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Après les Olympiques, les meilleures joueuses se concentrent sur Toronto : faits saillants du Weeek-end des médias

La table est mise au Sobeys Stadium pour l’édition 2024 de l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers. Pour la première fois de l’ère moderne, les meilleures joueuses de la WTA évolueront à Toronto plutôt qu’à Montréal pendant une année olympique.

Cette année, Coco Gauff, championne en titre des Internationaux des États-Unis, Aryna Sabalenka, récente gagnante des Internationaux d’Australie, et Jessica Pegula, championne en titre de l’OBN, et Bianca Andreescu, championne à Flushing Meadows en 2019, font partie des vedettes du tournoi.

De Paris à Toronto

Plus de deux douzaines de joueuses des tableaux du simple et du double sont arrivées directement de Paris, où elles ont participé aux Jeux olympiques la semaine dernière. Au cours des deux premières journées des médias à l’OBN, les joueuses ont raconté l’incroyable expérience qu’elles ont vécue à défendre les couleurs de leur pays.

« Je pense que j’essaie simplement d’apprendre de cette expérience et, dans l’ensemble, elle a été positive. Je choisirais à cent pour cent de recommencer, même si j’ai perdu au premier tour dans toutes les épreuves. C’était quelque chose d’incroyable, a commenté Gauff. Je ne m’attendais vraiment pas à être porte-drapeau, et j’ai rencontré des personnes incroyables. Je vais assurément participer aux Jeux olympiques chaque fois que je me qualifierai, à moins d’être blessée. »

« Je pense que j’essaie simplement d’apprendre de cette expérience et, dans l’ensemble, elle a été positive. Je choisirais à cent pour cent de recommencer, même si j’ai perdu au premier tour dans toutes les épreuves. C’était quelque chose d’incroyable, a commenté Gauff. Je ne m’attendais vraiment pas à être porte-drapeau, et j’ai rencontré des personnes incroyables. Je vais assurément participer aux Jeux olympiques chaque fois que je me qualifierai, à moins d’être blessée. »

Après avoir récolté la médaille de bronze en double mixte avec Félix Auger-Aliassime et être devenue la première Canadienne à remporter une médaille olympique en tennis, Gabriela Dabrowski, d’Ottawa, retrouve sa partenaire Erin Routliffe, avec qui elle a remporté les Internationaux des États-Unis l’an dernier, pour la première fois depuis leur finale à Wimbledon. Dabrowski et Routliffe, qui font équipe depuis l’OBN de Montréal l’an dernier, sont les favorites cette semaine.

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Revenant sur son exploit historique, Dabrowski a admis que, bien qu’elle ait remporté des tournois du Grand Chelem et la Coupe Billie Jean King, une médaille olympique est « incontestablement la pièce la plus reconnaissable » qu’elle ait ajoutée à son armoire à trophées. « Cela signifie beaucoup parce que les Jeux olympiques ont toujours été quelque chose que je tiens en haute estime et obtenir une médaille, c’est comme réaliser un rêve d’enfant », a-t-elle déclaré.

Gauff, qui est la favorite en simple, a insisté sur le fait qu’elle gardait ses propres attentes au minimum, d’autant plus qu’elle était « sur la terre battue il y a seulement trois jours ».

Pegula (3e) a admis que cela n’avait pas été l’année la plus facile et qu’elle a eu du mal à reproduire la même constance qui lui avait permis de se hisser vers le sommet.

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« J’ai dû faire face à de nombreux défis, mais honnêtement, je savais que chaque année ne serait pas parfaite. J’ai connu beaucoup d’années difficiles au début de ma carrière, mais j’ai réussi à renverser la tendance, a confié Pegula. J’ai toujours espoir de pouvoir faire la même chose en arrivant sur les courts de surface dure. Je sais que c’est sur cette surface que j’obtiens mes meilleurs résultats. »

Pegula a souligné qu’elle avait atteint la demi-finale ou mieux lors de ses trois dernières participations au tournoi. « La raison pour laquelle j’ai toujours obtenu de bons résultats au Canada est que je m’y suis toujours sentie très à l’aise. Je pense qu’en grandissant dans le nord-est, je me sens un peu comme chez moi et j’aime ce sentiment. »

Le contingent canadien

Bien qu’aucune autre joueuse locale n’ait réussi à se qualifier, quatre Canadiennes participeront au tableau principal du simple : Andreescu, Leylah Fernandez (15e), Rebecca Marino et l’étoile montante Marina Stakusic, 19 ans.

