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Montréal: 26 juillet - 7 août 2025
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Toronto: 26 juillet - 7 août 2025
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Soulagement et motivation pour Alexis Galarneau après sa première victoire à l’ATP

Quelques minutes seulement dans son processus de récupération après une séance d’entraînement d’une heure sur un court du Sobeys Stadium, Alexis Galarneau a presque arrêter de pédaler sur le vélo stationnaire pour trouver les mots justes pour décrire ce qui s’était passé tard dans la nuit précédente.

Était-ce une sensation forte ? Était-ce une validation ? Peut-être une nouvelle confiance en soi ?

Après tout, c’est sous les réflecteurs lundi que Galarneau a remporté une victoire tant espérée : la première de sa carrière sur le circuit principal de l’ATP, et qui plus est dans un Masters 1000, grâce à un gain en deux manches contre Arthur Rinderknech au premier tour de l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers. Une carrière professionnelle qui avait débuté quatre ans plus tôt, principalement sur le circuit Challenger de l’ATP et dans la quête acharnée d’un meilleur classement, a enfin été récompensée.

Le lendemain après-midi, en repensant à tout cela, Galarneau s’est essuyé le front avec une serviette et a finalement laissé échapper : « Quel soulagement ! Hier soir, j’ai ressenti un immense soulagement. » 

IC’est une année qui l’a mené d’Oeiras, au Portugal, à Manama, au Bahreïn, puis à Pune, en Inde, et dans tant d’autres lieux obscurs du tennis, dans sa quête pour vivre le moment tant attendu de lundi soir. Pendant une grande partie du printemps, le poignet droit de Galarneau l’avait ralenti et ne lui avait pas vraiment permis de passer à l’étape suivante. Il n’avait pas réussi à se qualifier pour le tableau principal d’un tournoi du circuit ou d’un Grand Chelem. Depuis fin avril, son classement oscillait autour de la 200e place.

Et donc, lundi à Toronto, enfin en bonne santé, Galarneau était nerveux lorsqu’il est entré sur le Court central pour le dernier match de la soirée. Les conditions étaient un peu différentes de celles auxquelles il avait été habitué ces dernières semaines et, au début, il évaluait Rinderknech et s’adaptait au style du Français. Mais il a ensuite réussi à prendre l’avantage dans la première manche et, après avoir remporté le jeu décisif, il a trouvé son rythme. À partir de là, tout le travail que Galarneau et son entraîneur, Quentin Guichard, ont effectué sur le service a porté ses fruits.  

En effet, Galarneau n’a concédé que quatre points sur son service dans le deuxième acte jusqu’au moment où il a dû servir pour le match, et, pour la première fois de la soirée, il a connu une légère hésitation. Le Canadien a fait face à une balle de bris, mais il s’en est sorti en réalisant un ace, puis il a réussi à repousser la deuxième tentative de Rinderknech. 

« À ce moment-là, je me suis concentré sur mon service et j’ai essayé d’être solide en fond de terrain, a expliqué Galarneau. Je voulais vraiment me concentrer et ne pas tenter de coups trop risqués. »  

Les leçons tirées des défaites passées. Une mentalité minimaliste. Dans les matchs précédents, Galarneau aurait été beaucoup trop agressif dans ces situations, alors que tout était en jeu. Mais pas cette fois-ci.

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« Parfois, tu peux aussi laisser ton adversaire se battre lui-même, surtout avec mon style de jeu, a poursuivi Galarneau. Je n’ai pas l’arme la plus puissante, donc il s’agissait de rester concentré, de viser les cibles importantes et de ne pas prendre de mauvaises décisions. »

Loin de là.  

Lorsque son revers bien placé a eu raison de Rinderknech sur la balle de match, Galarneau a levé le poing trois fois en direction de sa loge bondée, puis a poussé un cri primal. Le barrage avait enfin cédé. Il venait de franchir une étape importante en remportant son premier match sur le circuit.  

Photo : Peter Power

« Je répète le mot “soulagement”. Soulagement pour moi, pour ma famille, pour tous ceux qui sont là pour moi, jour après jour. C’est agréable de vivre ce moment avec eux. Celui-ci est particulièrement agréable, et il me motive pour le prochain tour. » 

La tâche ne sera pas de tout repos, mercredi. Flavio Cobolli, 17e mondial, attend. Et l’équipe Galarneau sera là pour l’accompagner. Alexis est le plus jeune de quatre enfants et les trois autres sont présents. Ses deux frères, Félix et Max-Olivier, étaient assis au premier rang avec leur sœur, Émilie-Anne. La physiothérapeute Virginie Guérard-Bigras a suivi le match aux côtés de Guichard et du capitaine de la Coupe Davis, Frank Dancevic. Daniel Nestor a également regardé le match de près. On sait que c’est important quand Nestor sourit, et c’est ce qu’il a fait après la victoire de Galarneau. »

« Le plus important, ce sont les personnes qui m’ont entouré tout au long de ce parcours, celles qui ont été là depuis le début et celles qui sont venues et reparties, a conclu Galarneau. C’est assez spécial. Elles ont toutes rendu ce parcours beaucoup plus agréable jusqu’à présent. »  

Les meilleurs joueurs de l’ATP seront de retour à Toronto cet été dans le cadre de l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers, du 26 juillet au 7 août, au Sobeys Stadium. Achetez vos billets dès aujourd’hui ! 

Photo Vedette : Barry McCluskey

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