Bienvenue à Destination OBN. Chaque semaine nous vous tiendrons informés de toute l’action sur le circuit de la WTA alors que nous nous rapprochons de l’Omnium Banque Nationale qui aura lieu à Montréal du 4 au 13 août.
JOURS AVANT L’OMNIUM BANQUE NATIONALE : 51
SUR LE COURT
Place au gazon, en vert et contre tous
Une année de tennis se joue sur trois surfaces.
La plus fréquente est dure, intérieure ou extérieure. C’est aussi la plus appréciée de l’ensemble des milliers de joueurs du tennis professionnel.
Vient ensuite deux surfaces mal aimées par certains – adorées par d’autres – pour leurs caractéristiques de lenteur et de rapidité, c’est selon.
Et leur manque de perfection.
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« Je déteste la terre battue », dit notamment Daniil Medvedev. « Le gazon, c’est pour les vaches », ont déjà mentionné plusieurs joueurs, dont le plus célèbre est Ivan Lendl. Pour plusieurs, tout serait tellement plus simple s’il n’y avait qu’une seule surface.
Chose certaine, après une saison de moyenne durée sur l’ocre, voici que commence la très courte saison sur l’herbe. Oui, une saison éclair, puisqu’elle ne dure que cinq semaines (35 jours) en comparaison aux 10 semaines (70 jours) sur terre battue.
Pourquoi n’y a-t-il que trois semaines de préparation (du 12 juin au 3 juillet) sur cette surface ultrarapide qu’est le gazon ? Tout simplement parce qu’il n’y a que très peu de courts sur l’herbe dans le monde. Donc, moins d’endroits pour y tenir des tournois. Et si ce n’était du prestige de Wimbledon et de l’attachement du monde du tennis à la tradition, peut-être aurait-on cessé d’y tenir des épreuves importantes.
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Cette surface est ingérable, en plus d’être inégale. Après quelques jours, elle devient de la réelle « terre battue », sans l’ombre d’un brin d’herbe près de la ligne de fond où tant de mauvais bonds viennent embêter les joueuses et les joueurs.
Et c’est sans compter les risques de glissades et de blessures pour les athlètes.
C’est plus un anachronisme dans l’année des professionnel(le)s du tennis qu’une nécessité. Mais on fait contre mauvaise fortune, bon cœur, et on continue de respecter la tradition.
C’est un passage obligé. Avec beaucoup d’argent – et de points de classement – à la clé.
Cela étant dit, nous nous préparons à voir les athlètes de la WTA et de l’ATP tenter en un temps record de maîtriser leur jeu sur gazon en vue du tournoi de Wimbledon, troisième et avant-dernière levée du Grand Chelem.
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Chez les dames, c’est un total de sept tournois qui s’offriront aux joueuses, au cours de ces trois semaines de préparation.
Lors de la première semaine, elles seront à Bois-Le-Duc, aux Pays-Bas (WTA 250) ou à Nottingham, en Angleterre (WTA 250). La semaine suivante, ce sera à Gaiba, en Italie (WTA 125), à Birmingham, en Angleterre (WTA 250) ou à Berlin, en Allemagne (WTA 500). Enfin, la dernière mise au point se fera soit à Bad Homburg, en Allemagne (WTA 250) ou à Eastbourne, en Angleterre (WTA 500).
Et ensuite, place à la pièce de résistance, au All England Lawn Tennis and Croquet Club (AELTCC), à Wimbledon, dans la banlieue sud-ouest de Londres.
À SURVEILLER
Qui doit-on favoriser à Wimbledon, cette année ?
Tout dépendra probablement de la qualité de la préparation lors des trois semaines précédentes. Jetons donc un coup d’œil sur le rendement des meilleures joueuses mondiales sur cette difficile surface, au cours des récentes années.
Top 10 WTA - Rendement sur gazon
- Swiatek 9-6 (2019-2022)
- Sabalenka 27-16 (2017-2022)
- Rybakina 22-7 (2019-2022)
- Garcia 42-24 (2011-2022)
- Pegula 17-16 (2012-2022)
- Jabeur 60-17 (2012-2022)
- Gauff 15-5 (2019-2022)
- Sakkari 23-16 (2016-2022)
- Kvitova 68-23 (2008-2022)
- Haddad Maia 25-12 (2015-2022)
À la lumière de cette compilation, il faut souligner que la Tunisienne Ons Jabeur a présenté des dossiers respectifs de 10-2 et 11-1, respectivement, en 2021 et 2022.
De toute évidence, le tapis vert semble être un endroit hospitalier pour elle et il faut d’ores et déjà la considérer comme une des favorites, en compagnie de joueuses expérimentées comme Aryna Sabalenka, Caroline Garcia et, bien sûr, la grande Kazakhe Elena Rybakina.
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La grande Tchèque, Petra Kvitova, pourrait se payer un dernier baroud d’honneur, elle qui a déjà triomphé deux fois (2010-2014) au AELTCC.
À moins qu’une autre Tchèque ne vienne créer la surprise ? Je pense ici à Karolina Muchova, récente finaliste à Roland-Garros.
Après avoir été ralentie par les blessures au cours des dernières années, Muchova a opéré une poussée impressionnante depuis septembre dernier, alors qu’elle occupait le 225e rang mondial. Neuf mois plus tard, elle est au 16e échelon.
Et sa fiche sur gazon entre 2017 et 2022 est de 17-11.
En terminant, il serait surprenant de voir Iga Swiatek réaliser le rare doublé Paris-Wimbledon. Mais avec formidable début de carrière de cette talentueuse Polonaise, il vaudrait mieux ne pas la sous-estimer.
LE BUZZ À L’EXTÉRIEUR DES COURTS
Badopas ou Tsitsidosa ?
Le tennis compterait-il un nouveau couple vedette ? Un de ces « power couples » dont le public et les médias raffolent tant.
Il semblerait que oui.
La toile s’est enflammée le 7 juin quand les deux vedettes sont apparues, simultanément, sur le compte Spotify de l’autre. Chaque fois ensemble.
Vous les avez reconnus sur les photos… il s’agit de l’Espagnole Paula Badosa, 34e mondiale, ainsi que du Grec Stefanos Tsitsipas, 5e au classement de l’ATP.
Par la suite, un internaute a signalé la présence de la joueuse, incognito, dans les estrades lors du match de Stefanos.
Puis, il n’y avait plus aucun doute.
Comme on dit, une image vaut mille mots. Imaginez plusieurs images…
D’ailleurs, à la blague, un internaute a décrété qu’il y avait eu plus de vidéos de ces deux-là sur les réseaux sociaux, dans la dernière semaine, que de séquences de faits saillants du tournoi à Paris.
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Alors, quel allait être le surnom de ce nouveau couple ?
Stefadosa ou Paulapas ? Badopas ou Tsitsidosa ?
Il semble que Tsitsidosa ait la cote, selon le nombre de fois qu’il a été relayé.
Longue vie au nouveau couple… que vous ne verrez pas au Canada, toutefois, début août.
Pas ensemble. L’Omnium Banque Nationale étant le seul tournoi d’importance qui se déroule dans deux villes séparées, selon que Toronto ou Montréal accueille les dames ou les messieurs.
Les meilleurs joueurs de la WTA seront de retour à Montréal cet été pour l’Omnium Banque Nationale qui se déroulera du 4 au 13 août au Stade IGA. Procurez-vous vos billets dès aujourd’hui !