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Toronto: 26 juillet 2025 - 7 août 2025
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Nouvelles du to...
Reportage

Rencontre avec Alexandra Stréliski, pianiste acclamée et amatrice de tennis

Les amateurs de tennis présents au Stade IGA pour la finale de l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers ont eu le privilège d’assister à une magnifique prestation d’une Montréalaise de renom.

C’est ce à quoi on peut s’attendre de la compositrice et pianiste Alexandra Stréliski. Ses albums ont été certifiés double platine et ses pièces ont été écoutées en continu plus de 375 millions de fois.

« J’adore le tennis et je suis très heureuse de célébrer ce tournoi, a-t-elle mentionné quelques minutes avant sa prestation sur le Court central du Stade IGA. C’est une sorte de petite cérémonie d’ouverture. Je pense que c’est la première fois que le tournoi le fait, et je trouve que c’est une bonne idée de donner un petit aperçu de la culture locale où que l’on soit sur le circuit. »

En plus d’être une musicienne de classe mondiale, Stréliski est une grande amatrice de tennis. Omniumbanquenationale.com s’est entretenu avec elle et a abordé sa tournée en cours — ainsi que le tennis, bien entendu.

Sa collaboration avec le Montréalais Félix Auger-Aliassime a ravivé sa passion pour le tennis. Bien avant cela, une porte coulissante a peut-être mis fin à ses espoirs de devenir une championne de tennis. Mais les choses se sont bien arrangées pour elle.

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Vous avez encore des spectacles à venir au Québec ce mois-ci. Est-ce que vous avez hâte ?

« Cette tournée dure depuis un an et demi. J’ai parcouru le monde entier, et j’adore ça. J’adore mon équipe et jouer avec des musiciens que j’aime beaucoup. Alors oui, j’ai hâte de les retrouver sur la route et de voir le public. C’est la chose la plus réelle que l’on puisse faire en tant que musicien, et donner des concerts. »

Avec tous ces déplacements, vous êtes un peu comme une joueuse de tennis. Comment êtes-vous devenue une amatrice de ce sport ?

« Quand j’étais plus jeune, ma mère regardait (Pete) Sampras et (Andre) Agassi. Puis j’ai arrêté de les suivre. Mais il y a deux ans, j’ai fait un truc avec Félix Auger-Aliassime et (la directrice du tournoi) Valérie Tétreault m’a donné des billets en échange. Alors, je suis venue, j’ai regardé et j’ai eu la piqûre. Et je me suis intéressée à tous les joueurs. Ça fait deux ans que je regarde, les hommes et les femmes. J’ai l’application pour regarder tous les matchs, et j’aime vraiment ça. »

Quels sont les matchs ou les joueurs qui vous ont le plus marquée ?

« Novak Djokovic et Carlos Alcaraz nous ont offert du tennis incroyable. La finale de Cincinnati (2023) était tout simplement folle. Dans ce tournoi, j’ai trouvé que Holger Rune et Alexander Zverev avaient réalisé une superbe performance (au troisième tour). Et j’ai été très surprise par la demi-finale de dimanche. Deux joueurs que nous connaissons un peu moins (Alexei Popyrin et Sebastian Korda) et qui avaient déjà joué le matin. J’ai trouvé qu’ils avaient offert une belle performance. »

LIRE : Valérie Tétreault : « Nous avons vécu en mode ajustement »

Jouez-vous au tennis ?

« Un peu. Je ne suis pas sûre d’avoir un style. Quand j’étais petite, Tennis Canada voulait me recruter, mais nous avons déménagé en France. C’est là que j’ai commencé le piano et j’y ai mis toute mon énergie. J’ai toujours aimé jouer. C’est un bon loisir. J’ai un revers à une main. »

Comme vous êtes un pianiste et que vos mains sont précieuses, êtes-vous en mesure de jouer souvent ?

« Je dois faire attention. En ce moment, je suis des cours parce que je ne veux pas me blesser. Cela m’est arrivé une fois. Je jouais au racquetball il y a quelque temps et je me suis fait mal. Je vais régulièrement chez l’ostéopathe, c’est indispensable, parce que le piano, c’est physique. »

Nous parlons souvent de la nervosité au tennis. À quoi ressemble votre nervosité lorsque vous vous produisez et comment s’est-elle manifestée au fil des ans ?

« J’essaie de rester concentrée sur ce que je fais et de vivre le moment présent, car lorsque j’ai ces moments de silence dans une foule énorme, c’est un moment très magique. Le simple fait d’être assise avec tous ces gens dans le silence, nous le vivons beaucoup au tennis. Et je pense que j’essaie de le vivre avec les gens, en fait. Cela coule de source quand je joue dans cette sorte de transe. Je suppose que lorsque vous jouez bien en sport, c’est pareil. Les points s’enchaînent. Vous ne pouvez pas trop réfléchir. Votre tête va vous gêner. Il faut laisser couler. »

Enfin, quelle est la liste des endroits où vous aimeriez vous rendre pour le tennis ?

« J’aimerais aller à Wimbledon et à Roland-Garros. J’ai vécu en France, j’adore Paris et nous sortons tout juste des Jeux olympiques. Je pense qu’ils ont fait un travail remarquable. J’aimerais beaucoup aller à Wimbledon aussi. C’est un tournoi très distingué, très silencieux, d’un genre différent. Je pense que ce serait formidable d’assister à ces tournois. »

Photo vedette par : Pascal Ratthé