Il fallait bien qu’une tête de série finisse par l’emporter, mercredi après-midi, sur le Court central du Stade IGA de Montréal.
Le premier à y parvenir a été l’Américain Taylor Fritz, 10e du contingent, qui a disposé de son compatriote Frances Tiafoe par 5-7, 6-1 et 6-4, en 2 h 3 min
Si elle n’a pas offert le niveau de jeu des grands rendez-vous, la rencontre a présenté une incertitude croissante jusqu’à la toute fin, offrant des hauts et des bas à répétition. Des dents de scie plus pointues que tranchantes.
S’il a fallu attendre au 11e jeu de la première manche pour assister au premier bris de service, le reste du match en a offert à la pelle. Après un moment d’espoir de Tiafoe qui a fini par surprendre son rival en manche initiale, Fritz s’est bien repris pour dominer totalement le second engagement. Le géant californien de 24 ans a sorti ses gros canons et a multiplié les bris pour niveler les chances dans le match.
La troisième manche a été une valse à deux temps. Tiafoe a ravi le service de son adversaire deux fois de suite pour se procurer une avance qui semblait insurmontable de 4 à 0. Mais subitement, le meneur a perdu tous ses moyens pour céder les six jeux suivants. Fritz n’en demandait pas tant.
« Un match plein de hauts et de bas, a reconnu Fritz. Malgré la perte du premier set et un déficit de 4 à 0 au troisième, j’ai continué à me battre et c’est ce que je retiens du résultat », a-t-il expliqué.
« Les grandes têtes de série du tournoi sont disparues, mais si je veux me rendre loin, il faudra offrir du bien meilleur tennis. »
NORRIE S’ENVOLE
Dans les matchs disputés sur les autres terrains, le Britannique Cameron Norrie a continué d’impressionner en pulvérisant le Néerlandais Botic van de Zandschulp par 6-1 et 6-2 en 66 minutes. L’Australien Alex de Minaur a fait disparaître le Bulgare Grigor Dimitrov en l’emportant par 7-6 (4) et 7-5 en 2 h 3 min, concrétisant sa victoire à sa 3e balle de match.
Dans un match franco-américain, Gaël Monfils a mis deux jeux décisifs à se défaire de l’Américain Maxime Cressy par 7-6 (10) et 7-6 (6).
L’Argentin Diego Schwartzman n’a pu cette fois revenir de l’arrière pour répéter son exploit du premier tour. Il s’est incliné par 6-4 et 6-2 devant l’Espagnol Albert Ramos-Vinolas en 1 h 58 min.