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Montréal: 26 juillet - 7 août 2025
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Toronto: 26 juillet - 7 août 2025
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Toronto : 26 juillet - 7 août 2025

Khachanov retrouve son rythme au Canada

Grâce à son puissant service et à ses coups de fond à plat, Karen Khachanov s’est toujours senti à l’aise sur les surfaces dures et rapides au Canada. Depuis sa première présence à l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers en 2017, Khachanov a atteint les demi-finales à deux reprises — une fois à Toronto, l’autre à Montréal — ainsi que le carré d’as des Internationaux d’Australie et des États-Unis.

Par un pittoresque samedi après-midi au Sobeys Stadium, Khachanov, 11e tête de série, a amélioré son dossier à 14-6 à l’Omnium Banque Nationale — sa deuxième meilleure fiche à un Masters 1000 après Paris, où il a obtenu 16 victoires. Il a battu de façon impressionnante Casper Ruud, 8e tête de série et triple finaliste en tournois du Grand Chelem, par 6-4 et 7-5.

Bien qu’il n’ait jamais battu Ruud lors de leurs deux rencontres précédentes, Khachanov a amorcé cet affrontement du quatrième tour avec confiance. Après un lent début de saison, le joueur de 29 ans a retrouvé sa forme sur la terre battue et sur gazon, atteignant les huitièmes de finale ou mieux à Barcelone, Genève, Bois-le-Duc, Halle et Wimbledon. Ruud, en revanche, a perdu tôt à Roland-Garros — le tournoi majeur où il avait déjà atteint deux finales — et a ensuite raté toute sa saison sur gazon. 

Khachanov a été concentré dès le début du match. Après avoir bousillé quelques balles de bris au premier jeu, il n’a pas commis d’erreur au 5e jeu, imposant son style de jeu combatif à un Ruud de plus en plus erratique. Dans ses propres jeux de service, Khachanov a repoussé avec succès deux balles de bris en route vers le gain de la première manche.

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« Mon plan de match était de me concentrer sur mes services, d’essayer d’en profiter puis d’être solide dans les échanges tout en prenant l’initiative, a déclaré Khachanov. Ruud aime avoir du rythme et du temps, ce qui est aussi mon cas. Mais je dois le battre en étant solide, disons, mais en même temps, le déplacer hors du terrain. »

La deuxième manche a ressemblé à la première, Khachanov réussissant un bris au cinquième jeu et en mettant de la pression sur Ruud depuis le fond du terrain. Au moment où il semblait se diriger vers une victoire finale, Khachanov a concédé le bris au 8e jeu.  

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Cependant, en fin de compte, Khachanov est parvenu à garder son sang-froid pour obtenir un bris décisif au 11e jeu, puis en ne perdant aucun point à son dernier jeu au service. En tout, Khachanov a remporté 29 points sur 30 (97 %) derrière ses premières balles de service, une partie du jeu qui fonctionne rarement à plein régime. 

« Pour dire vrai, le pourcentage de premiers services est un domaine crucial durant toute la saison. Tu essaies de faire du mieux possible, mais cela n’arrive pas tout le temps, admet-il. Le succès derrière les premiers services dépend aussi de la façon dont les adversaires retournent. S’il sait lire ton service, il peut retourner et te faire commettre des erreurs. Aujourd’hui, apparemment, tout est allé très bien. »

Bien que les conditions à Toronto et à Montréal conviennent depuis longtemps à son jeu, Khachanov a reconnu, après le match, que la combinaison des terrains et des balles plus vives avait provoqué un changement de rythme difficile avec Wimbledon.

« Chaque fois que tu abordes un tournoi, il y a des balles différentes, des conditions différentes, des surfaces différentes. Tu as besoin de temps pour t’adapter et survivre à un ou deux matchs. C’est la même chose pour les adversaires de l’autre côté du filet. Je dirais que les conditions conviennent parfois mieux à l’un, parfois à l’autre.

« En réalité, les premiers jours où je suis arrivé, je n’aimais pas beaucoup les conditions, a-t-il poursuivi. Je trouvais difficile de contrôler la balle qui flotte beaucoup, mais il faut s’adapter. C’est ce qu’il faut faire dans plusieurs tournois. Celui qui s’ajuste mieux gagne. Parfois, tu ne joues pas nécessairement un jeu parfait, mais tu joues assez bien pour gagner. »

Pour une place dans sa troisième demi-finale à l’Omnium Banque Nationale, Khachanov devra affronter Alex Michelsen, qui l’a battu facilement cette année aux Internationaux d’Australie. Le Californien de 20 ans est au milieu d’un tournoi exceptionnel à Toronto, ayant éliminé la troisième tête de série, Lorenzo Musetti, dans un match palpitant de trois manches et son bon ami et autre étoile montante Learner Tien plus tôt samedi sur le Court central. 

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« C’est un bon gars, très amusant, a reconnu Khachanov à propos de Michelsen. Nous avons joué en double ensemble à Halle il y a quelques semaines. Nous avons appris à nous connaître. Je pense que c’est un jeune prometteur. Il aime abréger les points et il est bon en défense. J’ai été un peu surpris parce que j’avais l’impression que son offensive était assez bonne en Australie. Mais ses habiletés défensives le sont aussi. Dans l’ensemble, je dirais que c’est le genre de joueur qui essaie de jouer avec constance, mais qui en profite aussi pour jouer un tennis rapide comme la plupart des Américains. » 

Les meilleurs joueurs de l’ATP seront de retour à Toronto cet été dans le cadre de l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers, du 26 juillet au 7 août, au Sobeys Stadium. Achetez vos billets dès aujourd’hui ! 

Photo Vedette : Peter Power

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