Les têtes de série de l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers ne sont peut-être pas encore entrées en scène, mais elles ont déjà fourni de nombreuses informations intéressantes dans le cadre de leurs obligations médiatiques avant le tournoi.
Voici quelques perles de la favorite locale Leylah Annie Fernandez, d’Iga Swiatek, de Jessica Pegula, de Coco Gauff et de Mirra Andreeva.
L’évaluation candide de Fernandez
Avant de remporter le titre à Washington dimanche, Fernandez a connu des hauts et des bas. Ainsi, lorsqu’on lui a demandé comment avait été sa première moitié de la saison, elle a répondu en riant : « Pour être honnête, ça a été plutôt merdique. »
Mardi, la Canadienne affrontera Maya Joint, 19 ans, qu’elle a battue à Washington.
Pegula ne pense pas au triplé
Qui est la dernière joueuse à avoir remporté l’OBN trois années consécutives ? Monica Seles, qui a réalisé cet exploit de 1996 à 1998. Jessica Pegula tentera elle-même le triplé en 2025, deux ans après avoir remporté le titre à Montréal au terme d’une semaine marquée par des retards dus aux conditions météorologiques et des fins de match tardives.
« J’ai beaucoup de bons souvenirs ici et à Toronto ces dernières années », a mentionné Pegula.
« Je veux dire, oui, tout le monde dit : “Oh, le triplé, le triplé”. C’est encore loin, mais oui, j’espère pouvoir retrouver ici la magie que j’ai réussi à invoquer au Canada ces dernières années et, avec un peu de chance, jouer du bon tennis. »
Pegula a perdu deux matchs consécutifs avant d’arriver à Montréal.
Le meilleur stade d’Iga ?
Lorsque la Polonaise Iga Swiatek joue à Montréal, c’est comme si elle revenait chez elle. Comment cela ? Eh bien, après tout, elle joue au stade IGA.
« Le nom du stade est tout simplement parfait », dit-elle en riant.
Swiatek a assurément de bonnes raisons d’être de bonne humeur après s’être surprise elle-même en remportant son premier titre à Wimbledon. Mais elle s’est rapidement remise au travail, puisque le calendrier passait du gazon au ciment.
« Gagner Wimbledon est un rêve devenu réalité, mais nous sommes bien sûr de retour au travail pour nous adapter à des conditions et à une surface totalement différentes. Je suis donc heureuse d’être arrivée un peu plus tôt pour m’entraîner et me préparer, et je suis très enthousiaste à l’idée de participer au tournoi », a-t-elle confié.
Gauff se croise les doigts
La double championne de tournois du Grand Chelem — après son triomphe à Roland-Garros —, Coco Gauff espère atteindre le carré d’as à Montréal pour la première fois.
Gauff était bien consciente de ses éliminations prématurées à Montréal, même si elle avait perdu à chaque fois en quarts de finale contre la future championne (Pegula en 2023 et Camila Giorgi en 2021).
« Je pense vraiment que ce tournoi est crucial pour moi afin d’avoir une bonne saison sur surface dure, d’y participer, quel que soit le résultat, car j’ai toujours l’impression d’apprendre beaucoup ici. »
Mardi, Gauff affrontera sa compatriote Danielle Collins.
Andreeva et ses projets avec Katy Perry
Outre sa gastronomie, Montréal est connue, surtout en été, pour être une ville festive. Dans le même ordre d’idées, des artistes célèbres du monde entier se produisent régulièrement dans la métropole.
Cette semaine, Katy Perry est de passage… et cela semble être une bonne nouvelle pour Mirra Andreeva, 18 ans.
« J’ai entendu dire qu’elle allait donner un spectacle ici une semaine avant le début du tournoi, et j’étais super excitée, a mentionné la quatrième tête de série. Mais là, j’ai su que c’était ce jeudi, et que ce serait le jour où je jouerais un match.
« Je ne sais pas encore si je vais pouvoir y aller, mais Conchita m’a dit qu’elle y allait de toute façon, a-t-elle poursuivi, faisant référence à son entraîneure, Conchita Martinez. Elle y ira seule ou avec moi. Elle s’en fiche un peu. Oui, je serais super contente de la voir en personne, mais nous verrons si c’est possible. »
À présent, Andreeva sait peut-être que le spectacle de Perry a lieu mercredi, ce qui ne sera pas un jour de match pour elle. Andreeva affrontera la favorite locale Bianca Andreescu mardi.
Photo: Amélie Caron
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