L’Omnium Banque Nationale a encore une fois offert aux amateurs de tennis canadiens une semaine mémorable. De la toute première participation du numéro un mondial Carlos Alcaraz au retour de Milos Raonic au tournoi torontois, il y avait beaucoup de sujets passionnants à suivre.
C’était la troisième année consécutive, et la quatrième au cours des cinq dernières éditions du tournoi, qu’un joueur négligé atteignait la finale et Alex de Minaur a mérité de poursuivre cette tendance grâce à son incroyable jeu à Toronto.
En finale, il a affronté Jannik Sinner (7e) qui possédait une fiche parfaite de quatre victoires contre l’Australie. Dimanche, Sinner a été le joueur le plus constant des deux et a mieux géré le vent et la pression du moment. L’Italien a remporté le duel 6-4 et 6-1 pour ainsi mettre la main sur son premier trophée en tournois du Circuit Masters 1000.
Après le match, il a expliqué que cette finale était différente des deux autres auxquelles il avait pris part dans cette catégorie de tournois parce qu’il était un peu plus habitué, qu’il avait appris à gérer ses émotions dans une telle situation.
À 21 ans, l’Italien est le plus jeune champion de l’OBN depuis Alexander Zverev, qui avait 20 ans lorsqu’il a été couronné à Montréal en 2017. Il a dû se défaire de Matteo Berrettini, Gaël Monfils, Tommy Paul et de Minaur pour mettre la main sur le trophée. Grâce à cette victoire, il s’est hissé au 6e rang de l’ATP Tour pour la première fois de sa carrière.
Le reste du tableau
De nombreuses surprises sont survenues à Toronto, notamment les défaites prématurées de Casper Ruud et de Stefanos Tsitsipas. De plus, des joueurs négligés comme Mackenzie McDonald, Gaël Monfils et Alejandro Davidovich Fokina ont connu d’excellents parcours.
Pour Davidovich Fokina, il s’agissait de son deuxième carré d’as du Circuit Masters 1000. L’Espagnol a très bien joué toute la semaine jusqu’à ce que le vent vienne l’embêter lors de sa demi-finale contre de Minaur.
Plusieurs duels pourraient recevoir la mention « match du tournoi », mais l’affrontement entre Alcaraz et Hubert Hurkacz en huitième de finale est sans doute le candidat le plus sérieux. Alcaraz a perdu la première manche et a dû sauver sa peau au jeu décisif du deuxième acte. Le numéro un mondial a ensuite mené 5-2 au troisième engagement, mais a laissé filer cette avance, permettant à Hurkacz de forcer la tenue d’un autre jeu décisif pour déterminer un gagnant.
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Alcaraz, qui faisait ses débuts à Toronto, a été chaudement applaudi chaque fois qu’il est entré sur le terrain.
« Il a manifestement adoré Toronto. Il a vraiment aimé son expérience. Nous nous sommes bien occupés de lui, mentionnait le directeur du tournoi, Karl Hale. Son équipe ressemble à celle de Rafa. C’est une grande famille. L’engouement autour de lui est unique… c’est vraiment de bon augure pour l’avenir de notre sport. »
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Le volet masculin a établi un record d’assistance à Toronto avec plus de 175 000 spectateurs au cours de la semaine, ce qui témoigne en partie de l’enthousiasme des gens à l’idée de voir en action Alcaraz et les autres étoiles montantes de l’ATP.
Les Canadiens
Qui aurait cru que Milos Raonic serait le dernier Canadien en lice au tableau du simple ? Après une absence de près de deux ans sur le circuit en raison de blessures, il a pris part à l’Épreuve de Toronto pour la première fois depuis 2018. Son cadeau de bienvenue ? Un duel avec Frances Tiafoe (9e).
Raonic a remporté ce match en trois manches et a ensuite gagné au deuxième tour contre Taro Daniel avant de ressentir la fatigue au troisième tour contre Mackenzie McDonald. Une excellente performance qui nous a rappelé à quel point il peut être encore très bon.
Gabriel Diallo, 21 ans, est un autre Canadien qui a fait bonne figure à Toronto en remportant son tout premier match du circuit ATP. Pour ce faire, il a eu raison de Dan Evans en deux manches de 7-6(4) et 7-5. Diallo dit qu’il essaie de modeler son jeu sur celui de Raonic.
Les choses ne se sont pas améliorées pour Félix Auger-Aliassime, qui a subi une septième défaite à ses huit derniers matchs. Le point positif est que, pour la première fois depuis un bout de temps, le Canadien ne jouait pas dans la douleur.
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Alexis Galarneau a disputé trois manches contre Francisco Cerundolo. Il menait 3-0 au troisième acte, mais la nervosité a eu raison de lui et Cerundolo en a profité pour s’emparer de la victoire en des comptes de 6-2, 4-6 et 6-4.
Le vétéran Vasek Pospisil est aussi tombé au premier tour contre le qualifié Matteo Arnaldi. Il s’agissait de son troisième tournoi seulement après cinq mois d’absence à cause d’une blessure.
Double
Jean-Julien Rojer et Marcelo Arevalo ont été couronnés champions du double, remportant ainsi le plus important titre de leur association.
Lors de la finale, ils ont dominé les troisièmes têtes de série, Rajeev Ram et Joe Salisbury, en deux manches de 6-3 et 6-1. Ce triomphe leur a permis de passer du 21e au 7e rang du classement de double de l’ATP.
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