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Montréal: 26 juillet - 7 août 2025
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Toronto: 26 juillet - 7 août 2025
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WTA
Roland Garros

Faites connaissance avec Loïs Boisson : la nouvelle no 1 française

Alors que Loïs Boisson atteignait le carré d’as de Roland-Garros devant les siens grâce à une combinaison de puissance, de finesse et de vitesse, des souvenirs du triomphe d’Emma Raducanu à Flushing Meadows en 2120 nous sont revenus à l’esprit.

Tandis que Raducanu devenait la première joueuse issue des qualifications à remporter un tournoi du Grand Chelem, Boisson n’était qu’à deux victoires de décrocher un titre majeur à ses débuts au Grand Chelem. C’est Coco Gauff, la future championne, qui a empêché Boisson de réaliser un exploit historique, mais pas avant que le cours de sa carrière et de sa vie n’ait été irrévocablement modifié. Toutefois, Boisson, qui occupait le 361e avant le début de Roland-Garros, ne s’attend pas à ce que les choses changent en dehors des courts.

« J’ai une excellente équipe avec moi, je vais garder les pieds sur terre et tout ira bien », a commenté Boisson, qui s’est hissée au 65e rang mondial après Roland-Garros. 

Découvrons la Française de 22 ans qui devrait faire ses débuts en tournoi de catégorie 1000 de la WTA à l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers, en juillet, à Montréal. 

Où est-elle née ? 

Boisson est née à Dijon, un 16 mai, tout comme une autre demi-finaliste de Roland-Garros, Gabriela Sabatini. Boisson habite maintenant dans un autre haut lieu du tourisme en France, Annecy, parfois appelée la « Venise des Alpes ». 

A-t-elle joué chez les juniors ?

Si les classements juniors donnaient une indication du succès au niveau professionnel — et nous savons que ce n’est souvent pas le cas — le meilleur classement de Boisson en 2021 (71e) ne l’aurait pas placée sur le radar de beaucoup de gens à l’extérieur de la France. Lors de son seul tournoi junior du Grand Chelem, elle a gagné une manche contre Diana Shnaider, une habituée du Top 20.

Cependant, les blessures ont retardé son arrivée sur les grandes scènes. 

LIRE : Coco Gauff, championne de Roland-Garros, à la tête d’un fort contingent américain

Boisson a souffert d’une déchirure du ligament croisé antérieur juste avant l’édition 2024 de Roland-Garros, après avoir reçu un laissez-passer pour le tournoi. Même avant cela, elle n’avait pas disputé beaucoup de matchs (environ 40 combinés) en 2021 et 2022 en raison d’autres blessures, dont une à l’épaule. 

Qui est son idole ? 

Le joueur préféré de Boisson est l’incontestable roi de la terre battue, Rafael Nadal. Elle a confié à la Fédération française de tennis que le fait d’avoir vu l’Espagnol remporter son 13e titre à Roland-Garros en 2020 l’avait beaucoup marquée. Plus tard, elle a reçu un laissez-passer pour les qualifications de Roland-Garros, ce qui lui a permis de s’échauffer sur le court Philippe-Chatrier, que Nadal a fait sien. 

« Ç’a été un moment marquant, a-t-elle indiqué. Je me suis dit que c’était là que je voulais être. » 

A-t-elle participé à des tournois de la WTA ? 

À cause de ses blessures et de son classement, Boisson n’a pris part qu’à un seul tournoi de la WTA avant Roland-Garros. C’était à Rouen, en France, en avril. Était-ce mémorable ? On peut dire que oui. 

Elle a commencé par se débarrasser facilement de Harriet Dart, qui a dit à l’arbitre de chaise que Boisson sentait « vraiment mauvais ». Dart s’est ensuite excusée, mais Boisson a vu le côté amusant de la chose en publiant sur les médias sociaux que Dove devrait la commanditer. Au match suivant, la Française menait 6-1 et 5-1 contre la Japonaise Moyuka Uchijima et a même eu une balle de match avant de perdre en trois manches. 

Cette expérience a dû l’aider à Roland-Garros, où elle a tenu bon pour éliminer les joueuses du Top 10 Jessica Pegula, double championne en titre de l’OBN, et Mirra Andreeva. Boisson a amorcé son parcours à la porte d’Auteuil en éliminant une autre tête de série, Elise Mertens.

Qu’en est-il des autres surfaces ? 

Le lourd coup droit de Boisson, qui est un mélange de vitesse et d’effet brossé, est vraiment efficace sur la terre battue, tout comme ses amortis. Elle aime glisser sur l’argile, et son revers à deux mains en décroisé peut parfois être magique. Comment son jeu s’adapte-t-il aux autres surfaces ? Nous le saurons bientôt. 

Elle n’a disputé qu’environ 70 de ses 210 matchs professionnels sur une surface autre que la terre battue. Jusqu’à la semaine du 8 juin, elle n’a jamais joué sur le gazon, tandis que son pourcentage de victoires dans les tournois sur surface dure (tous à des niveaux inférieurs) est d’environ 50 pour cent. Toutefois, une chose est sûre : compte tenu de son ascension vertigineuse au classement, on devrait voir Boisson beaucoup plus souvent dans les épreuves sur surfaces dures d’ici la fin de l'année.

Les meilleures joueuses de la WTA seront de retour à Montréal cet été dans le cadre de l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers, du 26 juillet au 7 août, au Stade IGA. Achetez vos billets dès aujourd’hui ! 

Feature photo: ©Nicolas Gouhier / FFT