Andreescu, dont le parcours magique jusqu’au titre de l’Omnium Banque Nationale en 2019 a préparé le terrain pour son triomphe à Flushing Meadows quelques semaines plus tard, sera confrontée mardi soir à l’Ukrainienne Lesia Tsurenko. La joueuse de Mississauga, qui a perdu contre la finaliste ou la championne éventuelle dans quatre des cinq épreuves qu’elle a disputées depuis son retour sur le circuit en mai, sait qu’elle a encore le niveau pour rivaliser avec les meilleures du monde.

« J’apprécie ma chance même dans les moments difficiles et c’est honnêtement ce qui m’a permis de ne pas vouloir quitter le sport qui peut être parfois brutal, a mentionné Andreescu à propos des cinq dernières années de sa carrière, qui ont été marquées par des blessures. Mais le fait d’avoir la foi m’a vraiment aidée à rester dans le jeu. Revenir ici aide assurément ma santé mentale, car voir les extraordinaires amateurs, ma famille et mes amis dans la foule me fait toujours sourire. »

Fernandez, qui amorcera son parcours contre la Chinoise Zhang Shuai, mercredi soir, espère retrouver la forme qu’elle avait lorsqu’elle a atteint la finale des Internationaux des États-Unis, en 2021. « J’ai perdu beaucoup de matchs serrés cette année, a-t-elle admis. Mais je sais que si je continue à travailler fort et que je corrige quelques erreurs et détails, les résultats vont venir. »

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Marino, qui a déjà occupé le 38e rang mondial, en sera à sa neuvième participation à l’Omnium Banque Nationale et à sa deuxième à Toronto depuis 2011. La Vancouvéroise, qui a remporté deux titres ITF W100 cette année, a déclaré qu’elle se sentait « très bien » avant son premier match contre la Polonaise Magda Linette.

« Le fait d’avoir remporté deux titres cette année, les deux plus importants de ma carrière, est très encourageant, a commenté Marino. J’espère continuer sur cette lancée pendant la saison sur surface dure, qui est ma période préférée de l’année. Je suis très reconnaissant d’avoir obtenu un laissez-passer pour le tableau principal cette année. »

Stakusic, qui fait ses débuts au tableau principal de l’Omnium Banque Nationale, a mentionné qu’elle assistait à ce tournoi chaque année depuis l’âge de six ou sept ans. Et bien qu’elle ait toujours suivi de près les joueurs canadiens, elle a un souvenir qui se démarque des autres. Je me souviens d’avoir reçu deux raquettes de Djokovic en 2012 lorsqu’il a gagné la finale. C’était super ! Il les a juste lancées après sa victoire. Nous étions assis au Court central, alors c’est à coup sûr l’un des meilleurs souvenirs que j’ai d’ici. »

Le retour de Naomi Osaka

La joueuse du tableau la plus titrée en tournois du Grand Chelem est Naomi Osaka, qui compte quatre trophées de tournois majeurs. Elle participe à l’OBN pour la cinquième fois après avoir obtenu un laissez-passer.

Beaucoup de choses ont changé depuis qu’Osaka a atteint les quarts de finale à Toronto en 2019, lorsqu’elle a perdu un match mémorable contre Serena Williams. Elle a conquis deux couronnes d’épreuves du Grand Chelem, fin 2020/début 2021, s’est éloignée du sport pour gérer ses propres problèmes de santé mentale et est devenue plus tard une militante sur le sujet. De plus, elle a donné naissance à son premier enfant, une fille nommée Shai, l’année dernière.

