Grâce au nouveau format de deux semaines des tournois de catégorie 1000, plus de joueuses de simple s’inscrivent en double.
D’emblée, le premier match au sommet du tableau oppose les championnes olympiques de l’année dernière, Jasmine Paolini et Sara Errani, aux sœurs montréalaises et Leylah Fernandez et Bianca Fernandez, qui ont obtenu un laissez-passer.
Les gagnantes de cet affrontement pourraient se mesurer à Barbora Krejcikova et Jelena Ostapenko (qui sont des championnes de tournois du Grand Chelem en simple et en double).
Coco Gauff et Jessica Pegula sont également de la partie, mais elles ne joueront pas ensemble cette fois-ci. Gauff fera équipe avec l’étoile montante McCartney Kessler, tandis que Pegula, qui vise un troisième titre consécutif en simple au Canada, unira ses forces à celles de son amie Madison Keys, championne des Internationaux d’Australie.
Les quatrièmes têtes de série sont les championnes en titre de Wimbledon, Veronika Kudermetova et Elise Mertens.
Les cinquièmes têtes d’affiche, Mirra Andreeva et Diana Shnaider — médaillées d’argent des Olympiques de Paris — pourraient croiser le fer avec Pegula et Keys au deuxième tour.
La numéro un mondiale du double, Taylor Townsend, est à Montréal sans sa partenaire habituelle, Katerina Siniakova, qui participe plutôt à un tournoi Challenger en Pologne. C’est plutôt Zhang Shuai qui évoluera aux côtés de l’Américaine.
Gabriela Dabrowski, d’Ottawa, et Erin Routliffe, sont les têtes de série à battre dans le bas du tableau. Au premier tour, elles seront opposées à Sofia Kenin et à Caroline Dolehide.
En 2021, Dabrowski a conquis le titre à Montréal avec Luisa Stefani, et était finaliste à Toronto l’an dernier avec Routliffe, qui a grandi à Montréal et a des liens étroits avec Montréal.
Cette année n’a pas été facile pour Dabrowski. Elle s’est cassé les côtes avant le tournoi de Roland-Garros et a mentionné qu’elle souffrait de problèmes aux côtes depuis des mois.
En dehors des courts, Dabrowski a toutefois reçu la semaine dernière les clés de sa ville natale en reconnaissance de sa contribution au sport à Ottawa et de ses exploits au tennis.
« Ce qui est vraiment génial avec cette distinction, c’est qu’elle ne récompense pas seulement mes réalisations au tennis, a commenté Dabrowski. Elle récompense aussi tout ce que j’ai accompli pendant de nombreuses années et qui, je l’espère, a eu une influence positive sur les autres. C’est donc vraiment incroyable d’être récompensée pour cela. »
Photo : Tim Austen
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