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Les cinq parcours les plus surprenants à l’Omnium Banque Nationale de Toronto

Dans le sport, il n’y a rien comme des parcours surprises lorsque, contre vents et marées, un joueur négligé triomphe.

Si l’Omnium Banque Nationale est habitué à voir les grands noms s’affronter pour le titre le dimanche de la finale, il y a eu quelques joueurs inattendus parmi les deux derniers survivants.

Et certains d’entre eux ont même conquis les grands honneurs.  

Voici les 5 meilleurs parcours surprises de l’ère moderne à Toronto :

5 – Todd Woodbridge, finaliste en 1996

Todd Woodbridge a obtenu toutes sortes de succès sur le court, ayant remporté 22 titres de tournois du Grand Chelem et 18 du Circuit Masters 1000… en double.  

Sa carrière de simple a atteint son apogée à Toronto en 1996, lorsque l’Australien a accédé au match de championnat pour participer à la plus importante finale de simple de sa carrière.

Son parcours a pris une drôle de tournure, car il a éliminé plusieurs vedettes du double, dont son partenaire Mark Woodforde au premier tour. Il a ensuite éliminé les Canadiens Sébastien Lareau et Daniel Nestor.

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En quart de finale, il a eu raison de Mark Philippoussis, futur finaliste d’un tournoi du Grand Chelem, puis a surpris la quatrième tête de série Marcelo Rios, qui allait devenir numéro un mondial. C’est finalement Wayne Ferreira qui a mis fin à sa semaine de rêve.  

4 – Harel Levy, finaliste en 2000

Marat Safin a peut-être soulevé le trophée en 2000, mais il n’est pas celui qui a remporté le plus de matchs dans la ville reine cette année-là.

Cet honneur revient à Harel Levy, 144e mondial, qui a franchi avec succès les tours de qualification avant de se frayer un chemin en finale, devenant ainsi le premier – et le seul – qualifié à atteindre le match ultime à Toronto. Au total, il a gagné sept matchs, tandis que Safin, qui a eu raison de Levy en deux manches, n’en a remporté que six.

La chance a un peu souri à Levy, car il n’a pas affronté une seule tête de série avant de croiser le fer avec Safin. Pour l’Israélien, il s’agissait de la première de ses deux seules finales de l’ATP Tour, et de loin la plus importante. Il est le seul joueur israélien à avoir participé à une finale de simple du Circuit Masters 1000.

3 – Stefanos Tsitsipas, finaliste en 2018

En 2023, Stefanos Tsitsipas est un sérieux prétendant aux grands titres du circuit, ce qui n’était pas le cas en 2018.

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Cette année-là, le Grec a connu une percée en éliminant quatre joueurs du Top 10 pour atteindre sa première finale du Circuit Masters 1000. À l’époque, il occupait le 27e rang mondial.  

Il a tout d’abord indiqué la sortie à Dominic Thiem (7e) en deux manches au deuxième tour, puis a eu raison de Novak Djokovic, qui venait de remporter Wimbledon.  

En quart de finale, il était sur le point de s’incliner face à Alexander Zverev (2e), mais a réussi à renverser la situation pour l’emporter en trois manches. Puis il est parvenu à repousser des balles de matchs contre Kevin Anderson pour accéder au match ultime.

Bien qu’il soit tombé aux mains de Rafael Nadal en finale, le parcours de Tsitsipas à Toronto lui a permis d’accéder à un nouveau niveau de célébrité et de faire son entrée dans le Top 20, une place qu’il occupe encore.

2 – Jo-Wilfried Tsonga, champion en 2014

L’histoire de Jo-Wilfried Tsonga n’entre pas dans le moule traditionnel des histoires Cendrillon.

En 2014, il était la 13e tête de série à Toronto. Il n’avait pas dépassé le quatrième tour d’un tournoi majeur depuis plus d’un an et n’avait pas gagné un tournoi de catégorie supérieure à 250 depuis 2008.

En route vers le titre, il a éliminé trois membres du « Big 4 ». Il a dominé le numéro un mondial Novak Djokovic 6-2 et 6-2 au troisième tour – sa seule victoire aux dépens du Serbe en 14 matchs entre 2012 et 2019.

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En quart de finale, il a mis fin à une séquence de huit défaites contre Andy Murray qui remontait à 2008. Le Français a ensuite mis la cerise sur le gâteau en prenant la mesure de Roger Federer en finale.

1 – Guillermo Canas, champion en 2002

Même lorsque les favoris ne gagnent pas à Toronto, le champion est rarement un joueur négligé. Ce n’est arrivé qu’une seule fois dans l’ère moderne que le vainqueur ne fasse pas partie des têtes de série.

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C’était en 2002, lorsque Guillermo Canas s’est faufilé pour remporter le plus important titre de sa carrière. Pour ce faire, il a dû se débarrasser de quatre anciens ou futurs champions et numéros un du monde.  

Sa première victime a été la 10e tête d’affiche, un jeune Suisse du nom de Roger Federer qui avait du mal à percer dans les grands tournois. Ce fut ensuite au tour de Yevgeny Kafelnikov (5e) et de Marat Safin (2e) avant de faire tomber Tommy Haas (3e) en demi-finale.  

Lors de la plus importante finale de sa carrière, il a eu raison du jeune Andy Roddick en deux manches.

Les meilleurs joueurs de l’ATP seront de retour à Toronto cet été pour l’Omnium Banque Nationale qui se déroulera du 5 au 13 août au Sobeys Stadium. Procurez-vous vos billets dès aujourd’hui !