En route vers la conquête de l’un des plus importants titres de sa carrière à l’omnium Banque Nationale de Montréal, Jessica Pegula a dû franchir plusieurs obstacles impressionnants. En effet, elle a notamment dû éliminer la numéro un mondiale ainsi que sa partenaire de double, en plus de vivre un moment cocasse lorsque la musique s’est mise à jouer sur le terrain.
À Montréal, les 219 667 amateurs qui ont franchi les tourniquets ont permis d’établir un nouveau record mondial pour un tournoi féminin d’une semaine.
Pegula a joué de chance dans sa conquête du trophée. En finale, elle a eu raison de Liudmila Samsonova en des comptes de 6-1 et 6-0 dans un duel où les répercussions d’un horaire chamboulé ont été difficiles à gérer.
Les retards dus à la pluie ont obligé Samsonova à jouer son huitième de finale contre Belinda Bencic et son quart de finale contre Aryna Sabalenka (2e) le vendredi, ce qui a assurément été drainant.
La joueuse de 24 ans a ensuite dû disputer sa demi-finale contre Elena Rybakina et sa finale contre Pegula à quelques heures d’intervalle dimanche.
Compte tenu de son incroyable constance et de sa présence dans le Top 5 au cours des deux dernières années, il est étrange que ceci ne soit que le troisième titre de simple de sa carrière et le deuxième seulement en tournois de catégorie 1000 – elle a aussi remporté le titre à Guadalajara en 2022.
Quant à « Cotton Eye Joe », une chanson diffusée sur erreur pendant le jeu décisif de la deuxième manche de la demi-finale entre Pegula et Swiatek, le DJ avait manifestement le sens de l’humour, puisqu’il a rejoué la chanson immédiatement après le triomphe de Pegula en finale. Le choix de la chanson a fait sourire la championne.
« Je ne pense même pas l’avoir entendue au cours de la semaine, et elle est arrivée en plein milieu du match, à un moment très important. C’était donc un peu étrange. J’ai perdu plusieurs points consécutifs après cela, mais j’ai réussi à surmonter ça. Aujourd’hui, c’était un clin d’œil après ma victoire, par que cela a presque été ma perte hier. »
Le reste du tableau
le tirage de Montréal a généralement été favorable envers les têtes de série. Trois des quatre premières ont atteint le carré d’as, alors que sept des huit quarts de finalistes étaient des têtes d’affiche.
La seule joueuse négligée à atteindre cette étape est l’Américaine Danielle Collins, qui a dit à Maria Sakkari de se taire lors d’un moment de tension au cours de leur duel du deuxième tour. Collins a participé aux qualifications et a disputé un total de six matchs à Montréal, éliminant notamment deux Canadiennes, soit Eugenie Bouchard et Leylah Annie Fernandez.
Elle a également eu raison d’Elina Svitolina, l’une des joueuses les plus prolifiques ces derniers mois, et a poussé Swiatek à la limite de trois manches en quart de finale.
Le match du tournoi a sans doute été le quart de finale entre Daria Kasatkina (10e) et Elena Rybakina (3e), qui a commencé un peu avant 23 h 30 vendredi et qui s’est terminé trois heures et 27 minutes plus tard sur une victoire de 5-7, 7-5 et 7-6(8) de Rybakina.
Les Canadiennes
Fernandez est la Canadienne qui s’est rendue le plus loin en simple, accédant au troisième tour avant de tomber aux mains de Collins. Au deuxième tour, elle a indiqué la sortie à Beatriz Haddad-Maia (11e) en trois manches. Il s’agissait de sa plus belle victoire en termes de classement pour la joueuse de 20 ans.
Bianca Andreescu a eu la malchance de croiser le fer avec une Camila Giorgi en pleine forme, rappelant celle qui a remporté le titre à Montréal il y a deux ans.
Peu après son élimination, Andreescu a publié un message indiquant qu’elle avait subi une petite fracture de stress au dos à Washington, la semaine précédente, et qu’elle allait devoir prendre un peu de temps pour se rétablir. Elle espère ainsi pouvoir participer aux Internationaux des États-Unis à la fin du mois.
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Rebecca Marino a également perdu au premier tour face à la Britannique Katie Boulter (6-3, 6-1).
Double
Ce sont les Japonaises Shuko Aoyama et Ena Shibahara, septièmes têtes de série, qui ont conquis le trophée du double à la suite d’une victoire de 6-4, 4-6 et [13-11] contre les cinquièmes têtes d’affiche, Desirae Krawczyk et Demi Schuurs.
Les Canadiennes Marina Stakusic et Carol Zhao se sont illustrées en accédant aux huitièmes de finale. Stakusic n’est âgée que de 18 ans et a assurément bénéficié de l’expérience de Zhao.
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