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Montréal: 26 juillet - 7 août 2025
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Toronto: 26 juillet - 7 août 2025
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Toronto : 26 juillet - 7 août 2025

Des vedettes prêtes à profiter d’une ouverture à Toronto

Les joueurs sont de retour en ville. En ce début de saison nord-américaine sur surface dure, la plupart des meilleurs joueurs de l’ATP Tour sont de retour à Toronto pour participer au prestigieux Omnium Banque Nationale présenté par Rogers, qui s’étend pour la première fois sur 12 jours.

À la suite des forfaits des deux meilleurs du monde, Jannik Sinner et Carlos Alcaraz, les autres joueurs ont tous le sentiment d’avoir une chance de faire un beau parcours au premier Masters 1000 de l’été.

« Je suis toujours enthousiaste quand il s’agit d’un grand tournoi, peu importe qui y participe. Et plus il y a de joueurs de haut niveau, mieux c’est, a commenté Ben Shelton, 4e tête de série, lors de son point de presse d’avant-tournoi. Je suis sûr que les amateurs sont du même avis. Il y a eu quelques forfaits malheureux cette année, mais il y a beaucoup de bons joueurs, motivés et en forme, qui veulent faire des étincelles, et je pense que je fais partie de ceux-là.

« Je pense que c’est aussi difficile, et c’est une nouvelle occasion de disputer des matchs et de gagner en confiance avant les Internationaux des États-Unis. »  

Diallo revient là où tout a commencé

Deux ans après avoir remporté sa première victoire en simple au tableau principal d’un tournoi de l’ATP grâce à un laissez-passer, Gabriel Diallo revient en tant que tête de série et fait partie du Top 40. Retourner au tournoi où il s’est révélé il y a deux ans avec une notoriété nettement plus importante est « évidemment une bonne chose, mais cela s’accompagne peut-être d’un peu plus de pression et d’attentes autour de soi », a mentionné Diallo, qui entrera en scène mercredi. 

« Ce sont les attentes que je me fixe qui comptent le plus. Elles sont parfois trop élevées, parfois pas assez, a-t-il ajouté. Donc, oui, il faut aborder le tournoi différemment. Il y a beaucoup plus de demandes de la part des médias et d’autres choses de ce genre [ici]. Il s’agira simplement d’être prêt et, le jour du match, de donner le meilleur de moi-même, comme j’essaie toujours de le faire, et d’offrir un beau spectacle aux amateurs canadiens. » 

Diallo connaît également une autre année exceptionnelle. Le mois dernier, il a remporté son premier titre de l’ATP à l’Open Libéma de Bois-le-Duc, éliminant Ugo Humbert et Karen Khachanov en cours de route. Après avoir atteint les quarts de finale à Majorque, il a ensuite poussé l’Américain Taylor Fritz, l’un des joueurs les plus réguliers du Top 5 ces dernières années, à la limite de cinq manches à Wimbledon. Diallo estime que ce genre de matchs lui sera finalement bénéfique à long terme.

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« La constance est une chose importante, a expliqué Diallo à propos de ce qu’il doit faire pour passer au niveau supérieur. Ton niveau de base doit être beaucoup plus élevé, car je crois vraiment qu’il y a beaucoup de profondeur sur le circuit. Tu peux affronter un joueur classé 150e ou 160e, et si tu n’es pas au rendez-vous ce jour-là, il va te surprendre, car il aura hâte de jouer contre toi, il sera motivé. Tu dois reconnaître quand, pendant les matchs, ta concentration ou autre chose t’échappe un peu ; tu dois le voir rapidement. Savoir gérer les moments forts, je pense que ce sont ces choses-là qui sont essentielles pour passer au niveau supérieur. » 

Diallo remercie l’ancien capitaine de la Coupe Davis, Martin Laurendeau, de l’avoir aidé à surmonter la difficile transition vers le sommet de ce sport. Sur le plan technique, Laurendeau a aidé Diallo à devenir un joueur plus agressif, qui ne craint pas de prendre des risques et de s’avancer devant la ligne de fond, même si le résultat ne lui est pas favorable. 

