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Montréal: 26 juillet 2025 - 7 août 2025
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Toronto: 26 juillet 2025 - 7 août 2025
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WTA

RIVARD : « COUSINE » GARCIA MAINTIENT LE RYTHME

La Française Caroline Garcia maintient son allure d’enfer et elle devrait être considérée comme une candidate potentielle au titre lorsque débutera l’Omnium Banque Nationale 2023, en août prochain.

La « cousine » de l’Hexagone vient de disputer une deuxième finale en 2023 et elle conserve son cinquième rang mondial. Sur le terrain mexicain de Monterrey (WTA 250), Garcia a été battue par la Croate Donna Vekic (31e mondiale) en trois manches de 6-4, 3-6 et 7-5 et se maintient à 16 points du quatrième échelon, détenu par la Tunisienne Ons Jabeur.

Et la bonne nouvelle, c’est qu’elle pourra aisément se maintenir à ce niveau d’ici le solstice d’été.

Car à compter de maintenant et jusqu’au 20 juin, elle n’aura que très peu de points à défendre. Garcia avait connu une séquence peu reluisante durant cette période de 2022 avec un dossier de quatre victoires et cinq défaites au cours de cinq tournois, dont ceux d’Indian Wells et de Miami où elle n’avait gagné qu’une fois en trois matchs de ce « Sunshine Double ».

Le reste de sa saison, toutefois, était totalement à l’opposé.

La joueuse originaire de Saint-Germain-en-Laye est passée de la 74e à la 4e place en moins de cinq mois. Elle a signé 36 victoires et subi seulement 9 défaites, incluant des titres à Bad Homburg, Gdynia et Cincinnati, une demi-finale aux Internationaux des États-Unis, sans oublier le titre des Finales de la WTA.

Elle s’est donc littéralement envolée pour rejoindre la stratosphère du classement de la WTA.

D’ailleurs, cette furieuse chevauchée en deuxième moitié de saison a valu à cette valeureuse cavalière la troisième place de mon podium des meilleures joueuses de la WTA dans le cadre de ma revue de l’année.

À 29 ans, Garcia fait partie d’un trio de vétéranes qui font un charmant contrepoids à ces joueuses qui, au tournant de la vingtaine, connaissent beaucoup de succès à un jeune âge. Il ne faut jamais jeter l’éponge lorsqu’on se croit sur la pente descendante de sa carrière.

Outre la Française, notons que Jessica Pegula et Jabeur ont respectivement 29 et 28 ans. Et que leur accession au Top 5 s’est aussi faite sur le tard.

MARTA, ENFIN !

Marta Kostyuk a remporté son tout premier titre de la WTA en battant Varvara Gracheva 6-3 et 7-5, en finale du tournoi d’Austin, au Texas (WTA 250). Cette victoire lui ouvrait ainsi les portes du Top 40 mondial, soit le meilleur classement de sa carrière.

Il fallait voir la réaction de l’Ukrainienne lors de la confirmation de sa victoire alors qu’elle est restée 22 longues secondes au sol, en pleurs.

C’est que ce titre s’est fait attendre. Longtemps.

Comme bien d’autres avant elle, Kostyuk avait été identifiée depuis belle lurette comme un des plus brillants espoirs du tennis féminin. Et comme bien d’autres avant elle, elle aura mis plus d’années que prévu avant d’aller chercher ce premier trophée.

Vous me direz qu’elle n’a que 20 ans. Avec raison.

Mais je vous ramène à janvier 2017. Alors âgée de 14 ans, Kostyuk remportait le titre junior des Internationaux d’Australie. Sept mois et demi plus tard, à Repentigny en banlieue de Montréal, elle triomphait facilement aux Internationaux juniors de l’endroit, prélude au dernier Grand Chelem de la saison, celui des États-Unis.

Et malgré tout ce potentiel, au cours des cinq années suivantes, elle n’aura gagné que deux tournois, de niveau W60, l’un en février 2018 et l’autre, en février 2020.

On peut aisément comprendre l’explosion de joie et d’émotion qui l’a submergée à Austin quand, six ans après l’euphorie de son triomphe en Grand Chelem junior, elle a pu remporter un tournoi important.

Et maintenant ? Peut-on s’attendre à ce que ce titre, si longtemps désiré, vienne faire débloquer la joueuse ?

C’est tout le bien qu’on lui souhaite.

En théorie, nous devrions pouvoir constater de visu en août prochain à l’OBN 2023. Ce sera alors la deuxième fois seulement qu’elle remettra les espadrilles au Québec, depuis ce titre acquis, comme junior, à Repentigny. En 2022, elle était venue à Granby (WTA 250) et y avait battu deux Canadiennes, Marina Stakusic et Rebecca Marino, avant de déclarer forfait pour sa demi-finale contre Daria Saville.

Kostyuk, dorénavant 40e mondiale, est la deuxième meilleure joueuse ukrainienne derrière Anhelina Kalinina, 29e.

Avec l’absence d’Elina Svitolina (875e) et la lente disparition de Lesia Tsurenko (95e), la native de Kyiv pourrait bien devenir la joueuse numéro un de son pays. Ce sera peut-être même chose faite lorsqu’elle se présentera à Montréal l’été prochain.

LE 8 MARS 2023 ET LA WTA

Il faut s’attendre, comme lors des années précédentes, à ce que la WTA et ses membres sensibilisent les amateurs par le biais de messages institutionnels.

En guise d’exemple, voici un aperçu de ce que l’on pouvait trouver comme message de circonstances ces dernières années.

Beaucoup de ces messages parviennent de la vallée de Coachella, où se déroule chaque année le tournoi californien d’Indian Wells.

C’est de là que Petra Kvitova avait diffusé ce message à double signification, car la grande vétérane tchèque célèbre aussi son propre anniversaire de naissance, le 8 mars 2022.

En terminant, signalons que les autorités canadiennes ne seront pas en reste et utiliseront les réseaux sociaux afin d’atteindre une médiatisation tous azimuts. Toute l’information concernant l’implication du gouvernement fédéral se trouve sur cette page.

PHOTO SOUVENIR DE L’OBN

Photo : Paul Rivard

Même si cette image se manifeste habituellement au mois d’août, soyez assurés que Claude Savard, vice-président des partenariats corporatifs de Tennis Canada, est au téléphone depuis plusieurs mois déjà.

À sa 33e année au sein de TC, Savard doit s’assurer que tous ces partenaires commerciaux, vitaux pour la tenue de l’Omnium Banque Nationale, acceptent toujours d’être au rendez-vous pour cette importante manifestation sportive de l’été montréalais.

Et rien qu’à voir ce panneau, à sa droite, sachez qu’il ne chôme pas…