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Jessica Pegula poursuit son histoire d’amour avec l’Omnium Banque Nationale : la défense du titre est à portée de main

Quelque chose au Canada semble faire ressortir le meilleur de Jessica Pegula.

Disputant sa quatrième demi-finale consécutive à l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers, l’Américaine, troisième tête de série, s’est rapprochée de l’exploit de Martin Hingis qui, en 1999 et 2000, est devenue la première femme à remporter deux titres de suite au Canada. Pegula l’a emporté 6-4 et 6-1 contre la 14e tête de série, Diana Shnaider, dimanche soir à Toronto.

Grâce à cette victoire, Pegula porte son dossier à 16-2 dans le tableau principal de l’Omnium Banque Nationale. Dans l’ère moderne, seules Chris Evert et Monica Seles ont obtenu une meilleure fiche dans leurs 18 premiers matchs (17-1).

« Avoir la chance de défendre mon titre n’est pas une chose qui se produit souvent. Donc je suis ravie de me placer en bonne position pour le faire, a déclaré Pegula lors de la conférence de presse d’après-match. Je pense que c’est captivant d’avoir mon nom avec celui d’autres grands noms du sport qui ont bien fait ici et parfois ont défendu leur titre. C’est très spécial. »

Pegula, la joueuse la mieux classée du carré d’as, a admis qu’elle cherchait toujours à retrouver la même forme qu’elle avait affichée à Montréal l’an dernier. Elle a connu un lent départ contre Shnaider, qui a déjà remporté trois titres WTA 250 cette année (en plus d’une médaille d’argent olympique en double avec Mirra Andreeva) et a renversé la première tête de série, Coco Gauff, plus tôt cette semaine, en route vers sa première demi-finale WTA 1000.

Après que Shnaider a pris une avance tôt en première manche, Pegula l’a brisée immédiatement et a lentement trouvé son rythme dans les échanges, utilisant des coups de fond à plat et puissants pour garder Shnaider sur la défensive et provoquer des erreurs dans des conditions venteuses. Les deux joueuses sont demeurées à égalité tout au long de la rencontre de 83 minutes, mais la différence s’est située dans la colonne des fautes directes. Pegula a frappé 10 coups gagnants et commis 15 fautes directes, tandis que Shnaider a frappé 10 coups gagnants et 27 fautes directes.

« Je pense que j’ai mieux joué aujourd’hui que lors des derniers matchs. Les conditions étaient encore très difficiles et jouer contre une gauchère est très délicat. De plus, je n’avais jamais joué ou même pratiqué avec elle. Je ne savais pas à quoi m’attendre, a expliqué Pegula. Je pense que j’ai joué intelligemment en ajustant mon plan de match parce que j’avais l’impression que ça ne fonctionnait pas. J’ai dû m’adapter un peu, mais je suis fière d’avoir compris cela. »

Dans le chemin de Pegula, on retrouvera l’Américaine Amanda Anisimova qui a surpris samedi la numéro 1 mondiale Aryna Sabalenka puis, en demi-finale, le 8e tête de série et compatriote Emma Navarro. Pegula a remporté ses deux duels contre Anisimova, mais leur dernier match à Charleston cette année s’est conclu par un jeu décisif en troisième manche.

« Je crois qu’Amanda a toujours été une joueuse très talentueuse et qu’elle offre un très haut niveau quand elle est en santé. Elle a fait une petite pause, ce qui est génial, et c’est bien de la voir de retour dans les grands tournois, a déclaré Pegula faisant référence à la pause pour épuisement professionnel qu’Anisimova a prise l’année dernière. Je pense que tout le monde sait qu’elle est une menace chaque fois qu’elle entre sur le terrain. Elle est probablement l’une des frappeuses les plus puissantes et les plus précises que j’ai affrontées. Elle peut être très difficile à battre. »

Les résultats des demi-finales de Toronto

Pegula aura certainement fort à faire conte Anisimova, qui a remporté 9 de ses 10 derniers matchs sur surface dure.

« Je vais devoir faire de mon mieux pour lui faire jouer beaucoup de balles supplémentaires et essayer d’être combative quand je le peux. Quand elle est sur le terrain, elle peut frapper beaucoup de coups gagnants et littéralement vous enlever la raquette des mains, a déclaré Pegula. Je dois faire preuve d’intelligence. »

Photo : Tyler Anderson

Au cours des trois dernières années, Pegula s’est imposée comme l’une des joueuses les plus constantes du circuit Hologic WTA, et ce genre de constance l’a propulsée au 3e rang mondial, le meilleur classement de sa carrière.

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Au fur et à mesure que son nom s’est fait connaître, Pegula est devenue consciente d’être désormais une des athlètes américaines d’origine asiatique les plus en vue dans le sport, en particulier parce que sa mère, Kim, a été la première femme et la première Américaine d’origine asiatique à devenir présidente d’une équipe sportive d’une ligue majeure. Pegula a depuis suivi les traces de sa mère en tant que membre du conseil des joueuses de la WTA et a rejoint l’Asian American Pacific Islander Tennis Association à titre de membre fondatrice du conseil d’administration.

Bref, Pegula connaît l’importance de la représentation, particulièrement pour les jeunes sportifs asiatiques qui sont venus l’appuyer cette semaine à Toronto

« Depuis que je suis devenue mieux classée, j’ai joué plusieurs fois en Corée. Ce changement radical m’a permis d’être accueillie et encouragée, a-t-elle déclaré à propos de la réponse reçue des partisans coréens et asiatiques en général. Je pense que ma mère et moi avons été plus ouvertes et que nous avons compris que les Coréens étaient solidaires et heureux que nous soyons aussi des Coréens. C’est incroyable de voir des jeunes filles, qui sont peut-être aussi à moitié coréennes, et qui se disent qu’elles sont comme nous. Ce lien est la chose la plus mignonne qui soit. Je trouve qu’il y a de la douceur là-dedans. »

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Et même si la finale du simple opposera deux Américaines cette année, Pegula pense qu’elle pourrait avoir un peu de soutien de la part des partisans canadiens, étant donné son lien avec Buffalo. (Les parents de Pegula sont propriétaires des Bills de Buffalo de la NFL et des Sabres de Buffalo de la LNH.)

« Je suis certaine qu’il y a des gens qui crieront Go Bills. Il y en a toujours, surtout ici, a déclaré Pegula en riant. Je pense que je serai un peu la favorite de la foule locale, ce qui sera amusant étant donné que je ne suis pas exactement d’ici, mais je suis très proche. C’est fabuleux d’obtenir ce soutien, surtout dans un autre pays. »

Les meilleures joueuses de la WTA seront de retour à Toronto cet été pour l’édition 2024 de l’Omnium Banque Nationale du 4 au 12 août, au Sobeys Stadium. Les billets sont déjà en vente. Achetez les vôtres dès aujourd’hui !

Photo vedette : Peter Power