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Rajeev Ram en finale de l’OBN après une défaite crève-cœur aux Olympiques

Les joueurs de tennis disent parfois qu’ils aimeraient avoir plus de temps pour savourer leurs titres au lieu de se précipiter vers la prochaine étape du calendrier.

Mais d’un autre côté, disputer un tournoi après l’autre peut aider les joueurs à se remettre des défaites douloureuses. L’Américain Rajeev Ram en est un exemple à l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers.

Après avoir subi une des défaites les plus difficiles en 20 ans de carrière, aux Jeux olympiques, Ram vient d’atteindre la finale du double de l’OBN avec son partenaire britannique Joe Salisbury grâce à l’une de leurs plus belles victoires de 2024.  

Ram et Joe Salisbury ont repoussé quatre balles de match consécutives avant d’arracher un gain de 6-2, 4-6 et 11-9 contre Hugo Nys et Jan Zielinski par une autre journée venteuse, à Montréal. En double, le momentum peut changer en un clin d’œil ; Ram et Salisbury semblaient sur le bord de la défaite lorsqu’ils ont raté le bris de la deuxième manche. Toutefois, face à ces quatre balles de match dans le jeu décisif à 5-9, une double faute de Nys, une volée gagnante de Salisbury, un service puissant de Ram et un bon retour de Ram ont porté la marque à 9-9. La double faute de Zielinski et le service précis de Salisbury, qui a provoqué une erreur de retour, ont couronné cette improbable remontée.

« Je suis fier de la façon dont nous nous sommes battus et avons tenu bon alors que nous semblions sur le point d’être éliminés, a déclaré Ram, l’un des vétérans du circuit, à Tour à 40 ans, à onmiumbanquenationale.com. Nous voulons simplement garder le même état d’esprit, quel que soit le pointage. Nous voulions jouer selon nos conditions, jouer le point suivant du mieux possible. Parfois, cela fonctionne. Et aujourd’hui, c’était l’un de ces jours où je pense qu’il allait être difficile de terminer le match à cause des conditions. Heureusement, nous avons tiré notre épingle du jeu. »

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Dans une saison où les succès se font rares, Ram et Salisbury participeront à leur première finale depuis janvier. Ils avaient également été couronnés champions à Toronto en 2021 et étaient finalistes l’an dernier.

Deux médailles d’argent olympiques occupent aussi une place dans l’armoire à trophées de Ram, mais ces médailles auraient tout aussi bien pu être en or. En 2016, à Rio, Ram et Venus Williams ont perdu contre leurs compatriotes Jack Sock et Bethanie Mattek-Sands en finale du double mixte. Puis, il y a à peine deux semaines, Ram et Austin Krajicek se sont inclinés 6-7(6), 7-6(1) et 10-8 en finale face aux Australiens Matt Ebden et John Peers,

En route vers le match ultime, Ram s’est imprégné de l’ambiance sur la terre battue de Roland-Garros lorsque Krajicek et lui ont éliminé Rafael Nadal et Carlos Alcaraz.

Comme dimanche au stade IGA, Ram et Krajicek ont été menés 5-0 au super jeu décisif, mais n’ont pas réussi à orchestrer une remontée pour pour décrocher l’or. Le fait d’avoir dû prendre l’avion et se préparer pour le NBO, ainsi que la nature déchirante de la défaite, ont fait que Ram n’a pas encore analysé le match.

« C’est la défaite la plus difficile que j’aie jamais subie, a admis Ram. Je pense que je me suis targué au cours de ma carrière d’être assez performant lorsque j’arrive à la fin des tournois, que ce soit dans les épreuves du Grand Chelem, les Finales du circuit ou les plus importants tournois. Malheureusement, l’or olympique ne cesse de m’échapper. Nous avons eu nos chances, c’est sûr, mais nous n’avons pas réussi à les concrétiser. »  

Le retour sur sa surface préférée, les courts de surface dure, et le fait de jouer au Canada ont assurément aidé Ram à remonter la pente. En plus d’avoir remporté le titre en double précédemment au Canada, sa meilleure performance en simple lors d’un Masters 1000 a eu lieu à Toronto en 2016, lorsqu’il a atteint le troisième tour.

« Ce sont les gens, a mentionné Ram, dont le surnom est “Rampras”, car ses coups ressemblent à ceux de Pete Sampras. Tout le monde est extrêmement gentil. Je me sens chez moi ici. Ce n’est pas souvent qu’au tennis on a l’occasion de jouer chez soi et même si ce n’est pas mon pays, je me sens toujours le bienvenu ici. J’ai joué à Vancouver, à Calgary. J’ai joué dans tout le pays et cela a été une expérience formidable. »