« Son influence a été extrêmement importante, non seulement sur le court, mais aussi en dehors, pour gérer le circuit, les déplacements, l’éloignement de la famille et tout ça, ce qu’il a vécu en tant que joueur et entraîneur au cours des 200 dernières années, je ne sais pas quel âge il a », a plaisanté Diallo. Non, au cours des 30 dernières années. J’espère qu’il n’entendra pas ça ! Mais je ne serais pas ici sans lui, c’est sûr. »  

Prêts pour la bataille

Malgré le peu de temps écoulé depuis Wimbledon, les joueurs qui ont fait le déplacement à Toronto sont tous prêts à utiliser ce tournoi comme tremplin pour aborder les trois derniers mois de la saison.

Lorenzo Musetti, 3e tête de série, qui a atteint les demi-finales de Roland-Garros, était particulièrement impatient de renouer avec la victoire après une mauvaise saison sur gazon marquée par des blessures. Taylor Fritz (2e), qui s’était incliné face à Sinner en finale des Internationaux des États-Unis l’année dernière, a pris le temps, après sa défaite en demi-finale de Wimbledon contre Alcaraz, de faire le point sur ses progrès, et il se sent désormais revigoré pour l’une des périodes les plus cruciales de son année.  

« Je pense que, même si je suis plus âgé que ces gars-là, je continue à m’améliorer et à progresser, a confié Fritz. C’est encourageant, car j’ai l’impression de me rapprocher [du niveau de Sinner et Alcaraz]. Évidemment, ils vont probablement continuer à s’améliorer, mais j’ai progressé de manière constante ces deux dernières années, et je dois simplement continuer sur cette lancée. »  

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Ce sentiment de rivalité s’est même étendu aux compatriotes de Fritz — quatre Américains font partie du Top 20 : Fritz, Shelton, Frances Tiafoe et Tommy Paul. « Il y a clairement une saine compétition, a indiqué Shelton. Nous sommes tous amis, mais aussi concurrents. Nous aimons tous voir les autres réussir, mais nous avons tous nos propres ambitions et nos propres objectifs dans ce sport. C’est formidable de faire partie de cette aventure et de voir l’évolution de tous les joueurs américains, constatant chaque année une amélioration de nos performances. Les femmes dominent depuis toujours, et nous essayons simplement de les rattraper. »

Les conseils avisés d’un des plus grands joueurs de tous les temps

Après son élimination surprise au premier tour de Wimbledon, Alexander Zverev, triple vainqueur de tournois du Grand Chelem, a reçu un appel inattendu de Toni Nadal, l’homme qui a fait de son neveu Rafael l’un des plus grands athlètes de tous les temps.  

Après avoir discuté au téléphone avec Toni pendant une heure et demie, Zverev a décidé d’accepter son offre de s’entraîner pendant 10 jours à l’académie de Rafael à Majorque. Cette expérience s’est finalement révélée extrêmement enrichissante pour Zverev, qui a pu bénéficier des conseils des deux Nadal.

« [Toni] est un excellent entraîneur, cela ne fait aucun doute, mais c’est aussi quelqu’un qui, selon moi, peut vous donner beaucoup de confiance, car quand il parle, et quand Rafa parle, on les écoute, a mentionné Zverev, favori du tournoi, révélant qu’il essayait toujours de convaincre Toni de trouver le temps de venir le voir jouer entre ses nombreux engagements. Ils ont passé beaucoup de temps à discuter avec moi et m’ont donné de précieux conseils. Rafa m’a fourni un excellent aperçu de ce que c’est que de m’affronter, car il m’a vu en tant que joueur et me perçoit maintenant aussi en tant que spectateur. Cela m’a beaucoup aidé et nous avons passé des heures à discuter, parfois jusqu’à des heures tardives lors de dîners et d’autres occasions.

Zverev, qui a remporté le titre de l’OBN en 2017, a battu l’Australien Adam Walton, mardi soir. Son prochain adversaire sera l’Italien Matteo Arnaldi (32e). 

Les meilleurs joueurs de l’ATP seront de retour à Toronto cet été dans le cadre de l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers, du 26 juillet au 7 août, au Sobeys Stadium. Achetez vos billets dès aujourd’hui ! 

Photo Vedette : Martin Sidorjak