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Montréal: 1 août - 13 août 2026
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Toronto: 1 août - 13 août 2026
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Les meilleurs moments d’une saison imprévisible de la WTA

Tout au long de la saison 2025, il a été impossible de prédire qui soulèverait les trophées sur le circuit de la WTA.

En effet, puisque quatre championnes différentes ont été couronnées en tournois du Grand Chelem et que deux adolescentes ont triomphé dans des épreuves de catégorie 1000, il a été difficile de ne retenir que quelques moments marquants, mais voici ceux qui ont fait les grands titres cette année.

Keys récolte son premier titre majeur

Madison Keys a dû mettre sa patience à l’épreuve avant de conquérir son premier tournoi du Grand Chelem. Après s’être inclinée en finale des Internationaux des États-Unis en 2017, l’Américaine, qui faisait partie du Top 10, s’est retrouvée en dehors du Top 50 il y a quatre ans. 

Toutefois, Keys est revenue à son meilleur niveau dans les années qui ont précédé le plus important moment de sa carrière : son triomphe aux Internationaux d’Australie en janvier dernier. 

En route vers le carré d’as, la joueuse de 29 ans a éliminé Danielle Collins et Elena Rybakina, deux des dix premières têtes de série. En demi-finale, elle a repoussé une balle de match pour venir à bout de la deuxième mondiale, Iga Swiatek, avant d’arracher une victoire à la favorite et championne en titre, Aryna Sabalenka.  

Keys est devenue la première joueuse à vaincre les deux premières têtes de série d’un tournoi majeur depuis 2009 et, près de 16 ans après ses débuts sur le circuit de la WTA, elle est devenue la nouvelle membre du club des championnes d’épreuve du Grand Chelem. 

Andreeva signe un doublé historique

Quelque chose a cliqué pour Mirra Andreeva lorsqu’elle est arrivée à Dubaï. L’adolescente est devenue la plus jeune joueuse depuis Maria Sharapova en 2004 à battre plusieurs championnes de tournois du Grand Chelem dans une même épreuve, éliminant Marketa Vondrousova, Swiatek et Rybakina.

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Andreeva est aussi devenue « la plus jeune » dans d’autres aspects du sport. En prenant la mesure de Clara Tauson en finale à Dubaï, elle est devenue la plus jeune joueuse des 15 dernières années à remporter un titre de catégorie 1000 de la WTA et à faire son entrée dans le Top 10.

La joueuse de 17 ans a poursuivi sur sa lancée deux semaines plus tard à Indian Wells. Elle a indiqué la sortie à Rybakina et à Swiatek pour atteindre la finale contre Sabalenka. Andreeva a comblé un déficit d’une manche pour mettre la main sur son deuxième titre consécutif en tournoi 1000 de la WTA, devenant aussi la plus jeune joueuse en 35 ans à éliminer les deux premières mondiales dans un tournoi. 

Elle a même reçu les félicitations du joueur vedette de la NBA, Lebron James. 

Les rêves d’adolescentes sur le circuit

Andreeva a peut-être lancé la tendance en cette année marquée par les percées des adolescentes. À Miami, Alexandra Eala, 19 ans, a remporté sa première victoire contre une joueuse du Top 25, Jelena Ostapenko, puis a surpris Keys et Swiatek, deux rivales du Top 5, pour atteindre le carré d’as. C’est finalement Jessica Pegula qui a stoppé son élan, mais Eala est devenue la première Philippine à entrer dans le Top 100.

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Quelques adolescentes ont remporté leur premier titre de la WTA, comme Iva Jovic à Guadalajara (500) — la plus jeune championne WTA en ce moment — et Tiantsoa Rakotomanga Rajaonah à Sao Paolo (250).

Il y avait aussi Maya Joint, 19 ans, qui a triomphé à deux reprises, dont à Eastbourne contre Eala dans ce qui était la finale la plus jeune du tournoi depuis plus de 40 ans.

Oh, et qui pourrait oublier ce parcours époustouflant à l’Omnium Banque Nationale ? Nous y reviendrons plus tard. 

La saison sur terre battue n’a pas déçu 

Certains ne sont peut-être pas des amateurs de la terre battue — demandez donc à Daniil Medvedev —, mais, cette année, cette surface a été le théâtre de nombreux exploits remarquables. 

À Rome, Jasmine Paolini a mis fin à une disette de 40 ans pour les Italiennes dans ce tournoi en battant Gauff en finale. Paolini a même raflé tous les honneurs pour l’Italie en mettant la main sur la couronne du double avec sa compatriote Sara Errani.

Puis, à Roland-Garros, une Française depuis 2000 est passée bien près de ravir le trophée. En effet, Loïs Boisson, qui jusque-là évoluait dans l’ombre, a fait ravi les Parisiens. La 361e mondiale, qui ne participait qu’à son deuxième tableau principal d’une épreuve du Grand Chelem, a surpris Andreeva et Pegula en route vers le carré d’as. 

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Gauff a mis fin au parcours de rêve de Boisson et s’est qualifiée pour sa troisième finale consécutive. Déterminée à terminer la saison sur terre battue avec un titre en poche, l’Américaine s’est ressaisie après avoir concédé la manche initiale pour vaincre Sabalenka et remporter son premier tournoi majeur en deux ans

La magie de Mboko à Montréal

Lorsque Victoria Mboko est entrée sur le terrain de l’Omnium Banque Nationale à Montréal, la jeune joueuse de 18 ans débordait déjà de confiance. 

La Canadienne a commencé l’année sur le circuit de l’ITF avec une séquence victorieuse de 22 matchs, sans perdre une manche. Par la suite, elle a signé plusieurs gains en tournois de catégorie 1000 de la WTA et du Grand Chelem. Ce succès lui a permis de passer du 333e rang à une place dans le Top 100 avant l’OBN.

À Montréal, Mboko a franchi les deux premiers tours grâce à des victoires en deux manches, dont une contre l’ancienne championne des Internationaux d’Australie, Sofia Kenin. Par la suite, la Torontoise a créé une surprise en éliminant la favorite Gauff en quart de finale, avant de gagner une bataille de trois manches contre Rybakina pour accéder au match ultime. La jeune joueuse a fait preuve de résilience et s’est nourrie du soutien du public local lors de la finale, répliquant avec aplomb après avoir concédé la première manche pour finalement s’adjuger le titre

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À son septième tableau principal de la WTA, Mboko est devenue la plus jeune Canadienne à être couronnée championne de l’OBN, ainsi que la plus jeune joueuse à prendre la mesure de quatre anciennes championnes de tournois du Grand Chelem dans une même épreuve. Ce triomphe l’a propulsée au 25e échelon mondial et, grâce à un autre titre conquis à Hong Kong, la Canadienne a terminé la saison au 18e rang, soit 315 de mieux qu’au début de l’année.

Les plus grandes vedettes de la WTA seront de retour au Sobeys Stadium de Toronto l’été prochaine pour l’Omnium Banque Nationale, du 1er au 13 août 2026. Cliquez ici pour obtenir plus de renseignements sur les billets.

Photo Vedette : Pascal Ratthe

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