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Montréal: 26 juillet - 7 août 2025
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Toronto: 26 juillet - 7 août 2025
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Toronto : 26 juillet - 7 août 2025

Entre les lignes à l’OBN de Montréal : Bouchard contre Bencic

Eugenie Bouchard ne voulait pas mettre fin à sa carrière lundi à l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers.

Son excellent jeu, combiné au soutien enthousiaste de son public, lui a en effet assuré au moins un match supplémentaire sur les courts qu’elle connaît si bien. 

Voici un aperçu du match du deuxième tour qui opposera la joueuse de 31 ans à la 17e tête de série, Belinda Bencic au Stade IGA. 

Retour sur le premier tour  

Ces jours-ci, Bouchard joue davantage au pickleball qu’au tennis. Elle a l’intention de s’y consacrer encore plus une fois sa carrière terminée cette semaine. Alors que son jeu au filet faiblissait dans la deuxième manche lundi contre Emiliana Arango, Bouchard a déclaré (de manière quelque peu amusante) que son jeu au pickleball avait affecté ses volées. 

Mais on a pu voir à plusieurs reprises ses célèbres frappes depuis la ligne de fond et ses volées puissantes, dans ce qui a été sa première victoire depuis 2023 et sa première à Montréal depuis 2016. 

Quand les joueurs et les joueuses évoluent à la maison, ils mentionnent souvent que la foule leur donne des ailes, et Bouchard a effectivement remercié ses fidèles partisans. Ce n’était pas du tout par simple politesse. 

Après avoir pris les devants 5-1 dans la manche ultime sous les acclamations des spectateurs, Bouchard a vécu un phénomène rare. 

« Le public était tellement bruyant que je n’ai plus senti mon corps pendant 30 secondes », a-t-elle dit.

Bencic a bénéficié d’une exemption au premier tour, ce qui peut être une bénédiction ou une malédiction. 

Bencic présente un défi différent 

Si Arango est encore relativement inexpérimentée, ce n’est pas le cas de Bencic. De plus, Bencic occupe une place bien plus élevée dans le classement que Arango, classée 82e.

Bencic a fait ses débuts à l’OBN de Toronto en tant que joueuse du Top 20 en 2015 et a battu Bouchard cette semaine-là, avant de mettre la main sur le titre. Au début de 2016, elle s’est hissée dans le Top 10. Elle a d’ailleurs terminé au sein du Top 25 au cours de cinq des six dernières années. 

L’exception était l’an dernier, car Bencic a donné naissance à son premier enfant (sa fille Bella).  

Bencic n’a jamais perdu contre Bouchard, et possède une fiche parfaite de trois victoires contre la Canadienne. Elle redirige les balles avec brio et peut presque tout faire avec son revers, comme beaucoup l’ont remarqué lors de son parcours jusqu’en demi-finale de Wimbledon au début du mois de juillet. 

Bouchard disputera seulement son troisième match de simple cette année. 

Résultats à l’OBN 

Le triomphe de Bencic à Toronto remonte peut-être à 10 ans, mais il vaut la peine de revenir sur la manière dont elle a triomphé. Alors âgée de 18 ans, elle a eu raison de quatre joueuses du Top 10, dont Serena Williams et Simona Halep. Les deux autres adversaires étant les finalistes de Wimbledon, Bouchard et Sabine Lisicki. 

En plus de son titre, Bencic a été quart-de-finaliste à Toronto par la suite, et à nouveau à Montréal en 2023. 

Si Bouchard crée la surprise, ce serait seulement la deuxième fois qu’elle remporte deux matchs consécutifs à l’Omnium Banque Nationale depuis 2016 à Montréal. À Toronto, Bouchard affiche un bilan de 1-7. 

La dernière fois que Bouchard s’est imposée face à une joueuse du Top 20, c’était en 2017, mais, comme elle l’a déclaré lundi, elle sait encore jouer au tennis. 

« Mes habitudes au tennis ont en quelque sorte repris le dessus, a-t-elle déclaré. Je n’avais pas joué devant un public comme celui-là depuis un certain temps ni disputé un match aussi important depuis longtemps. J’ai vraiment essayé de rester disciplinée et concentrée.

« … toutes mes habitudes, mes habitudes entre les points, mes habitudes lors des changements de côté, tout cela m’est revenu. Je ne les utilise pas vraiment au pickleball, donc ça fait un moment que je ne les ai pas utilisées et je suis un peu rouillée, mais elles étaient là. Je les avais encore en moi. »

Photo: Tim Austen

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