Un autre chapitre de l’ère des « New Two » s’est écrit en 2025.
Carlos Alcaraz et Jannik Sinner ont continué à dominer les plus grands tournois de l’ATP, un règne qui n’était autrefois possible que pour le « Big Three ». Aujourd’hui, les meilleurs moments d’Alcaraz et de Sinner au cours de l’année écoulée leur permettent de rivaliser avec certains des plus grands joueurs.
Sinncaraz domine (encore) dans les tournois du Grand Chelem
On retrouve ici une certaine similitude avec la génération précédente de vedettes dominantes. Pour la deuxième saison consécutive, Alcaraz et Sinner ont remporté à eux deux les titres des quatre tournois du Grand Chelem. Les deux rivaux sont les premiers à réaliser cet exploit deux années de suite depuis Rafael Nadal et Roger Federer en 2006 et 2007.
Mais les deux ont écrit une page d’histoire qu’eux seuls ont pu réaliser. Après que Sinner ait remporté le titre à Melbourne, les deux joueurs se sont affrontés lors des trois finales majeures suivantes, devenant ainsi les premiers joueurs de l’ère moderne à se rencontrer lors de trois finales de tournois du Grand Chelem consécutives au cours de la même saison.
Leur trilogie a commencé avec CE marathon à Roland-Garros, où Alcaraz a repoussé trois balles de match pour finalement remporter le titre après une bataille de 5 heures et 29 minutes. Sinner a ensuite pris sa revanche à Wimbledon après avoir été mené par une manche, mais Alcaraz a conquis la couronne à Flushing Meadows pour reprendre la première place du classement mondial.
Lire aussi : La rivalité dominante d’Alcaraz et de Sinner en chiffres
Pour conclure l’année, l’Espagnol et l’Italien ont croisé le fer pour le titre des Finales de l’ATP à Turin. Sinner a réussi à conserver sa couronne, mais les deux rivaux ont terminé la saison à égalité, remportant chacun 1651 des 3302 qu’ils ont disputés au cours de leur rivalité jusqu’à présent.
Un premier Masters 1000 sous le soleil
Bien que le dernier joueur à réussir un Sunshine Double ait été Novak Djokovic de 2014 à 2016, les Masters 1000 de mars ont été le théâtre de deux moments marquants.
À Indian Wells, Jack Draper a parfaitement démarré son parcours sous le soleil américain. Lors de ses quatre premiers matchs, le numéro un britannique a battu Joao Fonseca, Taylor Fritz et Ben Shelton, tous en deux manches.
Draper a perdu sa seule manche du tournoi lors de sa victoire contre Alcaraz en demi-finale, avant de s’imposer facilement face à Holger Rune en finale et ainsi remporter son premier Masters 1000.
À Miami, la quête du Britannique pour le Sunshine Double s’est terminée prématurément dès son premier duel, face au futur vainqueur Jakub Mensik.
Après avoir créé la surprise en battant le septième mondial, Mensik a remporté une autre victoire contre un joueur du Top 10, Fritz, en route vers le match ultime. Le jeune Tchèque a affronté Djokovic pour le titre à Miami. Dix-huit ans séparaient les deux joueurs, mais la jeunesse l’a emporté et Mensik a récolté son premier titre du Circuit Masters 1000.
Shelton n’est plus en terrain inconnu
Lorsque Shelton s’est qualifié pour les demi-finales de l’Omnium Banque Nationale, il était exactement là où il voulait être : en terrain inconnu.
L’Américain, qui avait déjà triomphé dans des tournois de catégorie 250 et 500, était en quête d’un premier trophée en tournois Masters 1000. À Toronto, il se trouvait à deux victoires de cette étape importante après avoir pris la mesure d’Alex de Minaur en quart de finale.
Au carré d’as, Shelton a indiqué la sortie à son compatriote Fritz en deux manches, se qualifiant ainsi pour la finale contre Karen Khachanov. Le joueur d’Atlanta a concédé le premier acte, mais a réussi à forcer la tenue d’une troisième manche et a scellé la victoire dans un jeu décisif.
Une semaine de rêve pour Vacherot à Shanghai
Avant Shanghai, peu de gens avaient entendu parler de Valentin Vacherot. En effet, le Monégasque n’avait remporté qu’une seule victoire sur le circuit et il occupait le 204e rang lorsqu’il a participé à son quatrième Masters 1000.
Cependant, le joueur de 27 ans a commencé à ajouter d’autres victoires à son modeste palmarès. Après s’être qualifié pour le tableau principal et avoir facilement franchi le premier tour, Vacherot a enchaîné trois victoires contre des joueurs du Top 25, Alexander Bublik, Tomas Machac (abandon) et Rune, pour atteindre le carré d’as. Contre toute attente, il a signé la plus importante victoire de sa carrière en battant Djokovic en deux manches pour devenir le finaliste le moins bien classé d’un Masters 1000.
Seul obstacle entre lui et le titre : son cousin, Arthur Rinderknech. Le Français a gagné la manche initiale, mais pour la quatrième fois dans le tableau principal, Vacherot a nivelé la marque avant de mettre la main sur le trophée. Ce parcours digne d’un conte de fées a fait grimper le champion de Shanghai de 164 places au classement, le propulsant au 40e échelon.
La percée d’Auger-Aliassime en fin de saison
À mi-parcours de la saison, les chances de Félix Auger-Aliassime de se qualifier pour les Finales de l’ATP semblaient bien minces. Le Canadien occupait le 27e rang à l’approche des Internationaux des États-Unis, mais il a trouvé un second souffle à Flushing Meadows.
Lire aussi : Auger-Aliassime fait son entrée dans le Top 5 après les Finales de l’ATP
Auger-Aliassime a battu Alexander Zverev, Andrey Rublev et de Minaur pour atteindre le carré d’as à New York. Cette série de victoires l’a propulsé au 13e échelon avant la saison des tournois en salle sur surface dure qui lui sourit toujours. Grâce à un autre titre en Belgique et à une finale à Paris, le Montréalais a décroché la dernière place dans la course aux championnats de fin d’année, obtenant ainsi son billet pour Turin.
À sa deuxième participation aux Finales de l’ATP, le joueur de 25 ans a atteint la demi-finale pour la première fois, concluant sa saison avec une fiche de 21 victoires pour 6 défaites au cours des trois derniers mois et terminant l’année au 5e rang mondial, soit un sommet personnel.
Le tour du chapeau de l’Italie à la Coupe Davis
Les difficultés de l’Italie sur la scène internationale semblent se limiter au terrain de soccer, puisque les Italiens ont poursuivi leur règne à la Coupe Davis, à Bologne.
L’absence de Sinner n’a pas posé de problème à l’équipe italienne menée par Flavio Cobolli et Matteo Berrettini, car ils sont restés invaincus, balayant l’Autriche, la Belgique et une Espagne privée d’Alcaraz pour décrocher un troisième titre consécutif dans cette prestigieuse compétition.
Lire aussi : Pleins feux sur le tennis - Un troisième triomphe consécutif pour l’Italie à la Coupe Davis
L’Italie est invaincue à ses 14 dernières rencontres à la Coupe Davis, devenant ainsi la première équipe en 53 ans à remporter trois fois de suite le Saladier d’argent.
Les plus grandes vedettes de l'ATP seront de retour au IGA Stadium de Montreal l’été prochaine pour l’Omnium Banque Nationale, du 1er au 13 août 2026. Cliquez ici pour obtenir plus de renseignements sur les billets.
Photo Vedette : ATP Tour
Présenté dans cette nouvelle
Explorer plus
Nouvelles Liées
