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Montréal: 26 juillet 2025 - 7 août 2025
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Toronto: 26 juillet 2025 - 7 août 2025
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Toronto : 26 - 7 juillet 2025
WTA
Reportage

La transition sur la terre battue occupe une place prépondérante

La saison de tennis est arrivée au premier grand tournant du calendrier, car les circuits de l’ATP et de la WTA se préparent à faire le saut sur la terre battue rouge européenne après les tournois nord-américains sur surface dure d’Indian Wells et de Miami.

Le rythme rapide et la puissance des coups feront place aux longs échanges et à la persévérance qui caractérisent les duels sur l’argile. C’est un style de jeu complètement différent, mais les joueurs d’aujourd’hui semblent habiles pour passer d’une surface à l’autre.

Par le passé, on entendait souvent l’expression « spécialiste de la terre battue » à cette période de l’année. Ce genre de joueurs existe de moins en moins, ou, s’il en existe, ils ne sont pas capables de défendre leur place dans le Top 50 bien longtemps.

Les joueuses comme Aryna Sabalenka et Elena Rybakina, qui frappent en puissance et qui aiment le jeu rapide, ont connu du succès ces dernières années, même lorsque la terre battue rouge ralentit le rythme. L’an dernier, nous avons vu Sabalenka triompher à Madrid avant d’atteindre le carré d’as à Roland-Garros, tandis que Rybakina était couronnée championne à Rome.

Du côté des Canadiens, la terre battue n’avait jamais été leur surface de prédilection jusqu’à tout récemment. On peut peut-être attribuer à Eugenie Bouchard le mérite d’avoir changé cette dynamique grâce à son parcours inattendu jusqu’au carré d’as de Roland-Garros il y a dix ans.

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Leylah Annie Fernandez a montré son talent sur l’argile en atteignant la finale de Roland-Garros chez les juniors en 2019 et, plus tard, en tant que professionnelle, elle était à une victoire des demi-finales en 2022 avant qu’une blessure ne réduise ses moyens lors de son quart de finale contre Martina Trevisan.

Chez les hommes, Denis Shapovalov a disputé une finale sur terre battue, à Genève en 2021, ainsi que deux demi-finales de tournois Masters 1000 à Madrid, en 2018, et à Rome, en 2020.

Qui peut oublier que Shapovalov a poussé le roi de la terre battue, Rafael Nadal, à la limite de trois manches lors de leur quart de finale de 2021 à Rome, avant que l’Espagnol ne tire son épingle du jeu en des comptes de 6-3, 4-6 et 7-6(3). L’année suivante, le Canadien s’est vengé au troisième tour du même tournoi, mais contre un Nadal diminué physiquement.

Quant à Félix Auger-Aliassime, il a pris part à deux finales sur terre battue, soit en 2019 à Lyon et à Rio de Janeiro. Ces deux finales étaient d’ailleurs les premières de sa carrière sur le circuit de l’ATP.

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Cette année, le changement de surface aura une signification et une importance supplémentaires pour ceux qui espèrent représenter leur pays aux Jeux olympiques de 2024 à Paris. En effet, les espoirs olympiques devront passer de la terre battue au gazon, puis revenir sur l’argile, car les épreuves olympiques se dérouleront à Roland-Garros.

Gill Gross, collaborateur et analyste de Tennis Channel, était un invité de Match Point Canada cette semaine et nous a fait part de ces observations.

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« La différence entre les surfaces n’est plus ce qu’elle était. Ce qui m’intéresse le plus, c’est de voir comment cela affectera la saison sur gazon, parce que c’est vraiment bizarre cette année de passer de la terre battue au gazon puis de revenir sur la terre battue. On émet même une hypothèse selon laquelle certains joueurs, qui n’excellent pas nécessairement sur l’herbe, pourraient faire l’impasse sur Wimbledon. »

Cette année, la saison sur terre battue revêt également une importance particulière en ce qui concerne le premier rang mondial de l’ATP Tour. En effet, Jannik Sinner pourrait détrôner Novak Djokovic au cours de la saison sur l’argile et s’approprier le sommet du classement pour la première fois. Sinner a 1730 points de moins à défendre que Djokovic à cette période de la saison, avec trois épreuves du Circuit Masters 1000 et un tournoi du Grand Chelem au calendrier.

Du côté féminin, Iga Swiatek semble bien installée au sommet et on l’imagine mal s’effondrer sur la terre battue. Au 1er avril, elle devançait Sabalenka (2e) par plus de 2000 points et elle amorce une période de l’année qui sied très bien à son jeu et qui fait d’elle une adversaire encore plus redoutable qu’à l’accoutumée.

Bonne transition sur la terre battue. Ne manquez pas de consulter les Forces en présence de l’Omnium Banque Nationale pour découvrir les choix des collaborateurs pour cette partie importante de la saison de tennis !

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Feature Photo : Martin Sidorjak