Après avoir réalisé l’un des coups de l’année lors de son match précédent à l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers, Marta Kostyuk a récidivé avec brio.
Dealing with a blustery wind and an opponent who has soared in the rankings in the last year and a half, the Ukrainian overcame McCartney Kessler 5-7, 6-3, 6-3 to reach her first NBO quarter-final.
“It was an insane match,” said Kostyuk, in Montreal with her now famous dog, Mander.
Malgré des vents violents et une adversaire qui a rapidement grimpé dans le classement au cours des 18 derniers mois, l’Ukrainienne a battu McCartney Kessler 5-7, 6-3 et 6-3 pour atteindre son premier quart de finale au Canada.
« C’était un match complètement dingue, a commenté Kostyuk, qui est à Montréal avec son chien désormais célèbre, Mander.
Le vent a sans doute joué un rôle dans le fait que les joueuses aient commis une dizaine de doubles fautes. Kessler en a commis 12 comparativement à 10 pour Kostyuk, bien que cette dernière n’en comptabilise que trois dans les deux dernières manches.
Un changement d’état d’esprit l’a aidée.
« Parfois (le vent) m’aidait vraiment. Parfois, il me gênait beaucoup et ne m’aidait pas du tout, a mentionné Kostyuk. « C’était vraiment difficile, alors à un moment donné, j’ai décidé de ne plus m’en préoccuper, car c’était vraiment impossible et je dépensais trop d’énergie à essayer de comprendre de quel côté il soufflait. »
Lorsqu’elles se sont affrontées l’année dernière aux Internationaux des États-Unis, Kessler s’était inclinée en deux manches. Cela s’est produit juste après qu’elle ait remporté son premier titre à Cleveland, une transition jamais facile lorsque la transition est aussi rapide.
L’ancienne vedette de la NCAA s’est tellement améliorée qu’elle fait partie des têtes de série (28e) à ses débuts à Montréal, tandis que Kostyuk est 24e.
Peu de choses séparaient les deux protagonistes à la première manche. Kostyuk a obtenu deux balles de manche à 5-4, mais Kessler est venue à bout de les effacer. Kostyuk, qui semblait découragée, a commis quatre fautes directes dans le jeu suivant, ce qui lui a coûté son service, et Kessler a remporté la manche au jeu suivant.
Les conditions difficiles n’ont pas empêché les joueuses de montrer toute l’étendue de son talent. Elles ont pris des risques en attaque, mais ont également marqué des points grâce à une défense incroyable.
Dans les deux dernières manches, Kessler a subi une pression énorme au service, faisant face à des balles de bris dans tous les jeux sauf un (et 20 au total).
Mais après avoir tenu bon, Kessler, qui avait créé la surprise en éliminant la quatrième tête de série Mirra Andreeva au troisième tour, a obtenu une balle de bris à 4-3 du troisième acte. Un échange tendu et patient s’est ensuivi jusqu’à ce que Kessler laisse aller son coup depuis la ligne de fond.
Le coup droit défensif de Kostyuk a tout juste franchi le filet, mais elle a ensuite conclu le point avec un revers fulgurant le long de la ligne.
C’était la dernière chance de Kessler.
Les victoires de Kostyuk à Montréal sont survenues après six défaites consécutives, une période qu’elle a qualifiée de « malchanceuse ».
« Cela n’a vraiment pas été facile, mais ce genre de choses peut arriver à n’importe qui, a confié Kostyuk. Tu as l’impression de tout faire correctement, et puis quelque chose comme ça arrive. Évidemment, ce n’était pas agréable à vivre, mais nous sommes tous humains. Je suis contente que cela soit derrière moi. »
Le coup du match de samedi revient sans doute à Kessler. Dans la première manche, après avoir frôlé les lignes, elle a conclu un échange palpitant par une superbe volée.
Mais cela n’a peut-être pas égalé l’effort de Kostyuk contre Daria Kasatkina au tour précédent, lorsque Kostyuk est tombée au jeu décisif de la troisième manche avant de se relever et de marquer le point avec un coup droit gagnant.
Quelle a été la réaction ?
« C’était en fait un coup très célèbre, je dirais, a blagué Kostyuk, le sourire aux lèvres. C’était fou et, honnêtement, je ne sais pas comment j’ai fait. Un peu de chance, un peu de vitesse, mais c’était génial. »
Photo: Mathieu Bélanger