Ce que nous avons appris à Wimbledon

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L’apogée de la courte, mais douce saison sur gazon s’est achevé dimanche à Wimbledon. Barbora Krejcikova et Carlos Alcaraz ont été les deux derniers survivants grâce à leur jeu inspiré au cours de la dernière quinzaine.

Pour Krejcikova, il s’agit d’un deuxième titre majeur, trois ans après son triomphe à Roland-Garros. Alcaraz, quant à lui, a défendu avec succès sa couronne de l’an dernier après avoir été couronné champion à Roland-Garros.

Voici cinq choses que nous avons apprises de Wimbledon 2024.

Alcaraz est un grand joueur

Carlos Alcaraz, 21 ans, a remporté deux tournois majeurs consécutifs en battant sèchement Novak Djokovic en finale masculine. Contrairement à la victoire en cinq manches de l’année dernière contre le septuple champion, Alcaraz n’a eu besoin que de trois manches cette fois-ci pour s’imposer 6-2, 6-2 et 7-6(4).

Alcaraz rompt l’égalité avec Andy Murray et Stan Wawrinka en troisième place des vainqueurs de tournois du Grand Chelem parmi les joueurs actifs, et n’est plus devancé que par Djokovic et Rafael Nadal. Il est également devenu le sixième homme de l’ère moderne à gagner Roland-Garros et Wimbledon la même année, se joignant à un illustre groupe comprenant Rod Laver, Bjorn Borg, Roger Federer, Djokovic et Nadal.

Il n’est pas trop tôt pour qualifier l’Espagnol de joueur remarquable et de grand prétendant de la relève lorsque tous les membres du « Big 3 » auront pris leur retraite.

Le tableau féminin était grand ouvert

La numéro un Iga Swiatek est l’une des joueuses les plus constantes que le tennis féminin ait connues depuis de nombreuses années. Il y a cependant une surface qu’elle n’a pas encore maîtrisée, c’est le gazon, où elle n’a pas réussi à dépasser les quarts de finale au All England Club en cinq tentatives.

En s’inclinant au troisième tour face à la très dangereuse Yulia Putintseva, elle a ouvert le tableau et montré que Wimbledon serait une fois de plus un tournoi imprévisible chez les femmes.

Un an après le triomphe de Marketa Vondrousova, qui ne faisait pas partie des têtes de série, Barbora Krejcikova (31e) en a surpris plusieurs en s’appropriant le trophée.

Il ne faut jamais sous-estimer Djokovic

Après avoir boité (parfois littéralement) durant la première moitié de la saison, Djokovic a élevé son jeu à Wimbledon en atteignant sa première finale de l’année. Même s’il s’est incliné une nouvelle fois face à Alcaraz, la légende serbe a montré qu’il avait encore beaucoup à donner.

Des jeunes comme Jannik Sinner et Alcaraz ont prouvé ces deux dernières années qu’ils n’étaient pas prêts à attendre la retraite de Djokovic pour prétendre au sommet du tennis masculin, et il sera intéressant de voir comment se déroulera le reste de la saison pour le détenteur de 24 titres majeurs. Il lui reste une chance de ne pas terminer sa saison sans un trophée de tournois du Grand Chelem, ce qui ne s’est pas produit depuis 2017.

Gaby prouve encore une fois qu’elle est la reine des tournois du Grand Chelem

Au cours des dernières années, Gabriela Dabrowski a été à maintes reprises la dernière Canadienne en lice dans les tournois majeurs. Elle a récidivé au All England Club en atteignant la finale du double féminin à Wimbledon avec sa partenaire Erin Routliffe.

Dabrowski et Routliffe ont fait équipe l’été dernier, au début de la saison sur surface dure, et cela a porté ses fruits presque immédiatement. Quelques semaines après avoir uni leurs forces, elles sont devenues championnes des Internationaux des États-Unis.

Avant la saison sur gazon, Routliffe trouvait amusant que le tandem n’ait pas encore joué un seul match ensemble sur cette surface. Trois tournois plus tard, elles possèdent un titre sur gazon (Nottingham) et ont pris part à deux finales (Eastbourne et Wimbledon).

Les joueurs et joueuses de simple du Canada peuvent rivaliser avec les meilleurs

Bien sûr, aucun Canadien n’a dépassé le troisième tour à Wimbledon cette année, mais ils ont tout de même montré ce dont ils sont capables contre des adversaires de premier plan.

Le tirage n’a pas été tendre envers les Canadiens, mais Denis Shapovalov a eu raison de Nicolas Jarry (19e) au premier tour. Par la suite, Shapovalov a livré une chaude lutte à Ben Shelton (14e) avant de tomber en cinq manches au troisième tour.

Bianca Andreescu, qui a récemment repris le jeu après neuf mois d’absence en raison d’une blessure au dos, a éliminé Linda Noskova (26e) en des comptes de 6-3 et 7-6(5) au deuxième tour, avant de s’incliner au troisième tour face à Jasmine Paolini, future finaliste.

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Photo Vedette : Martin Sidorjak