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Le retour d’Osaka sur le circuit professionnel n’a pas été des plus faciles. Bien qu’elle ait montré des signes de son ancienne forme, la vedette japonaise n’a pas souvent été choyée par les tirages, affrontant notamment Iga Swiatek au deuxième tour de Roland-Garros. Mais après avoir traversé la tournée européenne, Osaka a déclaré qu’elle était heureuse de se retrouver sur la surface sur laquelle elle a remporté tous ses trophées du Grand Chelem.

« Dès que mon pied a touché la surface dure, je me suis sentie comme Sailor Moon, je me suis transformée, a confié Osaka en souriant. Honnêtement, je pensais que je ressentirais beaucoup de pression dans cette partie [de la saison], et peut-être qu’une fois que j’aurais commencé à jouer mes matchs, je le ressentirais un peu. Mais je pense qu’aussi difficile qu’ait été la tournée européenne, j’ai beaucoup appris et j’espère que cela fera de moi une joueuse plus complète. J’ai hâte de voir ce qui va se passer ici. »

Osaka aura du pain sur la planche contre Ons Jabeur (9e) qu’elle a vaincue en deux manches à leur dernier affrontement aux Internationaux d’Australie de 2021.

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« Je pense que nous aurons beaucoup de plaisir. C’est une personne formidable, il n’y a donc pas trop de pression. Je n’aborde pas le match en me disant que je dois absolument la battre. J’ai simplement l’impression que je dois me concentrer sur mon côté du terrain, parce qu’évidemment, elle fait beaucoup de choses incroyables, et ça devrait être vraiment amusant. »

À la volée :

Échange d’épinglettes avec Rafa

Quand on a demandé à Gauff s’il y avait des athlètes qu’elle voulait absolument rencontrer aux Jeux olympiques, elle avait une longue liste de noms : la nageuse Katie Ledecky, les sprinteurs Noah Lyles et Sha’Carri Richardson, les gymnastes Simone Biles et Sunisa Lee, l’équipe masculine de basketball des États-Unis. Mais « je ne m’attendais pas à ce que d’autres athlètes me demandent des photos ou des trucs comme ça. C’était bizarre. »

Gauff avait toutefois deux objectifs : obtenir des photos avec Rafael Nadal et Andy Murray. « J’aurais probablement pu leur demander dans un autre tournoi, mais je me suis dit que c’était les Olympiques et que d’autres allaient aussi leur demander, ce ne serait donc pas une demande si inhabituelle.

« J’ai enfin pu prendre une photo avec Rafa. J’ai échangé des épinglettes avec lui. »

Pour être la meilleure, il faut apprendre des meilleures

Depuis son retour de congé maternité, Osaka est « beaucoup plus à l’aise » dans son corps et a commencé à travailler pour retrouver le même type de mouvement explosif qui a défini ses premiers succès. « Après la grossesse, je ne savais pas vraiment comment j’allais bouger. Je me souviens d’avoir été sur la piste d’athlétisme de l’UCLA et d’avoir presque pleuré de frustration parce que j’avais l’impression de ne pas pouvoir courir aussi vite que je le voulais, et j’avais l’impression d’être dans un corps qui ne fonctionnait pas comme je le souhaitais. Et maintenant, je pense que le fait d’être ici est une réussite vraiment incroyable. »

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Osaka s’est même inspirée de l’une de ses pairs. « Honnêtement, je suivais Iga », dit-elle en riant. Je l’ai regardée s’entraîner aux Jeux olympiques, et c’est quelque chose que je veux faire davantage — regarder les meilleures joueuses — parce qu’il y a toujours quelque chose que je peux apprendre. Et je sais qu’elle a l’un des meilleurs jeux de jambes, ou probablement le meilleur jeu de jambes de la WTA, alors j’essaie juste de le copier un peu. »

Les meilleures joueuses de la WTA seront de retour à Toronto cet été pour l’édition 2024 de l’Omnium Banque Nationale du 4 au 12 août, au Sobeys Stadium. Les billets sont déjà en vente. Achetez les vôtres dès aujourd’hui !

Photo vedette : Gyles Dias