Quels sont vos premiers souvenirs du tennis professionnel ? Ceux qui ont fait de vous des accros ?
Pour moi, c’est lorsque j’ai vu Boris Becker plonger sur le gazon de Wimbledon en 1988 pour effectuer des volées miraculeuses.
Il y avait quelque chose de captivant à observer le contraste entre les vêtements blancs et les pelouses parfaitement manucurées du All-England Club.
Nous voici à nouveau au début de la saison la plus courte du calendrier du tennis, mais une saison que de nombreux amateurs de tennis attendent avec impatience.
Le tennis sur gazon a beaucoup évolué depuis quelques décennies. Il y a eu une période dominée par de puissants serveurs comme Pete Sampras, Goran Ivanisevic, Serena et Venus Williams, ainsi que par des spécialistes de la volée comme Martina Navratilova, Jana Novotna, Stefan Edberg et, évidemment, Becker.
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La surface n’est plus aussi rapide qu’autrefois, et les joueurs n’utilisent plus les enchaînements service-volée comme dans les années 1970 et 1980. Pourtant, il y a quelque chose de spécial dans le fait de regarder les pros naviguer sur cette surface.
C’est peut-être en partie parce que la plupart des joueurs et joueuses de tennis récréatif n’ont pas l’occasion d’évoluer sur le gazon. Les historiens du sport apprécient sans doute aussi le tennis sur gazon, car il était autrefois beaucoup plus répandu qu’aujourd’hui.
La saison sur gazon est maintenant la plus courte du calendrier, car elle ne comporte que trois semaines de tournois sur les circuits de l’ATP et de la WTA avant Wimbledon, plus ancien tournoi de tennis du monde. Wimbledon, même aujourd’hui à l’ère des innovations technologiques, des appels de lignes automatiques et des toits rétractables, a réussi à aussi fidèle que possible à lui-même. C’est encore le tennis dans sa forme la plus pure.
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Le gazon est également la surface sur laquelle les Canadiens se sont illustrés ces dernières années. Daniel Nestor a conquis la couronne du double masculin de Wimbledon à deux reprises (2008 et 2009) ainsi que celle du double mixte (2013).
Qui peut oublier le parcours époustouflant d’Eugenie Bouchard vers la finale il y a dix ans ? En cours de route, elle avait éliminé de grands noms comme Angelique Kerber et Simona Halep. Deux ans plus tard, soit en 2016, c’est Milos Raonic qui faisait rêver les amateurs à coups de services dévastateurs et de volées précises pour atteindre la finale du simple grâce à une victoire mémorable aux dépens de Roger Federer au carré d’as.
Cette année, le gazon a déjà été favorable aux Canadiennes, car Gabriela Dabrowski a été couronnée championne du double à Nottingham aux côtés d’Erin Routliffe. Ce qui est d’autant plus impressionnant est que Dabrowski effectuait un retour au jeu après une absence de trois mois pour soigner une blessure. C’était également la première fois que les coéquipières disputaient ensemble un tournoi sur gazon !
Bianca Andreescu a aussi été prolifique au cours de la dernière semaine et elle a célébré son 24e anniversaire de naissance en prenant part à la finale de l’Open Libema, à Bois-le-Duc, aux Pays-Bas. Il s’agissait de son deuxième tournoi après avoir été inactive pendant neuf mois.
Sa victoire en quart de finale contre l’ancienne numéro un Naomi Osaka a rappelé à tous qu’Andreescu est capable de réaliser de grandes choses lorsqu’elle est en santé.
Du côté masculin, Milos Raonic était quart de finaliste la semaine dernière à Bois-le-Duc, ce qui est un bon pas en avant pour lui. Félix Auger-Aliassime et Denis Shapovalov ont obtenu du succès dans le passé au All-England Club, ayant respectivement atteint les quarts de finale et les demi-finales en 2021.
La transition sur le gazon pourrait être exactement ce dont nos Canadiens ont besoin pour prendre leur envol. Notre groupe de joueurs possède l’expérience nécessaire pour faire des vagues sur la pelouse et briller de tous ses feux.
Les meilleures joueuses de la WTA seront de retour à Toronto cet été dans le cadre de l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers, du 4 au 12 août, au Sobeys Stadium. Les billets sont en vente. Achetez les vôtres dès maintenant !
Photo vedette : Martin Sidorjak
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