C’est avec un programme identique, mais un calendrier décalé d’une journée en raison du tournoi olympique de Paris, que l’Omnium Banque Nationale (OBN) 2024 se mettra en branle le mardi 6 août avec le début des matchs du tableau principal.
Voici ce qu’il faut surveiller à quelques jours du signal de départ.
Signor Jannik
Same tournament, same trophy.
Même tournoi… même trophée.
Voilà bien un cliché qui a des chances de se répéter. Douze mois après la conquête du premier titre d’importance de sa carrière à l’OBN 2023, Jannik Sinner sera doublement favori à Montréal.
D’abord, bien évidemment, parce que l’Italien de 22 ans occupe la première place mondiale.
Puis, forcément, parce qu’il sera reposé lorsqu’il mettra les pieds sur le sol canadien.
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Aussi déchirante que fût la nouvelle sur son forfait pour les Jeux de Paris, l’amygdalite qui l’a mise K.O. aura eu comme effet que la jeune sensation italienne aura pu se reposer à l’issue de la période de tournois sur gazon. Il n’aura pas eu à retourner sur la terre battue de Roland-Garros afin d’y disputer la compétition olympique et, ainsi, il aura pu recharger ses batteries.
Il a été accueilli par la directrice du tournoi elle-même, Valérie Tétreault, à sa descente d’avion, le 30 juillet.
Sinner a remporté son premier titre du Grand Chelem, en janvier dernier, lors des Internationaux d’Australie. Il a ensuite décroché la première place mondiale fort d’un impressionnant dossier de 42-4.
La surface dure du Stade IGA devrait parfaitement lui convenir, n’en déplaise à ses rivaux…
Et le reste du Top 10
À la suite de Sinner, il suffit de jeter un coup d’œil aux autres membres du Top 10 pour en avoir l’eau à la bouche. Malgré les retraits de Novak Djokovic et de Carlos Alcaraz, il reste une kyrielle de vedettes valant le déplacement, comme Alexander Zverev (4e) et Daniil Medvedev (5e), deux géants de la même génération et comptant respectivement 22 et 20 titres de l’ATP.
Les de Minaur, Rublev, Ruud et Dimitrov ne sont pas à négliger non plus.
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Quant au finaliste de l’OBN 2022 à Montréal, Hubert Hurkacz (7e), il a dû se retirer des Olympiques, toujours en convalescence à la suite de cette blessure au genou survenue le 4 juillet lors du match l’opposant à Arthur Fils, à Wimbledon. Espérons qu’il sera remis à temps pour l’OBN.
Un solide contingent canadien
De retour dans le Top 20 depuis quelques mois, Félix Auger-Aliassime (19e) voudra prolonger les célébrations de son 24e anniversaire de naissance (8 août) en dépassant l’étape des quarts de finale, ce qui représentait en 2022 le meilleur résultat de sa carrière devant les siens.
À l’instar du tournoi de Toronto, l’organisation avait gardé plusieurs de ses laissez-passer pour les athlètes de chez nous.
C’est ainsi que Denis Shapovalov (139e), Milos Raonic (177e), et Gabriel Diallo (148e) feront également partie du grand tableau. Ce dernier en sera à sa deuxième présence dans un tableau principal d’un tournoi Masters 1000, après avoir vécu l’expérience l’an dernier à Toronto. Et il en avait profité en éliminant Dan Evans au premier tour avant de s’incliner 6-4, 7-5 devant l’éventuel finaliste, Alex de Minaur.
Diallo l’a bien mérité. Après avoir égalé le meilleur classement de sa carrière au début de 2024, il a connu une série de défaites, mais le 23 juillet, le grand Montréalais a traversé le tableau du Challenger 75 de Chicago sans céder une seule manche pour être couronné champion grâce à une victoire en finale aux dépens de Yunchaokete Bu (147e), 6-3, 7-6 (3). Cette belle semaine lui a permis de réintégrer le TOP 150 et de solidifier sa confiance en vue de ce beau rendez-vous, chez lui.
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Du côté des qualifications, on pourra voir évoluer celui qui fut un coéquipier de Diallo au sein de l’équipe des Wildcats de l’Université du Kansas, Liam Draxl (271e). Ce dernier a obtenu un des laissez-passer tout comme Taha Baadi (882e), Alexis Galarneau (232e) et Nicolas Arseneault, meilleur junior du pays.
Valérie : L’An 2
Malgré sa longue expérience de l’OBN, Valérie Tétreault devrait l’avoir plus facile pour sa deuxième année en tant que directrice du tournoi.
Il n’y a rien comme un premier tour de reconnaissance pour bien maîtriser un parcours sportif. Et ça vaut pour les gestionnaires d’une compétition de cette envergure. Valérie et son équipe ont été sévèrement mises à l’épreuve par dame Nature l’an dernier. On doute que cette malchance météorologique vienne donner des maux de tête semblables aux organisateurs deux années consécutives.
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Et, peu importe les absents de dernière minute en raison de blessures, le niveau de jeu demeurera assez relevé pour garantir au public un spectacle de haut calibre.
Et, peut-être, un autre record d’assistance…
Les meilleurs joueurs de l’ATP seront de retour à Montréal cet été pour l’édition 2024 de l’Omnium Banque Nationale du 3 au 12 août, au Stade IGA. Les billets sont déjà en vente. Achetez les vôtres dès aujourd’hui !
Photo vedette : Paul Rivard
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