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Destination OBN Montréal : La dernière étape

C’est la dernière semaine de tournois précédant la tenue de l’Omnium Banque Nationale (OBN) 2023.

Pendant que l’équipe de Valérie Tétreault procède aux derniers préparatifs avant d’accueillir les joueuses et le public, les courts secondaires du Stade IGA accueilleront pendant la semaine un tournoi de préqualifications réservé aux Canadiennes.

Pendant ce temps, même si toutes les joueuses de l’élite n’ont pas repris le boulot post-Wimbledon, une chose ne change pas. Une certaine Polonaise, portant le même nom que notre stade montréalais, continue de dominer.

JOURS AVANT L’OMNIUM BANQUE NATIONALE : 6

Action sur le court

Maîtresse, chez elle

Photo : Czarek Sokolowski/Associated Press

Une tornade a déferlé sur la capitale de la Pologne, la semaine dernière.

Et comme vous le voyez sur ce cliché, la météo n’avait rien à y voir. C’est plutôt la fille du pays, numéro un mondiale et, visiblement, dans une forme splendide, qui a balayé le court central du stade pour remporter facilement le tournoi de sa ville… de son pays.

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Iga Swiatek, à son premier tournoi depuis Wimbledon, n’a pas lésiné. Elle a joué 10 manches en cinq matchs, n’en a perdu aucune. La favorite locale a liquidé ses rivales en remportant 61 des 85 jeux disputés, dont une finale expéditive de 6-0 et 6-1 aux dépens de Laura Siegemund.

Photo : François Asal/Panoramic

Swiatek se concentrera sur l’entraînement au cours de la semaine précédant l’OBN pour arriver à Montréal dans le but d’ajouter un autre titre à sa saison qui en compte déjà quatre.

Son dossier de 2023 est aussi reluisant que le trophée polonais qu’on lui a remis : 46-7.

Si cet autre triomphe de Swiatek peut s’associer à de la routine, ce n’est pas du tout le cas de Noma Noha Akugue, finaliste à Hambourg, en Allemagne, une autre fille du pays qui a animé le spectacle pendant toute la semaine. À la différence que Noma en était à son tout premier tournoi de la WTA.

Photo : Hamburg European Open

L’adolescente de 19 ans, née dans la banlieue de Hambourg de parents nigérians, occupait le 207e échelon mondial lorsqu’elle a fait bon usage du laissez-passer que les organisateurs lui avaient donné et a impressionné contre cinq joueuses mieux classées qu’elle.

Photo : Getty

Résultat, elle a éliminé dans l’ordre Laura Pigossi (142e), Storm Hunter (154e), Martina Trevisan (76e), et Diana Shnaider (101e). En finale, le rêve a pris fin par une défaite aux mains d’Arantxa Rus (60e) qui, de son côté, mettait la main sur le premier titre de la WTA de sa carrière.

À surveiller

Photo : Hartru.com

C’est à Washington et à Prague que les joueuses de la WTA termineront leur préparation en vue de l’OBN.

C’est le plus relevé des deux tournois que la capitale américaine tient en ses murs et ses quatre premières têtes de série sont Jessica Pegula, quatrième joueuse mondiale ainsi que Caroline Garcia (5e), Coco Gauff (7e) et Maria Sakkari (9e).


Bianca Andreescu (44e) a obtenu un laissez-passer pour le tableau principal, tandis que Leylah Fernandez (86e) y a accédé avec des victoires en qualifications aux dépens de Varvara Gracheva (43e) et de Katie Boulter (74e)

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À Montréal, sur trois terrains secondaires, Tennis Canada tient un tournoi de préqualifications dont l’enjeu est le dernier laissez-passer pour les qualifications des 5 et 6 août à l’OBN 2023.

Photo : Paul Rivard

16 joueuses étaient inscrites, dont les quatre têtes de série, Marina Stakusic, Bianca Jolie Fernandez (la sœur cadette de Leylah), Jessica Alsola et Martyna Ostrzygalo.

Les sœurs Annabelle et Noami Xu, Catherine Gagnon, Alessia Cau, Scarlett Nicholson, Anna Raphaelle Serghi, Raphaëlle Leroux, Orly Ogilvy, Mia Kupres, Treah Chavez, Nadia Lagaev et Alexia Jacobs participent aussi à cette épreuve.

Le buzz à l’extérieur du court

Emma et son carrousel d’entraîneurs

Photo : AFP

Changer d’entraîneur tous les six mois ? Privilégier la différence d’expériences et la variété de style au détriment de la stabilité et de la solidité de relation ?

Même si cette stratégie ne vous semble pas la bonne, de prime abord, sachez que c’est celle d’Emma Raducanu et que ce n’est pas près de changer.

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Dans une entrevue qui a fait beaucoup réagir récemment, cette assertion est venue de la bouche même de Max Eisenbud, un agent réputé de l’immense firme IMG et responsable de la carrière de la Britannique de 20 ans qui, en 19 mois depuis son triomphe à NY, a présenté a présenté un dossier de 24-27, en 51 matchs.

Photo : Reuters

C’est lors d’une édition du Tennis Podcast, le 24 juillet dernier, que Max Eisenbud a fait cette mise au point.

« Ce sera probablement ainsi pour le reste de sa carrière. C’est en procédant ainsi qu’ils sont à l’aise. Je ne dis pas que c’est bien ou mal. Mais c’est de cette manière qu’ils ont procédé et je crois que c’est correct de faire les choses différemment », a mentionné Eisenbud sans surprise, puisqu’il est un agent payé par le clan Raducanu.

Andrew Richardson, Nigel Sears, Torben Beltz, Dmitry Tursunov, Sebastian Sachs.

Photos : Getty/Reuters/AFP

Depuis que le premier a posé en compagnie de la Britannique et de son illustre trophée en septembre 2021, ils sont quatre à lui avoir succédé dans un intervalle de 19 mois. C’est beaucoup.

Trop ?

Non, répète son agent à l’envi. « Il faudrait bien que les gens en reviennent ! », ajoute-t-il en rappelant qu’Emma avait quitté le même Nigel Sears après avoir atteint le quatrième tour à Wimbledon avant sa chevauchée fantastique de Flushing Meadows en compagnie de Richardson. Avant de lâcher ce dernier pour rappeler Sears.

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« Ce sera probablement comme ça pour le reste de sa carrière. »

Eisenbud a été l’agent d’autres gagnantes de tournois du Grand Chelem : Maria Sharapova et Na Li. Il a donc déjà vu neiger.

Photo : Getty

« Son père et elle contrôlent tout ce qui a trait au “coaching” », souligne-t-il. Selon lui, Emma et Ian Raducanu, son père, voient les entraîneurs comme des professeurs d’université. En tant « qu’élève », il croit que sa fille absorbe le plus d’information possible de la part de chaque entraîneur avant d’en retrouver un autre. Depuis la période où elle évoluait chez les juniors jusqu’à tout récemment, ils ont changé d’entraîneur tous les quatre ou cinq mois.

Photo : REX/Shutterstock

« Richard Williams avait sa propre philosophie avec ses filles Venus et Serena, ce qui était différent, alors que Yuri Sharapova, le père de Maria, avait la sienne », précise Eisenbud en guise de conclusion.

Les meilleurs joueurs de la WTA seront de retour à Montréal cet été pour l’Omnium Banque Nationale qui se déroulera du 4 au 13 août au Stade IGA. Procurez-vous vos billets dès aujourd’hui !