Daniil Medvedev devra attendre un peu plus longtemps avant de mettre la main sur son premier trophée de simple de la saison à la suite de sa défaite prématurée à Montréal.
La même chose lui était arrivée en 2022 lorsqu’il a été éliminé par Nick Kyrgios — qui venait de disputer la finale de Wimbledon — à son premier match. Cette fois, c’est Alejandro Davidovich Fokina qui lui a mis des bâtons dans les roues en lui infligeant un revers de 6-4, 1-6 et 6-2, jeudi, à l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers.
L’Espagnol avait perdu ses quatre duels précédents contre Medvedev, mais avait déjà obtenu du succès au Canada en atteignant le carré d’as l’an dernier, à Toronto. De plus, sa feuille de route comprend aussi des gains aux dépens de Novak Djokovic, Casper Ruud et Alexander Zverev.
LIRE : Après sa déception olympique, Nishikori contrarie un Tsitsipas contrarié
La transition rapide entre la terre battue des Jeux olympiques de Paris et le ciment n’est pas facile, comme l’ont admis de nombreux joueurs, mais Medvedev perd rarement son premier match d’ouverture dans un tournoi sur surface dure. Ses six finales de tournois du Grand Chelem étaient sur le dur, et il a conquis le titre à Toronto, en 2021.
« Je ne jouais pas trop bien au début, ce qui peut arriver après la terre battue, a admis le cinquième mondial. C’est difficile, parce que je me suis bien entraîné, mais quand j’ai commencé à jouer, ça n’allait pas bien. Je n’arrivais pas à réussir des passings et je ratais des coups que je n’aurais jamais dû manquer. C’était difficile, mais j’ai tout donné. J’ai fait de mon mieux, mais il a très bien joué dans la première et la troisième manche. C’est dommage, parce que ce n’est pas idéal pour ma confiance. »
Medvedev ne commet habituellement pas trop de fautes directes sur le ciment, mais cette fois, il a eu plus d’erreurs que de coups gagnants (26 contre 25) face au 42e mondial. Il a également regretté de ne pas avoir pris une pause toilette à la fin de la deuxième manche.
« Cela m’a grugé de l’énergie à la fin. »
LIRE : Ruud parle de Stamkos, de golf… et de tennis, bien sûr
Medvedev peut encore repartir de Montréal avec un trophée en main, en double.
En équipe avec son ami Roman Safiullin, avec qui il a joué aux Olympiques, il a atteint les quarts de finale grâce à une victoire de 3-6, 6-1 et 10-7 aux dépens des spécialistes du double Edouard Roger-Vasselin et Santiago Gonzalez.
Medvedev n’a jamais remporté un titre important en double et son dernier triomphe remonte à 2016. Bien qu’il ait dit que le fait de se rendre tôt à Cincinnati l’aiderait à retrouver ses repères sur le ciment, il était heureux de rester à Montréal un peu plus longtemps.
« Je me suis inscrit avec mon ami, et nous jouons bien. Je jouerai donc en double aussi longtemps qu’il le faudra, sans problème. J’essaie d’améliorer mes retours et mes volées en double. Nous avons remporté deux belles victoires, et avons du plaisir à jouer ensemble. »
Et ainsi, il peut continuer à profiter de la ville et de sa gastronomie.
« Les soupers sont agréables. Il y a de bons restaurants, a-t-il ajouté. Je vais jouer en double aussi longtemps qu’il le faudra, sans problème, et si je dois rester quelques jours de plus à Montréal pour cela, ce n’est pas un problème. J’aime bien la ville. »
Photo vedette : Sarah-Jäde Champagne
Présenté dans cette nouvelle
Nouvelles Liées
