Les huit premiers joueurs mondiaux en quarts de finale
L’histoire de l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers est riche en qualité et en sommité. La présentation montréalaise de 2009 reste l’un des souvenirs les plus puissants de cette merveilleuse légende.
Pour la première fois depuis 1973, les huit meilleurs joueurs du monde se sont retrouvés en quarts de finale de la compétition. Ni dans les tournois ATP, ni dans ceux du Grand Chelem, un tel peloton s’était déployé jusqu’à cette étape d’un tournoi.
Le Suisse Roger Federer, l’Espagnol Rafael Nadal, le Britannique Andy Murray, le Serbe Novak Djokovic, l’Américain Andy Roddick, l’Argentin Juan Martin de Potro, le Français Wilfried Tsonga et le Russe Nikolay Davydenko ont atteint sans faiblir les affrontements du vendredi 14 août 2009.
Par un vent à écorner les bœufs, ils ont envahi les terrains du Stade IGA pour en découdre entre membres de la crème de l’ATP.
Si les huit premiers joueurs ont participé à ces quarts de finale, la logique s’est arrêtée là.
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Tsongo a d’abord surpris, c’est le moins qu’on puisse dire, Federer pour le vampiriser par 7-6 (5), 1-6 et 7-6 (3). Deux bris d’égalité ont donc propulsé le Français dans le carré d’as
L’Espagnol Rafael Nadal, tenant du titre, n’a pas eu plus de veine. Face au gigantesque Juan Martin del Potro, il a été décontenancé en deux manches de 7-6 (5) et 6-1. Il faut admettre que Nadal, blessé, n’avait pas joué de tournoi depuis mai.
Andy Murray, lui, a poursuivi sa route avec flegme. Il a pulvérisé Davidenko par 6-2 et 6-4 dans une rencontre à sens unique,
Enfin Roddick, 5e tête de série, a relégué aux oubliettes le parcours de Djokovic (4) en prenant l’ascendant par 6-4 et 7-6 (4).
Dans le carré d’as, on trouvait sur le Court central Murray contre Tsonga et Roddick contre Del Potro.
Début d’une bonne habitude pour Murray
Les demi-finales allaient offrir un spectacle dire des grands matchs de tennis. Andy Murray a résisté à la fougue de Tsonga pour le battre 6-4 et 7-6 (8) lors d’une rencontre qui a marqué les esprits.
Roddick a résisté du mieux qu’il a pu aux coups de massue de Del Potro et il en est fallu de peu pour qu’il atteigne le match ultime. Après un marathon de près de trois heures, l’Argentin a levé les bras au ciel en signe de triomphe avec son gain de 4-6, 6-2 et 7-5.
L’affiche de la finale ne manquait pas d’attrait et elle a répondu aux attentes. Il a fallu trois manches pour en découdre et c’est finalement le joueur le plus constant qui est reparti avec le trophée. Murray a cédé la première manche 7-6 (4), a grapillé la deuxième au bris d’égalité 7-6 (3) et a conclu le match en dominant del Potro par 6-1 en manche décisive.
Devant une foule heureuse d’avoir assisté à un rencontre si relevée, Murray est allé cueillir le trophée du champion.
Il a ainsi commencé à en prendre l’habitude. C’était son premier Masters 1000 du Canada, mais deux autres allaient s’ajouter à sa couronne. En 2010 à Toronto et en 2015 à Montréal, il allait poursuivre son cheminement pour devenir triple lauréat des Internationaux du Canada.
L’Omnium Banque Nationale a vécu de beaux moments… et en vivra encore plusieurs.
Photo en vedette : The Guardian
