Après avoir signé la plus grosse victoire de sa carrière en battant Coco Gauff, Victoria Mboko a dû se remettre en selle à l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers.
Especially for younger players, that’s not necessarily an easy thing to do.
Ce n’est pas forcément facile, surtout pour les jeunes joueuses.
Mais la Canadienne a encore brillé lundi soir, continuant à jouer avec une maturité bien supérieure à ses 18 ans.
Mboko a atteint le carré d’as grâce à un gain de 6-4 et 6-2 aux dépens de Jessica Bouzas Maneiro, et a écrit une autre page de l’histoire de l’OBN.
« Bien sûr, jouer contre Coco a été une expérience vraiment spéciale, et j’étais très heureuse d’avoir gagné ce jour-là, a commenté Mboko. Mais au bout du compte, je suis toujours en lice dans le tournoi, donc je ne suis pas allée faire la fête ou quoi que ce soit. J’étais toujours aussi concentrée que d’habitude dans un tournoi.
« On participe à un tournoi parce qu’on veut le gagner. Je pense donc que j’avais simplement cette mentalité. »
Elle est devenue la troisième Canadienne à atteindre les demi-finales de l’ère moderne, après Faye Urban et Bianca Andreescu, et la plus jeune.
Mboko est la plus jeune joueuse du circuit à avoir réalisé cet exploit dans une épreuve de catégorie 1000 de la WTA depuis Belinda Bencic en 2015.
Devinez quoi ? Ces trois joueuses ont toutes fini par remporter le tournoi.
Compte tenu de la façon dont elle joue et du fait qu’il ne lui manque plus que deux victoires, rares sont ceux qui diront que Mboko a peu de chances à Montréal.
Mercredi soir, en demi-finale, elle devra affronter une autre championne d’un tournoi du Grand Chelem, Elena Rybakina, qui a battu Mboko il y a un peu plus d’une semaine à Washington.
Mboko, qui occupait le 85e rang au début du tournoi de Montréal, est assurée de se hisser au sein du Top 50.
Elle a reçu une ovation debout de la part de nombreux amateurs lorsqu’elle est entrée sur le court, après la victoire 6-1, 2-1, abandon, de Rybakina contre Marta Kostyuk.
Lors de ses victoires contre Gauff et Bouzas Maneiro, son jeu solide a été la clé du succès.
Alors que Bouzas Maneiro a commis 51 fautes directes (pour 12 coups gagnants), Mboko a totalisé 9 coups gagnants et 32 fautes directes.
Ses statistiques étaient meilleures à la deuxième manche, alors que Mboko remportait les six derniers jeux.
« Il fallait que je rehausse mon niveau de jeu, que j’améliore mes déplacements et que je sois plus concentrée, a expliqué Mboko. Dans l’ensemble, je pense que c’était mon objectif principal tout au long du deuxième engagement. Je voulais vraiment me motiver à fond. Oui, je pense que cela a changé la donne dans le match. »
Repousser des balles de bris dans le premier acte a fait toute la différence, en particulier à 2-2.
Même si Mboko a vacillé lorsqu’elle a servi pour la première manche, sa désormais célèbre résilience a rapidement refait surface, puisqu’elle a immédiatement répliqué au jeu suivant.
Mboko, qui semble habituellement imperturbable, a montré une frustration inhabituelle lors du deuxième acte lorsqu’elle a raté un revers le long de la ligne qui a atterri dans le filet lors du deuxième jeu.
Mais son malaise n’a pas duré.
Bouzas Maneiro, qui disputait son premier quart de finale dans un tournoi de catégorie 1000, n’a pas semblé affectée par le fait que le public soutenait massivement Mboko.
À cette étape du tournoi, comment se sent la jeune Canad physiquement ?
« Je ne suis pas en pleine forme, mais je ne suis pas non plus très fatiguée. Je pense que le fait d’avoir eu un jour de repos entre chaque match m’a aidée à me ressaisir et à reprendre mes esprits. »
« Chaque jour, j’ai simplement fait ce qu’il fallait pour bien récupérer. La plupart des matchs ont eu lieu en soirée, ce qui m’a laissé beaucoup de temps pendant la journée pour faire des siestes et me préparer pour le soir. »
À en juger par ce qui s’est passé à Montréal, Mboko n’aura pas besoin de modifier sa préparation.
Photo: Pascal Ratthé