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Montréal: 26 juillet 2025 - 7 août 2025
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Toronto: 26 juillet 2025 - 7 août 2025
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WTA

Rivard : Les marathoniennes de 2023

On a beaucoup parlé de cette rencontre de 3 h 27 min remportée par la Kazakhe Elena Rybakina aux dépens de Daria Kasatkina, en quart de finale du récent Omnium Banque Nationale, à Montréal.

Outre l’aspect moins reluisant de ces rencontres, qui se terminent en pleine nuit et qui bouleversent la condition physique et, souvent, l’issue du tournoi pour les joueuses qui doivent s’y astreindre, il y a ce côté statistique qui nous étonne toujours un peu.

Et dans ce cas-ci, on le sait déjà, ce match Rybakina-Kasatkina était le plus long de l’histoire du tournoi montréalais. Le plus tardif, également.

Il était 2 h 55, le samedi 12 août, quand Rybakina a quitté le Court central, après une éreintante victoire de 5-7, 7-5 et 7-6(8) sur sa rivale russe et, malgré tout, il y avait des dizaines et des dizaines d’irréductibles amateurs pour voir ce match.

Lire aussi : Récapitulatif de l’Omnium Banque Nationale 2023

Record montréalais, peut-être, mais les 3 h 27 min de ce marathon n’occupent que le dixième rang dans le classement des matchs les plus longs. Et pas dans l’histoire du tennis féminin… en 2023 seulement. Cela n’enlève rien, toutefois, à l’admiration que nous inspirent ces duels interminables et formidablement éreintants.

La WTA a rapidement recensé et publié la liste des matchs de plus de trois heures cette année, et il y en a déjà 53 !!! 

Photo : Getty

Les deux plus longs, curieusement, impliquent tous deux la Brésilienne Beatriz Haddad Maia. Elle a perdu un match de 3 h 41 min à Rome, mais a remporté le plus long, 3 h 51 min, à Roland-Garros.

Voici la liste, sur le site de la WTA .

Et, puisque vous vous posez la question, la durée de cette confrontation est encore loin… très loin du record toutes catégories.

Car un jour, deux femmes ont disputé une rencontre de 6 h 31 min. C’était en 1984 et vous en trouverez les détails ici, dans mon premier blogue de 2023, sur le site de Tennis Canada (TC).

Quand la Vanity est permise

Photo : Dana Scruggs/Vanity Fair

Ce n’est pas l’image que vous avez l’habitude de voir lorsque l’on mentionne le nom de Danielle Collins.

C’est ce que se sont dit les idéateurs du magazine Vanity Fair lorsqu’ils ont eu l’idée de photographier les étoiles professionnelles du tennis américain. Et le résultat est… percutant.

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Déjà, la présence de plusieurs athlètes des États-Unis dans le Top 100 de la WTA et de l’ATP est impressionnante. En effet, il y en a 11 chez les hommes et, tenez-vous bien, elles sont 16 chez les femmes. La première étant justement l’orgueil de Buffalo, Jessica Pegula, troisième mondiale en simple et cinquième en double.

Photo : Dana Scruggs/Vanity Fair

Pour mousser cette édition spéciale préparée en vue des prochains Internationaux des États-Unis, la publication a publié quelques clichés, sur le lot, tout en y allant de ce message aussi patriotique qu’inspirant.

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Frances Tiafoe. Jessie Pegula. Madison Keys. Tommy Paul. Le groupe actuel d’athlètes du tennis professionnel américain est le plus excitant, le plus talentueux et le plus varié que nous ayons vu depuis des décennies, hommes et femmes confondus.

Photo : Dana Scruggs/Vanity Fair

Cette nouvelle génération se distingue par son assurance : elle a le sentiment que l’histoire du tennis américain n’est pas que ça : une histoire. Et elle est déterminée à s’y inscrire, justement, dans cette histoire.

Ce sont des alchimistes, qui mélangent le meilleur de ce qui s’est fait avant eux et se débarrassent des lourdes attentes qui ont accablé les générations précédentes. Ce sont des activistes, qui mènent des débats sur l’égalité, l’inclusion et la santé mentale, et qui poussent le sport à s’améliorer. Et ce sont des inventeurs, qui s’approprient le sport.

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Vous avez apprécié les Pegula, Collins et Keys, vous aurez probablement la même réaction en découvrant également les Alycia Parks, Shelby Rogers et Claire Liu.

Sans oublier les Sebastian Korda, Maxime Cressy, Tommy Paul, Ben Shelton, Mackenzie McDonald, Michael Mmoh et… Francis Tiafoe.

Photo : Dana Scrubbs

Pour le reportage – ET les photos – c’est ici, sur le site de Vanity Fair.