Tandis que le nouveau « Big 3 » de la WTA, composé d’Iga Swiatek, Aryna Sabalenka et Elena Rybakina, retient l’attention ces jours-ci, Jessica Pegula continue son petit bonhomme de chemin et est maintenant la quatrième joueuse mondiale.
L’Américaine est devenue un modèle de constance et un pilier au sommet du tennis féminin.
Elle a dû travailler fort pour se tailler une place dans les hautes sphères du sport, passant par les ligues mineures du tennis professionnel avant de devenir une menace sur le grand circuit de la WTA. Au cours de ses périples, la joueuse de 29 ans a maintes fois visité le Canada et la province de Québec en particulier, car en plus de jouer à Montréal, elle a également évolué à Granby, à Québec et à Saguenay.
Pegula a participé au tournoi de Québec à quatre reprises et c’est là qu’en 2018, elle a atteint sa première finale de simple de la WTA. À Saguenay, en 2011, elle a été couronnée championne du double de cette épreuve du circuit World Tennis de l’ITF aux côtés de Timea Babos et a pris part au tournoi quatre autres fois.
Compte tenu de ses antécédents, il n’est pas surprenant qu’elle ait participé à deux demi-finales consécutives à l’Omnium Banque Nationale présentée par Rogers en 2021 et en 2022. Dans quelques jours, elle sera de retour à Montréal et espère franchir quelques étapes de plus pour mettre la main sur son premier trophée de simple de la saison – elle serait assurément une championne digne de ce nom. Pegula excelle également en double et forme une redoutable équipe avec sa compatriote Coco Gauff.
Ses parents, Kim et Terry Pegula, sont peut-être célèbres parce qu’ils sont propriétaires des Bills et des Sabres de Buffalo, mais Pegula a réussi à se frayer un chemin impressionnant dans le sport, loin de l’ombre de ses parents, grâce à son talent, à son travail acharné et à sa persévérance. Elle a toujours fait les choses à sa manière et cela lui a bien réussi jusqu’à présent. Sans oublier qu’elle est l’une des joueuses les plus humbles et les plus discrètes du circuit.