Cinq ans. C’est le temps qui s’est écoulé depuis que les meilleures joueuses de la WTA ont évolué dans un stade plein à craquer à l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers à Montréal.
Cinq ans. C’est le temps qui s’est écoulé depuis que les meilleures joueuses de la WTA ont évolué dans un stade plein à craquer à l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers à Montréal. Après que la pandémie de COVID-19 ait forcé l’annulation du tournoi en 2020, les femmes sont retournées au Stade IGA l’année suivante et ont joué dans des gradins à moitié pleins en raison des restrictions sanitaires contraignantes. Tout le monde attend donc avec impatience le retour à la normale au mois d’août, surtout les joueuses.
Le fait est que beaucoup de choses ont changé au cours de ces cinq années. Il serait donc opportun de dresser le portrait avant que l’action ne commence dans moins de 50 jours.
2018
Saviez-vous qu’en 2018, la Lavalloise Leylah Annie Fernandez avait obtenu un laissez-passer pour les qualifications de l’épreuve montréalaise ? À l’époque, elle était âgée de 15 ans et avait pris la mesure d’Alicja Rosolska avant de tomber aux mains de Katie Boulter au dernier tour. Depuis, elle a pris part à la finale des Internationaux des États-Unis et s’est hissée au 13e rang mondial. Cette année-là, la Tchèque Barbora Krejcikova, championne de Roland-Garros en 2021, avait aussi participé aux épreuves préliminaires.
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Simona Halep, Caroline Wozniacki et Elina Svitolina dominaient alors le tableau principal. Ashleigh Barty était la 15e tête de série et Naomi Osaka la 16e. L’actuelle numéro deux mondiale, Aryna Sabalenka, ne figurait même pas sur la liste initiale et Maria Sharapova participait au tournoi de Montréal pour la dernière fois.
Le tournoi s’est conclu par l’un des meilleurs matchs de championnat de la saison sur le circuit de la WTA. Halep et Sloane Stephens se sont livré une bataille en trois manches palpitantes ponctuées de longs échanges et de coups époustouflants avant que la Roumaine ne remporte son deuxième trophée consécutif au Stade IGA.
2023
Cinq ans plus tard, le paysage du tennis féminin a bien changé. Barty, Sharapova, Wozniacki et Serena Williams ont pris leur retraite. Osaka est en congé de maternité et Svitolina effectue un retour au jeu après avoir donné naissance à sa fille, Skaï. Seules deux des 10 meilleures de 2018, Caroline Garcia et Petra Kvitova, font encore partie de l’élite.
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Un nouveau « Big 3 » a donc vu le jour : Iga Swiatek, Sabalenka et Elena Rybakina. Ensemble, elles établissent de nouvelles normes élevées auxquelles leurs pairs peuvent aspirer. Si un titre important est en jeu, il y a de fortes chances qu’elles soient dans la course pour la couronne. À titre d’exemple, elles se sont partagé les cinq derniers trophées de simple du Grand Chelem. En 2023, Swiatek participera au tournoi de Montréal pour la première fois.
Le fait qu’elles soient dominantes ne signifie pas qu’elles n’ont pas d’adversaires dignes de ce nom. Coco Gauff, Beatriz Haddad Maia, Ons Jabeur, Jessica Pegula et Maria Sakkari sont capables de leur donner du fil à retordre, mais la profondeur sans précédent ne fait que confirmer l’excellence du « Big 3 ».
Il n’y a cependant pas lieu de s’inquiéter, car les amateurs de Montréal retrouveront de nombreux visages familiers, notamment Kvitova, Garcia et Victoria Azarenka. Sans oublier les Canadiennes Fernandez, Bianca Andreescu et Rebecca Marino, qui se sont déjà illustrées à la maison. De plus, il pourrait y avoir jusqu’à six anciennes championnes de l’Omnium Banque Nationale dans le tableau de cette année, comme quoi tout n’est pas différent.
C’est l’aube d’une nouvelle ère et Montréal s’apprête à vivre l’effervescence du tennis féminin, tandis que de nombreuses joueuses découvriront la sensation de participer à l’une des étapes les plus populaires de la WTA devant des salles combles.
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