Le deuxième tour bat son plein mercredi à l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers.
Si vous assistez au tournoi, vous pourrez vous détendre au son de la musique et même fabriquer vos propres bracelets d’amitié. Le tennis occupe bien sûr le devant de la scène, et voici quelques éléments à surveiller.
Genie, 2e partie
Attendez un peu avant de parler de la retraite d’Eugenie Bouchard. La Montréalaise, ancienne finaliste de Wimbledon, a eu raison d’Emiliana Arango lundi soir dans un duel palpitant de trois manches, prolongeant sa carrière d’au moins un match.
Le célèbre public montréalais l’a aidée à s’imposer et à signer son premier gain dans sa ville natale depuis 2016.
Un an auparavant, Bouchard avait affronté son adversaire de mercredi, Belinda Bencic, à Toronto. Bencic avait alors remporté le match, avant de mettre la main sur le trophée.
Bencic, qui est de retour à plein temps sur le circuit cette saison après avoir donné naissance à son premier enfant, a atteint les demi-finales de Wimbledon au début du mois. Elle est également une médaillée d’or olympique.
Anisimova de retour sur le terrain
La dernière fois qu’Amanda Anisimova a disputé un match, cela ne s’est pas bien passé. En fait, elle n’a remporté aucun jeu.
Cependant, qu’elle se soit qualifiée pour la finale de Wimbledon était un exploit en soi pour une joueuse qui s’était illustrée chez les juniors et avait atteint le carré d’as de Roland-Garros avant de faire une pause pour se ressourcer.
De plus, celle qui l’a battue à Wimbledon, Iga Swiatek, a l’habitude de servir des « bagels ».
Désormais classée dans le Top 10, Anisimova, et son redoutable revers, affronte une autre joueuse qui a connu du succès à Wimbledon, Lulu Sun. La gauchère néo-zélandaise a atteint les quarts de finale en 2024, mais elle a connu des difficultés depuis. L’an dernier, Anisimova était finaliste à Toronto.
Iga et Pegula se lancent dans la mêlée
Puisque Montréal est reconnue pour ses bagels, Swiatek devrait se sentir comme chez elle. La détentrice de six titres de tournois du Grand Chelem se mesurera à la qualifiée chinoise Guo Hanyu, qui, en parlant de bagels, a gagné son match de qualification 6-0 et 6-0.
Spécialiste du double, la joueuse de 27 ans a éliminé Yulia Putintseva — qui avait battu Swiatek à Wimbledon en 2024 — au premier tour pour signer son premier gain en simple sur le circuit de la WTA.
Jessica Pegula amorce sa quête d’un troisième titre consécutif contre Maria Sakkari. Ancienne membre du Top 10, Sakkari a glissé au classement après une blessure à l’épaule l’année dernière.
Bien que leur face-à-face soit serré (6-5 pour Pegula), Pegula a remporté leurs trois derniers affrontements en deux manches.
Osaka contre la finaliste en titre de Montréal
Naomi Osaka et Liudmila Samsonova s’affrontent à nouveau, après s’être rencontrées sur gazon à Berlin en juin. Le duel de mercredi sera leur cinquième confrontation depuis le début de l’année dernière.
La victoire en trois manches de Samsonova le mois dernier a égalisé leur face-à-face à 2-2. La grande arme de Samsonova est son service, qui a bien fonctionné contre Osaka ce jour-là, puisqu’elle a réalisé 14 aces. De plus, Samsonova (16e au classement) a atteint son premier quart de finale en tournois du Grand Chelem à Wimbledon, où elle a été freinée par Swiatek.
Toutefois, Osaka a remporté leurs deux duels sur surface dure. C’est d’ailleurs sur cette surface qu’Osaka a conquis ses quatre titres majeurs.
La puissante joueuse japonaise, qui s’entraîne aux États-Unis, est arrivée à Montréal avec une nouvelle équipe, après avoir rompu ses liens avec l’entraîneur Patrick Mouratoglou.
Samsonova aime jouer au Canada, où elle a atteint les quarts de finale l’année dernière et la finale à Montréal en 2023.
Photo : Frédéric Côté