mentalement que sa rivale. 

À New York, Sabalenka détenait également deux bris d’avance et semblait avoir les choses en main avant de s’effondrer, tandis que Gauff s’illustrait dans les deux dernières manches pour le plus grand plaisir de ses nombreux partisans dans le Stade Arthur-Ashe. 

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Gauff est devenue la première Américaine à triompher en simple féminin à Roland-Garros depuis Serena Williams en 2015. Une longue disette, certes, mais qui n’est pas aussi longue que celle des hommes qui remonte à 1999, lorsque Andre Agassi — qui était à Paris pour remettre les trophées au champion Carlos Alcaraz et au finaliste Jannik Sinner après leur finale historique — a complété sa collection de couronnes de tournois du Grand Chelem. 

Par ailleurs, depuis le titre de Serena il y a dix ans, ses compatriotes Sloane Stephens, Sofia Kenin et Gauff ont aussi atteint la finale.

S’il est peu probable qu’une joueuse parvienne à égaler l’exploit de Serena (24 titres majeurs), il n’en reste pas moins que les Américaines sont en plein essor. 

Cette semaine, 18 d’entre elles sont classées dans le Top 100 (elles n’ont pas été 19 depuis janvier 1999). Les Américaines détiennent également le titre des deux premières épreuves du Grand Chelem de cette année (Keys et Gauff), et Jessica Pegula, double championne en titre de l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers, a presque réalisé un triplé américain lors des Internationaux des États-Unis de 2024.  

Ashlyn Krueger, McCartney Kessler et Hailey Baptiste font partie des nouveaux visages que nous devrions voir à Montréal en juillet

La puissance de Krueger a été comparée à celle d’Elena Rybakina, championne de Wimbledon en 2022. Kessler, tout comme Krueger, a obtenu ses meilleurs résultats sur surface dure et l’ancienne étudiante de l’université de la Floride a battu Gauff en février pour remporter sa première victoire contre une rivale du Top 10.   

Baptiste, quant à elle, possède un jeu complet. Ses montées au filet et ses effets coupés s’allient à son dynamisme en fond de terrain, ce qui a permis à la joueuse de 23 ans d’atteindre le quatrième tour à Roland-Garros, sur sa surface préférée. Un des entraîneurs de Baptiste est Franklin, le frère jumeau de Frances Tiafoe.

Pour revenir à Gauff, elle a étudié le français et a passé beaucoup de temps à l’académie de Patrick Mouratoglou dans le sud de la France. Elle ne s’est pas adressée à la foule de Roland-Garros en français, car elle ne pensait pas être à la hauteur. 

« J’aurai peut-être une autre occasion pour essayer, a-t-elle commenté. Bien sûr, je ne pense pas pouvoir faire un discours complet, mais peut-être au moins quelque chose de bien à dire aux amateurs francophones. » 

Peut-être à Montréal, où Gauff a perdu contre la future championne en quart de finale — Pegula et Camila Giorgi — à ses deux visites précédentes.  

Les meilleures joueuses de la WTA seront de retour à Montréal cet été dans le cadre de l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers, du 26 juillet au 7 août, au Stade IGA. Achetez vos billets dès aujourd’hui ! 

Photo vedette par : Martin Sidorjak