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Montréal: 26 juillet 2025 - 7 août 2025
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Toronto: 26 juillet 2025 - 7 août 2025
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WTA

Rivalité à l’horizon ?

Photo: Welovetennis.fr

Iga Swiatek aurait-elle de la compagnie ? Aurions-nous, ici, une rivalité durable au sommet de la WTA ?

Iga Swiatek aurait-elle de la compagnie ?

Aurions-nous, ici, une rivalité durable au sommet de la WTA ? Enfin ?

La prometteuse Biélorusse Aryna Sabalenka, identifiée depuis quelques années comme une potentielle championne, semble avoir réussi à mettre en place tous les formidables outils qui composent son coffre bien garni.

Puissance, régularité, confiance sont désormais ses atouts confirmés.

Après avoir perdu la finale du tournoi de Stuttgart (WTA 500), en deux manches aux mains de Swiatek, voilà que Sabalenka a réussi à l’emporter, cette fois à Madrid (WTA 1000), en trois manches.

Si Swiatek n’a pas à rougir de sa fiche de 35-6, cette année, c’est Sabalenka, avec un dossier de 34-6, qui est présentement en tête de la course au championnat de fin de saison. Les deux ont remporté trois titres en 2023, dont celui d’un tournoi du Grand Chelem.

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En ce qui concerne le classement officiel, confortablement installée au deuxième rang du circuit, Sabalenka s’est approchée à 928 points du sommet à la suite d’une première participation au carré d’as de Roland-Garros. Pour sa part, Swiatek a défendu avec succès ses points acquis en 2022 grâce à un troisième sacre à Paris.

Aryna Sabalenka_Madrid 2023 championne
Photo: Manu Fernandez # AP

D’intéressantes semaines sont donc à prévoir pour suivre le développement de ce qu’on espère une nouvelle et durable concurrence.

La dernière fois qu’une vraie concurrence a marqué le tennis professionnel féminin, il faut remonter au milieu des années 2000 alors que le tennis salivait à l’approche des confrontations entre Serena Williams et Maria Sharapova.

Maria Sharapova et Serena Williams
Photo: Essentially Sports

Et pourtant, on parle de rivalité alors que toutes les statistiques favorisaient l’Américaine. Surtout celle de leur série de confrontation qui était de 20-2 en faveur de Serena.

Avant ça ? Monica Seles contre Steffi Graf ?

Avant ça ? Martina Navratilova contre Chris Evert ?

Il y en a eu plusieurs autres, certes, mais la plus célèbre de ce type d’oppositions, au tennis et même tous sports confondus, était bien celle qui opposait l’Américaine Chris Evert et la Tchécoslovaque d’alors – devenue Américaine – Martina Navratilova.

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Entre le 10 mai 1976 et le 16 août 1987, ces deux joueuses se sont échangé le trône de la WTA, presque sans interruptions. Les deux hiatus sont survenus en 1979 et 1980, alors que l’Américaine Tracy Austin a joué les trouble-fête pendant un total de 21 semaines réparties sur deux courts séjours (2 et 19).

Dominer le tennis 588 semaines sur 610 (on parle ici de 11 ans et demi !!!), c’est ce qu’on appelle une hégémonie doublée d’une puissante rivalité.

Toujours selon le même exercice, même si les chiffres sont plus modestes, on note que Steffi Graf et Monica Seles se sont livrées à la même alternance pendant cinq ans.

Monica Seles et Steffi Graff
Photo: Reuters

Entre le 17 août 1987 et le 30 mars 1997, quand Graf a soutiré le sceptre des mains de Navratilova, l’Allemande et la Yougoslave/Serbe/Américaine d’alors ont détenu le premier rang pendant 490 semaines sur un total de 502. Les 12 autres semaines étaient celles de l’Espagnole Arantxa Sanchez Vicario.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la rivalité entre les sœurs Serena et Venus Williams n’a pas été de l’ordre des deux précédentes.

Venus et Serena Williams
Photo: Getty Images

En fait, la seule fois où l’une a ravi le premier rang à l’autre, c’est en juillet 2002, quand Serena a remplacé sa sœur aînée sur le trône. Hormis un dossier de 18-13 en faveur de la cadette, les statistiques ne font pas état d’une féroce compétition.

En conclusion, il est évidemment trop tôt pour parler d’une solide concurrence entre Iga Swiatek et Aryna Sabalenka. Mais s’il s’avère utopique de répéter une domination aussi longue que celles des tandems nommés plus haut, rien ne nous empêche de rêver à un échange de titres, majeurs ou pas, et un jeu de chaise musicale entre la Polonaise et la Biélorusse pendant plusieurs semaines, voire quelques années.

La parité, c’est bien. Mais une puissante rivalité, c’est encore mieux.