Lorsqu’on a tant écrit et dit de chose sur les hauts et les bas de la carrière d’une personne, il est difficile de trouver les mots pour lui rendre justice lorsque la poussière retombe enfin.
Quand des athlètes professionnels prennent leur retraite, des termes comme « légende », « icône » et « pionnier » sont souvent utilisés aléatoirement pour les qualifier. Eugenie Bouchard est tout cela à la fois et bien plus encore. Depuis qu’elle a été projetée sous les feux de la rampe en 2012 en remportant le titre junior du simple de Wimbledon, tout dans son parcours au tennis a été plus grand que nature.
Devenir la première Canadienne de l’ère moderne à participer à la finale de simple d’un tournoi du Grand Chelem, atteindre le cinquième rang mondial, être couronnée championne de la Coupe Billie Jean King et remporter un titre de la WTA sont tous de remarquables réalisations. Néanmoins, l’héritage de Bouchard va bien au-delà des trophées et des statistiques. La joueuse de 31 ans est l’une des joueuses les plus populaires de l’histoire du tennis et elle embrasse l’adoration du public partout où elle va comme peu de gens l’ont fait auparavant. La « Genie Army » est bruyante, fière et constitue l’un des groupes de partisans les plus loyaux du monde du sport.
L’influence d’Eugenie sur la croissance du tennis au Canada est impossible à quantifier, mais les images de jeunes filles sur les courts de tout le pays, portant une visière et les cheveux tressés pour imiter leur idole lorsqu’elle était au sommet de son art, parlent d’elles-mêmes. C’est une véritable vedette mondiale que nous connaissons tous par son prénom. Genie a réinventé la notion de réussite dans le tennis canadien, incitant les générations futures à viser des objectifs plus ambitieux qu’elles ne l’auraient imaginé. Elle a aidé à démocratiser le sport et a utilisé les médias sociaux pour établir et développer sa marque.
Photo: Pascal Ratthé/Tennis Canada
Reconnue pour sa façon de coller la ligne de fond et de prendre la balle tôt pour garder ses adversaires sur la défensive, elle a connu de nombreux moments et matchs mémorables tout au long de son parcours : la finale historique de 2014 à Wimbledon contre Petra Kvitova, deux autres demi-finales en tournois du Grand Chelem, des gains importants aux dépens de Maria Sharapova, Ana Ivanovic, Jelena Jankovic et Caroline Wozniacki, une participation aux Jeux olympiques et l’obtention de deux Prix de la WTA.
Un dernier tour de piste à Montréal
Eugenie tirera sa révérence à l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers, dans la ville où elle a grandi, sur les courts où elle a développé son talent et dans le stade qui est devenu sa deuxième maison. À cette occasion, elle prendra part pour la dernière fois au tableau principal, neuf ans après un parcours mémorable qui l’a menée en huitièmes de finale à la suite de victoires contre Lucie Safarova et Dominika Cibulkova.
Il n’est jamais facile de faire des adieux et nous ne sommes jamais vraiment prêts pour cette éventualité, mais Montréal n’est pas étrangère aux grandes occasions et sait célébrer les siens avec brio. La Genie Army sera tout en voix et l’ambiance sur le Court central du Stade IGA sera électrique, le cadre parfait pour donner l’adieu qu’elle mérite à une joueuse qui a propulsé le tennis féminin au Canada vers de nouveaux sommets.
Il ne reste plus qu’à dire merci. Merci, Genie, pour les sensations fortes, les frissons et pour nous avoir inclus dans cette merveilleuse aventure.
Ne manquez pas l’occasion d’assister au dernier grand moment d’Eugénie Bouchard à Montréal ! Le forfait multi-séance « Début de tournoi » (séances 2 à 9) vous permet de vivre les premiers matchs de toutes les joueuses canadiennes programmées sur le Court central - de Leylah Fernandez à Bianca Andreescu, en passant par la prometteuse Victoria Mboko. À partir de 275$, c’est le moment idéal pour vibrer au rythme du tennis d’ici.
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