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Montréal: 26 juillet 2025 - 7 août 2025
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Toronto: 26 juillet 2025 - 7 août 2025
Montréal : 26 - 7 juillet 2025
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ATP
Résultats de l'...

Moment fraîcheur Peroni Nastro Azzuro : Sinner fait ses devoirs

Le numéro 1 mondial, Jannik Sinner, a bien apprivoisé le passage délicat sur le ciment.

Il faut dire que ce bon élève italien est arrivé à Montréal il y a 8 jours pour peaufiner son jeu et amorcer la saison sur surface dure du bon pied.

Sinner, qui a laissé son rival Carlos Alcaraz se vautrer sous les feux de la rampe depuis deux mois, a bien l’intention de reprendre ses acquis et de démontrer qu’il occupe de plein droit le premier rang mondial.

Contre le Croate Borna Coric, il n’a pas disputé le meilleur match de sa vie, bien sûr, mais la beauté et la constance de ses coups ont largement suffi à lui procurer une victoire de 6-2 et 6-4 en 1 h 36 min

La sixième tête de série, le Norvégien Casper Ruud s’est causé quelques frayeurs en cédant la deuxième manche à l’Australien James Duckworth avant de l’emporter 6-2, 6-7 (5) et 6-3.

Le jeune Danois Holger Rune poursuit sa marche victorieuse à Montréal. Il n’a mis que 66 minutes à écarter de son chemin l’ex-champion du tournoi de 2022, l’Espagnol Pablo Carreno Busta, par 6-1 et 6-3.


Zverev et Dimitrov filent à grande vitesse

L’Allemand et 2e tête de série, Alexander Zverev, a démontré qu’il serait un candidat féroce pour le titre à l'Omnium Banque Nationale présenté par Rogers. 

Devant l’Australien Jordan Thompson, il n’a fait aucun compromis en route vers une victoire facile de 6-1 et 6-1. Il lui a fallu 63 minutes pour engranger 20 points gagnants contre quatre et accéder au troisième tour de la compétition.

« Je voulais être combatif et c’est ce que j’ai fait », a expliqué l’Allemand, auteur de 52 points contre 25.

Le Bulgare Grigor Dimitrov, 7e tête d’affiche, a fait encore plus vite que lui. Il a relégué aux oubliettes le qualifié australien Rinky Hijikata en 55 min par 6-1 et 6-0.

Photo: Patrice Bériault

Andrey Rublev, 5e tête de série, a dû surmonter un déficit d’un bris de service en première manche avant de retrouver ses repères contre l’Argentin Tomas Martin Etcheverry. La rencontre a duré 85 minutes et s’est conclue sur la marque de 7-6 (5) et 6-2 pour le rouquin.

Deux autres têtes d’affiche ont eu moins de veine. Tommy Paul, numéro 10, a subi une défaite surprise contre son compatriote américain Brandon Nakashima dans un match qui a nécessité 2 h 13 min de jeu et s’est terminé par la marque de 6-2, 6-7 (5) et 6-1.

Le Français Ugo Humbert a lutté pendant 2 h 48 avant de s’incliner devant le Portugais Nuno Borges sur le score longtemps indécis de 3-6, 7-6 (2) et 7-6 (4).

Photo: Pascal Ratthé

Medvedev et Tsitsipas disparaissent

Cependant, Daniil Medvedev, 3e tête de série, et Stefanos Tsitsipas, numéro 8, ont plié l’échine devant des joueurs pourtant à leur portée.

Medvedev, dont cette surface est de loin celle où il a connu le plus de succès, s’est effondré devant l’Espagnol Alejandro Davidovich Fokina par 6-4, 1-6 et 6-2 en 1 h 55 min d’un match en dents de scie. L’ex-champion des Internationaux des États-Unis n’a connu qu’une seule bonne manche, ce qui ne suffit pas pour progresser dans les tournois Masters 1000. Dissipé au premier acte, il a semblé retrouver ses armes d’attaque, mais l’embellie n’a pas duré. En manche finale, il a été incapable de contrarier le jeu méthodique de l’Espagnol et même de retourner ses services.

Pour sa première défaite en cinq duels contre Davidovich Fokina, la 3e tête de série n’a pas su utiliser sa vitesse contre un rival aux réflexes plus aiguisés que jamais.

Medvedev n’est pas le seul à avoir dû plier bagage précocement. Le Grec Stefanos Tsitsipas l’a rejoint dans la liste des vedettes éliminées. Il a subi les foudres du Japonais Kei Nishikori par la marque de 6-4 et 6-4. Deux bris pour le Japonais contre un pour le Grec ont fait la différence.

Au demeurant, les statistiques semblaient favoriser Tsitsipas. Auteur de 9 aces contre un et de 21 coups gagnants contre 13, le Grec a même commis moins de fautes directes que son tombeur. Parfois malhabile sur le ciment, il a cependant manqué de précision sur les points importants tandis que la constance du Japonais est restée impeccable.

Photo en vedette par : Sarah-Jäde Champagne