Une autre édition divertissante et réussie de l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers à Toronto vient de se terminer. Jessica Pegula a défendu son titre de simple avec succès, tandis que ses compatriotes américaines Caroline Dolehide et Desirae Krawczyk ont remporté le trophée du double.
Avant de tourner la page sur le tournoi, examinons quelques points marquants de l’édition de 2024.
Jessica Pegula parmi les meilleures
Au cours des dernières saisons, peu de joueuses ont été aussi constantes que Jessica Pegula. Cette constance s’est manifestée au cours des quatre derniers tournois au Canada, car Pegula, qui est originaire de Buffalo, a atteint la demi-finale en 2021 et en 2022, en plus de soulever le trophée en 2023, à Montréal, et en 2024, à Toronto. Elle occupe régulièrement une place dans le Top de la WTA depuis mai 2022 et ne montre aucun signe de ralentissement.
La fiche de l’Américaine est maintenant de 17 victoires et 2 défaites au tableau principal de l’OBN et elle est la première joueuse à Pegula conquérir deux titres de suite au Canada depuis Martina Hingis en 1999 et en 2000.
Cette année, Pegula a accédé au match ultime sans concéder de manches et semblait s’améliorer au fur et à mesure qu’elle franchissait les tours. Amanda Anisimova lui a donné du fil à retordre en finale, la poussant à disputer trois manches de 6-3, 2-6 et 6-1.
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Après son triomphe de lundi, Pegula a parlé de la mentalité qu’elle adopte pour chaque match.
« J’aborde chaque match comme s’il allait être très difficile… Il n’y a pas un match que je prends à la légère. La profondeur est exceptionnelle sur le circuit, et, quel que soit ton niveau ou ton classement, quelqu’un peut te battre à n’importe quel moment. J’ai toujours une mentalité de joueuse négligée, peu importe qui j’affronte. »
Les Américaines en pleine ascension
Les joueuses américaines ont connu un excellent tournoi, car cinq des huit quarts de finalistes du simple provenaient des États-Unis.
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« C’est formidable. Nous sommes vraiment fortes, a mentionné Pegula. C’est incroyable que nous ayons cinq filles dans le Top 15. J’espère que l’une d’entre nous pourra se démarquer et remporter des tournois plus importants ».
Il y a non seulement plusieurs Américaines dans les hautes sphères du tennis, mais bon nombre d’entre elles sont dans la vingtaine, ce qui augure bien pour l’avenir.
« C’est vraiment génial et j’espère que cela va continuer à inspirer plus d’Américaines et plus de filles à vouloir pratiquer ce sport », a poursuivi Pegula.
Le double règne
Cette année, le double a beaucoup retenu l’attention à l’OBN, en grande partie grâce à un groupe de Canadiennes qui se sont rendues loin. De la finaliste Gaby Dabrowski, qui joue aux côtés de la Néo-Zélandaise Erin Routliffe, aux sœurs Fernandez, Leylah Annie et Bianca Jolie, en passant par le surprenant duo formé par les jeunes Ariana Arseneault et Mia Kupres, le drapeau canadien était très présent dans les dernières étapes du tableau.
La finale du double a attiré de nombreux spectateurs sur le Court central. La championne Desirae Krawczyk a vraiment apprécié l’énergie qui régnait dans le stade. « Pour le double féminin, c’est vraiment génial d’avoir une telle affluence après la finale du simple, et nous l’apprécions vraiment. »
Priorité à la santé mentale
Encore une fois cette année, l’Omnium Banque Nationale a démontré aux joueuses et aux amateurs que la santé mentale doit être une priorité. Grâce aux cartes postales de soutien, aux espaces de repos pour les joueuses sur le site, aux discussions sur la santé mentale, au yoga et à la zoothérapie, Tennis Canada normalise la discussion sur ce sujet important.
Le directeur du tournoi, Karl Hale, a parlé de la priorité accordée à la santé mentale en disant : « Ce programme est en constante expansion, il est vraiment important, non seulement pour les femmes, mais aussi pour les hommes, alors nous continuerons d’élargir ce programme. Je pense que nous sommes probablement les chefs de file du circuit. »
Photo vedette : Peter Power