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Montréal: 26 juillet 2025 - 7 août 2025
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Toronto: 26 juillet 2025 - 7 août 2025
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ATP
Nouvelles du to...

Qu’ont en commun Matteo Arnaldi et Carlos Alcaraz ?

Le numéro un mondial Jannik Sinner a perdu samedi soir à l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers, mais un autre Italien est en demi-finale à Montréal, Matteo Arnaldi.

Au carré d’as, il croisera le fer avec le joueur qui a éliminé Sinner, Andrey Rublev.

Faites connaissance avec Arnaldi.

Il est né sur la Riviera italienne

Tout comme son compatriote Fabio Fognini, Arnaldi est né à San Remo, en Italie, à environ 45 minutes de route de Monte-Carlo.

Chez les juniors, il a atteint le 22e rang mondial et a disputé son premier tournoi professionnel en 2018.

Alors qu’il gravissait les échelons, Arnaldi a affronté son compatriote Lorenzo Musetti — aujourd’hui demi-finaliste en Grand Chelem et médaillé olympique — lors du premier Challenger auquel il a participé en 2019. En 2022, il a pris part à son premier tournoi ATP, obtenant un laissez-passer pour l’épreuve de Rome. Il avait alors perdu contre Marin Cilic.

Il a effectué une percée en 2023

Il a amorcé la saison 2023 en dehors du Top 130, et fait maintenant partie du Top 50. Il a notamment atteint son premier quart de finale de l’ATP, puis sa première demi-finale, en plus d’accéder au quatrième tour des Internationaux des États-Unis.

Arnaldi a également fait ses débuts à la Coupe Davis lors du tournoi à la ronde de septembre dernier.

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Il est souriant

Comme Alcaraz, Arnaldi, 23 ans, aime sourire sur le court. Il idolâtre Novak Djokovic, et son style de jeu s’apparente à celui du détenteur de 24 titres de tournois du Grand Chelem et d’une médaille d’or olympique.

Arnaldi joue principalement en fond de terrain et se déplace bien. Il a également la capacité de passer rapidement de la défense à l’attaque dans un échange.

Il fait partie de la nouvelle génération du tennis italien

On peut dire que le tennis masculin italien n’a jamais été en meilleure santé. Arnaldi est l’un des neuf Italiens classés dans le Top 100, et six d’entre eux sont âgés de 23 ans ou moins.

Connue autrefois comme une nation qui ne réussissait que sur la terre battue, l’Italie remporte désormais des victoires et des titres sur toutes les surfaces.

« En ce moment, nous sommes en très bonne posture. Nous l’avons vu aux Jeux olympiques également », a commenté Sinner, faisant probablement référence à la médaille d’or en double féminin de Sara Errani et de Jasmine Paolini, ainsi qu’à la médaille de bronze de Musetti en simple. C’était bien. Oui, c’est juste agréable de voir une grande partie du tennis italien s’illustrer sur la scène internationale. Nous sommes tous très jeunes, ce qui est très bien. »

Il a dû revenir de l’arrière souvent cette semaine

Avant cette semaine, Arnaldi n’avait jamais atteint les quarts de finale d’un Masters 1000. Pour y parvenir, il a dû revenir de l’arrière plusieurs fois.

Arnaldi était mené par une manche et un bris par Mackenzie McDonald au premier tour ; il tirait de l’arrière par un bris à la manche initiale contre le médaillé d’argent olympique Karen Khachanov ; a dû combler un écart d’une manche face à Alejandro Davidovich Fokina ; et perdait par un bris face à Kei Nishikori en quart de finale.

Arnaldi a eu raison de Rublev en trois manches lors de leur plus récent duel à Roland-Garros, en mai.

« Je l’ai vu jouer (contre Sinner), a mentionné Arnaldi. Il jouait très bien. Ce sera un match totalement différent de celui à Paris où je pense avoir joué de l’excellent tennis. »

Photo vedette par : Amélie Caron