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Montréal: 26 juillet - 7 août 2025
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Toronto: 26 juillet - 7 août 2025
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Pospisil soulagé et reconnaissant en cette fin de carrière à Toronto

Vasek Pospisil a toujours su qu’il allait ressentir beaucoup d’émotions après avoir disputé le dernier match de simple de sa carrière. Cependant, il y a une émotion qu’il ne s’attendait pas à éprouver : un immense soulagement.

Dimanche soir a marqué la conclusion douce-amère de la carrière du natif de Vernon, en Colombie-Britannique, dont le service puissant, le coup droit explosif et le sourire mégawatt en ont fait l’enfant chéri des amateurs canadiens d’un océan à l’autre.  

Depuis qu’il a mené le Canada à la conquête de son premier titre de Coupe Davis en 2022, Pospisil a connu des problèmes de santé et des blessures récurrentes qui l’ont empêché de reprendre la compétition au plus haut niveau. À la suite de la dernière rencontre de la Coupe Davis de sa carrière, plus tôt cette année, Pospisil a annoncé qu’il était prêt à raccrocher sa raquette après un dernier tour de piste à l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers — le tournoi où il a émergé sur la scène professionnelle à 23 ans, en 2013, lorsqu’il a atteint le carré d’as à Montréal

Plutôt que de se retirer discrètement de la compétition il y a quelques mois, Pospisil voulait disputer un dernier tournoi devant sa famille et ses amis, qui ont joué un rôle déterminant dans son succès. « Honnêtement, je voulais vraiment que mes parents assistent à mon dernier match… parce que j’ai vécu une telle aventure familiale, a confié le joueur de 35 ans aux journalistes en parlant de ses parents, Mila et Milos. Ils se sont tellement sacrifiés pour moi. Mon père aussi — il a quitté son travail, il m’a entraîné pendant 15 ans. D’une certaine manière, il s’est plus investi que moi dans cette aventure. C’était autant son parcours que le mien. »

Opposé au qualifié argentin Facundo Bagnis pour la première fois, Pospisil a montré des signes du tennis agressif qui l’avait propulsé parmi les 25 meilleurs joueurs du monde. Mais au cinquième jeu du match, Pospisil s’est étiré un muscle du haut de la cuisse gauche, ce qui a considérablement gêné ses déplacements latéraux.

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« J’étais très, très nerveux avant le match, probablement plus que la plupart des fois où j’ai joué sur le Court central, a mentionné Pospisil, qui a admis que la réalité d’un nouveau tournant dans sa vie commençait tout juste à le frapper cette semaine. Je ne sais pas si c’est la nervosité qui est à l’origine de mon claquage. Je suis sûr que cela a joué un rôle important, car j’étais très tendu. Je savais que j’avais besoin de jouer 5 ou 10 minutes de plus pour me détendre un peu. »

Après avoir reçu des soins en dehors du court, Pospisil s’est rapidement retrouvé en déficit d’une manche et un bris à quelques reprises. Toutefois, le Canadien a donné à ses partisans une raison de se réjouir : grâce à des coups impressionnants, il a réussi à forcer la tenue d’une manche décisive. Cependant, la capacité de Bagnis à pousser Pospisil dans les coins grâce à son coup droit de gaucher a été trop difficile à gérer.  

« Je m’en suis sorti en douce à la deuxième manche. Il n’a pas joué une très bonne manche. J’ai réussi quelques bons coups quand il le fallait. En fin de compte, c’est difficile de gagner un match comme celui-là sur une seule jambe, a dit Pospisil avec un sourire en coin. Bien sûr, je n’allais pas abandonner. Je devais terminer mon dernier match. »

Pospisil était visiblement ému lorsqu’il s’est dirigé vers la ligne de fond pour disputer les derniers points de sa carrière. Toutefois, ce n’est qu’après le match, alors qu’il regardait une vidéo préparée par Tennis Canada, que Pospisil a vraiment commencé à voir sa carrière défiler devant ses yeux.

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« C’est une aventure incroyable. Je suis tellement reconnaissant, honnêtement, de la carrière que j’ai eue, des occasions que ce sport m’a offertes, des gens que j’ai rencontrés en chemin et qui sont des amis pour la vie, a déclaré Pospisil à Arash Madani lors d’une interview sur le court pendant la cérémonie de son départ à la retraite. Comme je viens d’une petite ville de la Colombie-Britannique, [devenir professionnel] me paraissait un rêve un peu chimérique. À l’époque, c’était complètement différent. Une chose en entraîne une autre, et tu commences à l’améliorer, à participer à de petits tournois, puis à des tournois plus importants, et soudain tu es ici. Il est parfois facile de perdre de vue que c’est vraiment un rêve qui est devenu réalité. »  

Photo : Peter Power

Dans ses derniers mots aux amateurs canadiens, Pospisil a promis de rester lié au tennis. Mais, en vérité, il n’a pas encore décidé à quel point il aimerait s’investir après avoir passé la majeure partie des trois dernières décennies à se consacrer presque entièrement au sport.  

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« Je ne sais pas à quel point j’ai envie de rester dans le sport. Peut-être que ce sera pour aider, pour redonner à la communauté ou aux jeunes qui sont peut-être moins privilégiés et qui n’ont pas les mêmes possibilités, parce que je peux comprendre [cela], a indiqué Pospisil. Mais est-ce que je veux m’investir à temps plein ? Absolument pas. J’ai des émotions mitigées lorsqu’il s’agit de ce sport. IL est très exigeant. C’est un sport très, très dur, physiquement et mentalement, et à un moment donné, on s’épuise — en tout cas, c’est ce qui m’est arrivé. Nous verrons bien. » 

Les meilleurs joueurs de l’ATP seront de retour à Toronto cet été dans le cadre de l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers, du 26 juillet au 7 août, au Sobeys Stadium. Achetez vos billets dès aujourd’hui ! 

Photo Vedette : Tyler Anderson

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