L’Omnium Banque Nationale est peut-être terminé, mais un retour sur l’action à Toronto peut nous aider à comprendre le succès actuel de plusieurs des meilleures joueuses du monde aux Internationaux des États-Unis.
Aujourd’hui, nous nous concentrons sur certaines vedettes de la WTA qui ont poursuivi sur la lancée amorcée au Sobeys Stadium, et comment elles performent au dernier tournoi du Grand Chelem de la saison.
Commençons Jessica Pegula, double championne au Canada.
Ses titres consécutifs à Montréal et à Toronto ont démontré qu’elle excellait sur les terrains de surface dure l’été. Lors de son parcours à Toronto, Pegula a admis que ses bons résultats au nord de la frontière étaient peut-être dus à la proximité de sa ville natale, Buffalo. Jusqu’à présent, Pegula semble partie sur sa lancée à New York, et n’a pas perdu une manche en route vers les quarts de finale.
Après sa victoire en demifinale contre Diana Shnaider, qu’elle avait également éliminée à Toronto, Pegula a mentionné qu’elle avait utilisé son expérience à l’OBN pour l’aider dans ce duel à Flushing Meadows.
« C’est une adversaire complexe, une gauchère difficile à affronter et elle connaît une excellente année. Je me suis donc servi de mon expérience à Toronto et c’était plus ou moins la même chose, mais j’ai dû m’adapter un peu. »
Quant à Shnaider, les amateurs canadiens l’ont probablement découverte cet été alors qu’elle annonçait ses couleurs en récoltant trois titres sur trois surfaces différentes.
Même si elle est tombée une fois de plus face à Pegula à New York, Shnaider semble avoir consolidé sa place parmi le Top 20 de la WTA Tour.
Emma Navarro est l’une des nombreuses Américaines qui ont connu un grand succès au Canada cet été. En effet, cinq des huit dernières survivantes au tableau du simple de l’OBN provenaient des États-Unis. À New York, Navarro démontre une fois de plus ses qualités sur surface dure en réalisant un solide parcours.
En huitième de finale, elle a indiqué la sortie à la championne en titre Coco Gauff. Avant cette année, la joueuse de 23 ans n’avait jamais gagné un match à Flushing Meadows.
À l’Omnium Banque Nationale, on a demandé à Navarro si elle avait modifié ses objectifs au fur et à mesure que la saison progressait en raison de ses excellentes performances.
« Oui, bien sûr. C’est assez incroyable de penser que je pourrais faire partie du Top 10, c’est vraiment excitant et motivant. Ensuite, bien sûr, je n’ai pas vraiment pensé plus loin, mais les Finales WTA seraient une opportunité incroyable, donc c’est sûr qu’il y a un petit regain de confiance, juste en sachant que je peux jouer à ce niveau. »
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Certaines joueuses qui avaient connu de bons résultats à Toronto n’ont pas pu transformer leur élan en victoire aux Internationaux des États-Unis, mais ont tout de même réalisé de bonnes performances.
Amanda Anisimova, finaliste de l’Omnium Banque Nationale, a dû affronter la médaillée d’or olympique Qinwen Zheng au premier tour. L’Américaine de 23 ans a remporté la première manche avant que Zheng trouve ses marques et ne remporte le match 4-6, 6-4, 6-2. Néanmoins, Anisimova a profité de sa bonne semaine au Canada pour réintégrer le Top 50 de la WTA.
La dernière fois que la championne du Canada a aussi été couronnée à New York était en 2019 lorsque Bianca Andreescu a eu raison de Serena William à Toronto et à Flushing Meadows.
Gabriela Dabrowski et Erin Routliffe étaient les favorites du double féminin des Internationaux des États-Unis. À Toronto, elles ont atteint la finale avant de tomber aux mains des Américaines Caroline Dolehide et Desirae Krawczyk, et à New York, elles ont été éliminées en quart de finale.
De tous les tableaux, elles étaient les dernières championnes en titre encore en lice à New York.
Photo vedette : Peter Power