C’est un Félix Auger-Aliassime « très motivé » qui amorcera son parcours mercredi soir à l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers contre Flavio Cobolli.
Auger-Aliassime participe au tournoi montréalais pour la troisième fois, et pour la première fois en tant que médaillé olympique. En effet, la semaine dernière, il a récolté le bronze en double mixte aux côtés de Gabriela Dabrowski, à Paris — et il a également atteint le carré d’as du simple à la suite de deux victoires aux dépens de rivaux du Top 10.
Examinons de plus près son duel de mercredi avec l’Italien.
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Auger-Aliassime, habituellement soutenu par sa mère Marie, son père Sam et sa sœur Malika au Stade IGA, n’a jamais perdu son premier match à Montréal.
Il a fait ses débuts en 2019 avec une victoire spectaculaire en trois manches contre son compatriote Vasek Pospisil. Si sa tendance montréalaise se maintient, Auger-Aliassime ne fera pas que battre Cobolli, mais atteindra la demi-finale.
Pourquoi ? En 2019, le 19e mondial a été éliminé au troisième tour, puis a atteint une étape de plus en 2022 en accédant aux quarts de finale.
Zéro, c’est aussi le nombre de participations de Cobolli à l’OBN à Montréal ou à Toronto.
80
Auger-Aliassime a répété lundi que lorsque son service fonctionne, le reste de son jeu est fluide.
Aux Jeux olympiques, le service a été la clé de son succès. Auger-Aliassime a remporté plus de 80 % de ses premières balles dans chacune de ses quatre victoires en simple.
Lors de sa défaite contre Lorenzo Musetti dans le match pour la médaille de bronze, il a tout de même gagné 76 pour cent de ses premières offrandes.
L’exception ? Avoir remporté 60 pour cent de ses premiers services contre l’Espagnol Carlos Alcaraz au carré d’as.
Marcos Giron, première victoire d’Auger-Aliassime sur la terre battue française, n’a sans doute pas été surpris que FAA se rende loin, si l’on en croit les propos qu’il a tenus après sa défaite de 6-1 et 6-4.
« Je l’ai affronté à plusieurs reprises, mais c’est la première fois qu’il joue aussi bien, a commenté le Californien, qui a remporté son premier titre ATP à Newport avant les Jeux olympiques. « Il a servi des boulets de canon. Il m’a en quelque sorte enlevé la raquette des mains. »
Lorsque Cobolli a eu raison d’Auger-Aliassime en trois manches lors de leur seul affrontement à Acapulco, en février, il avait eu l’avantage de gagner plus de points sur ses deuxièmes offrandes.
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Cobolli est l’un des neuf Italiens au Top 100 des classements de l’ATP.
Il y a plusieurs années, les Italiens étaient reconnus pour leurs prouesses sur la terre battue. Aujourd’hui, ils excellent sur toutes les surfaces. On n’a qu’à penser au triomphe de Jannik Sinner sur surface dure aux Internationaux d’Australie et à la finale de Musetti lors d’un important tournoi préparatoire à Wimbledon sur le gazon, à Londres, en juin.
Quant à Cobolli, il vient d’atteindre sa première finale ATP à Washington sur surface dure, et c’est par la suite hissé au 33e échelon pour la première fois de sa carrière.
Le nombre « 22 » est également très présent chez les Italiens. Les quatre meilleurs joueurs de l’Italie — Sinner, Musetti, Luciano Darderi and Cobolli — sont tous âgés de 22 ans.
Le cinquième Italien le mieux classé est Matteo Berrettini. Sur la voie du retour, l’ancien finaliste de Wimbledon a récemment remporté deux tournois consécutifs dans les montagnes suisses et autrichiennes.
Faits intéressants
Cobolli porte les vêtements de la marque « On », soutenue par Roger Federer.
Un autre joueur à être commandité par cette marque est Ben Shelton — qui possède une fiche de deux défaites contre Cobolli (Genève en mai, et Washington). Les deux fois, Shelton menait par une manche.
Auger-Aliassime et Federer ont également un point en commun : la même journée d’anniversaire, qui est ce jeudi.